Victor Hugo ironise sur Napoléon III, le dictateur qui s'agite, à défaut de créer du neuf
Excellent texte rédigé par Victor Hugo, tiré de son livre "Napoléon le petit, 1852"
1°) -Victor Hugo :
Certes, ce dictateur s'agite, rendons-lui
cette justice ; il ne reste pas un moment
tranquille ; il sent autour de lui avec effroi
la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont
peur la nuit chantent, lui il se remue. il fait
rage, il touche à tout, il court après les projets;
ne pouvant créer, il décrète; il cherche à donner
le change sur sa nullité ;
c'est le mouvement perpétuel ;
mais hélas ! cette roue tourne à vide.
Victor Hugo
Napoléon le petit, 1852
2°)- Jean-Pierre Combe : la pertinence de cette phrase est admirable.
3°)- Brigitte Bouzonnie : Hier, Victor Hugo reproche à Napoléon III de se remuer dans le vide. Exactement ce qu’aujourd’hui, on reproche à Macron. Friant d’opérations de com’ toalement irréalisables : par exemple, la relocalisation des activités en France, le sommet de Versailles, qui ne sont en réalité qu’une façon à peine déguisée de donner de l’argent aux américains.