"Cette histoire d'euro à été montée par une bande de crétins finis, qui en plus en font une religion. Si vous critiquez l'euro, vous êtes un affreux nazi" !
Vidéo d'une excellente intervention de juin 2015 de l'économiste Olivier Delamarche sur BFMTV
Mettre une même monnaie, allemande, grecque, pour deux pays fonctionnant de façon totalement différente au niveau de la langue, au niveau du droit, au niveau de l'économie. Au niveau même du comportement des gens : c'est déjà assez compliqué. Nous, on (Bruxelles) arrive et on dit : même monnaie pour tout le monde : 28 pays. Avec des pays qui se tapent sur la gueule depuis 100 ans, qui n'ont pas la même législation fiscale, qui n'ont pas le même modèle économique.
L'Allemagne, ce n'est pas le même modèle que la France, que la Grèce. La Chine fabrique de la camelote pas cher et qui se vend. L'Allemagne fabrique de la haute technologie pour très cher. Leur modèle économique, c'est de vendre très cher des trucs qui sont très bien. Les allemands ont toujours vécu avec la monnaie la plus forte du monde. Cela ne les a pas empêchés d'exporter. On veut agréger des pays très différents, des pays qui n'ont aucun modèle économique comme l'Irlande. On crée un paradis fiscal en Irlande, c'est à dire, en pleine Europe. Les entreprises paient 6,9% d'impôt. On n'entend jamais parler du siège de telle entreprise du CAC40 en Irlande. VOUS NE FEREZ JAMAIS MARCHER L'IRLANDE AU MÊME PAS QUE L'ALLEMAGNE.
Cette histoire d'euro à été montée par une bande de crétins finis, qui en plus, en font une religion. Si vous critiques l'euro, vous êtes un affreux nazi. Ils sont tellement bornés que leur seule idée est que l'euro va continuer. Cette affaire est mal montée depuis le départ. Quand la mer se retire, on voit qu'ils n'ont pas de maillot de bain. A un moment ou à un autre, l'euro explosera en vol. Il y aura toujours des pays à la ramasse comme la Grèce" (sic).
2)-Brigitte Bouzonnie : "Le jour où les gens comprendront que le "rêve européen" est un cauchemar totalitaire. Que Bruxelles oblige tous les pays de l'Union, quelle que soit leur économie et surtout leur modèle économique, à s'aligner sur l'Allemagne produisant et vendant des produits de haute technologie très chers, et à faire une course inégale, perdue d'avance, avec ce pays roi de l'Union Européenne, autour duquel s'organise la domination contrainte des autres pays de l'Union.
Le jour où les gens comprendront qu'il n'y a pas et qu'il n'y a jamais eu "d'unification des États européens", au sens où chaque pays de la Communauté pèserait d'un poids égal à celui de son voisin.
Le jour où les gens comprendront que la parité entre les monnaies est désespérément fixe, l'appréciation ou la dépréciation d'une économie nationale ne se fait donc pas à partir de la dévaluation d'une monnaie nationale, par définition interdite, mais par LE CHOMAGE SUPPLEMENTAIRE explique l’économiste Jacques Sapir dans un billet de blog de juin 2015 ! Malheureusement, ce sont les êtres humains de l'Union européenne, qui font les frais de cette alliance (chômage, pauvreté de masse) de bric et de broc avec des économies totalement dissemblables !
Le jour où les gens comprendront la grande arnaque qu'est en réalité la construction européenne, conçue par des eurocrates, espions américains comme Jean Monnet par pure détestation de Peuples nationaux. Ce jour là, la compréhension de ce qui se cache derrière "l'Europe heureuse" chantée par les eurobéats, apparaîtra au grand jour. Les français qui détestent déjà viscéralement l'Europe la détesteront encore jamais, et porteront au pouvoir un parti ou un mouvement promettant sérieusement la sortie de la zone euro... !!
Il est vrai que la démocratie fut piétinée, sur le sujet, souvenez-vous !
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Brigitte PascallDans l'Union Européenne, la démocratie n'est pas seulement "piétinée", sauf à euphémiser grandement la réalité. 1°)-Bruxelles est une dictature imposée par les Etats Unis point barre, grâces aux espions rémunérés : Monnet et Schumann. 2°)-Mais le pire dans l'Union Européenne, ce sont les graves conséquences de la parité régnant entre les monnaies. Un sujet certes un peu technique, mais parfaitement analysé par Jacques Sapir. "Avant", tu avez la pauvre péséta toujours dévaluée et le Deutschmark, qui était sérieux. Fort. Pour avoir un seul Deutschmark, il te fallait toujours plus de pésétas. Naturellement, tout le monde ironisait sur la péséta. Mais le peuple espagnol, français, avait du boulot. Aujourd'hui, c'est tout le contraire : avec l'euro, "la concurrence à l'intérieur des pays européens se fait par le niveau du chômage". Quand un pays de l'UE est moins concurrentiel qu'un autre (Allemagne), son peuple bascule hélas dans le chômage de masse et la pauvreté. Terminus, tout le monde descend. Et poignée de miraculés mise à part, personne n'en revient !
C'est sur Valeurs Actuelles ..