Très intéressant : l’Allemagne, craignant pour son approvisionnement en gaz et en pétrole, saisit les activités du géant russe Rosneft. La mondialisation sauvage, c'est finie !
Lu sur le mur Facebook de Sylvia Castell, que je remercie
1°)-Course au pétrole: Berlin saisit les activités du géant russe Rosneft.
Aux grands maux les grands remèdes ? L’Allemagne, qui craint pour son approvisionnement en gaz mais aussi en pétrole cet hiver, a décidé de mettre sous tutelle les activités du géant russe Rosneft. Une nécessité pour «sécuriser» l’approvisionnement en pétrole, a justifié le ministère de l’Économie dans un communiqué.
Les filiales de Rosneft représentent en effet 12% de la capacité de raffinage pétrolier du pays. Le gouvernement a surtout mis la main sur la raffinerie de Schwedt, non loin de Berlin, qui fournit près de 90% du carburant et combustible consommé dans la capitale, y compris le kérosène de son aéroport. La surveillance est initialement limitée à six mois.
Une bien mauvaise habitude, puisque l’Allemagne avait déjà pris le contrôle de Gazprom Germania, l'ex-filiale allemande de Gazprom, pour assurer son approvisionnement en gaz cette fois-ci, début avril.
Plus de libéralisme qui tienne…
2°)- Brigitte Bouzonnie : Post très intéressant. A la faveur de la guerre en Ukraine, l’Allemagne, craignant pour son approvisionnement en gaz et en pétrole, saisit les activités du géant russe Rosneft. La mondialisation sauvage, c'est finie ! On assiste à ce que le philosophe Alain Badiou appelle le retour “d’une certaine mesure” dans le capitalisme planétaire. Pointant par exemple les compromis passés d’après guerre (cf Notre mal vient de plus loin. Penser les tueries du13 novembre. Edition Fayard, 2016).
Et d’écrire : j’appelle “mesures” les compromis passés entre la logique du capital et d’autres logiques. D’autres logiques qui pouvaient être des logiques de contrôle étatique (comme dans le cas présent), des concessions faites aux syndicats, de réticences faces aux concentrations industrielles et bancaires, de logiques de nationalisations partielles, de mesures de contrôle de certains excès de la propriété privée, de lois anti trust…” (sic).
-Le gouvernement allemand toujours, initie un plan de relance keynésien d’un montant de 65 milliards d’euros. Là encore, la mondialisation sauvage en prend un coup.
-De son côté, et dans le même sens du retour à un contrôle étatique, la nouvelle Première Ministre britannique, Liz Truss, bloque le prix de l’énergie.
-En France, l’augmentation du prix du chauffage et de l’électricité serait limitée à +15% (cf Annonce d’Elisabeth Borne du 15 septembre 2022). Je reste très prudente vis à vis de cette nouvelle annonce. Mais si elle vient à se réaliser effectivement, ce serait une implosion majeure de tout ce qui fait la macronie depuis 2017, uniquement rivée sur la hausse du taux de profit.
Donc, on le voit : à la faveur de la guerre, se met en place une nouvelle économie de guerre, où le Capital, hier encore triomphant, arrogant, ayant malheureusement tous les pouvoirs de vie et de mort sur notre planète, doit pour une fois composer avec la logique d’un certain contrôle étatique.
Quand je vous dis que le capitalisme mondialiste déchainé agonise.
Il ne faut pas se tromper. Même la guerre en Ukraine une fois terminée, il n’y aura pas de retour en arrière. On ne reviendra pas au capitalisme mondialisé sauvage des années 80, qui a généré tant de chômage et de pauvreté de masse. Rien qu’en France, 15 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Nous sommes en train de vivre un grand moment historique, qu’on se le dise.
Le mondialisme agonise.
Nous préconisons un nouveau programme du “Rassemblement Pouvoir au Peuple”:
Dans un goût de la Vérité retrouvée, avec le Mensonge, pierre angulaire du système mondialisé mis au rancart pour toujours ? Où chacune et chacun aura une vie décente et joyeuse, grâce à un emploi en CDI correctement rémunéré ?
Où tous les députés et sénateurs seront supprimés. Les Gilets Jaunes rédigeront une nouvelle Constitution, esquisse d‘un pouvoir à la base, dirigeant seul à terme notre beau pays ?
Où les prix de l’énergie seront bloqués sur le modèle de ce qui s’est fait au lendemain de la seconde guerre mondiale, jusqu’aux années quatre vingts. Autant de propositions formulées par le programme du rassemblement “Pouvoir au Peuple” ?!
A nous donc de créer du neuf. Réinventer l'esprit de scission, le goût de la Révolte anti-système. Voilà pourquoi nous avons créé le Rassemblement "Pouvoir au Peuple" en juin 2019. Il rassemble des militants de la France insoumise dégoûtés de Mélenchon et de ses potes, notamment Clémentine Langlois, Dominique Kern et moi. Des membres du Pôle pour une Renaissance du Communisme Français (PRCF) : mon amie Monika Karbowska, Jean-Pierre Combe, Aymeric Monville, Christophe Saulière. Ou anciens militants du Parti communiste comme Alain Kieffer. Militants du Comité National Souverain pour la Justice sociale (CNSJS) avec Jacques Cotta, ex-journaliste de France Télévision, Dominique Bertrand, Marc Lebas. Du PARDEM avec Philippe Meens. Syndicaliste comme Jilles Lazardeux. Pour le Donbass libre, avec Sylvia Castell. Baroudeur comme Dyonisos Guiscart. Sous le haut patronage intellectuel du philosophe Alain Badiou, de l'économiste Jacques Sapir, et naturellement, des textes de chansons de Brassens, que nous citons souvent.
Le mondialisme agonise. Profitons en pour faire émerger notre programme politique en 35 points rédigé par Philippe Meens, Dominique Kern et moi.
Comme on disait dans les années 70 :
ON A RAISON DE SE REVOLTER !