Soi disant, Macron "aurait" trouvé ses 44 traitres, mais redoute à présent les manifestations de rue non contrôlées !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie le 25 juin 2022
Retour au calme. Les médias aux ordres changent de ton. Fini de casser du sucre sur le dos de Macron, depuis sa défaite aux législatives du 19 juin : 225 sièges macroniens obtenus faute de participation suffisante, au lieu des 269 nécessaires pour avoir la majorité absolue. Résultat : 44 traitres à trouver. Fini le joyeux tapage étudiant, certes un peu inattendu de la part de ces journaleux de BFMTV obéissant plus vite que leur ombre, devenus soudain “contestataires”. Où même un giscardien historique comme Alain Duhamel (1) y va de ses fléchettes contre Macron.
Retour au calme, bon sang, c’est moi le maître, c’est moi Jupiter de pacotille, bébé Clinton, agent de la CIA, marionnette de Biden et du camp mondialiste. Voulant depuis toujours la mort économique, politique et sociale de la France. Depuis les années vingt. Moi qui ais fait passer la France du sixième au trentième rang mondial, haine historique de certains responsables américains pour les français oblige !
Retour au calme. On fait comme on a dit : on tape à mort sur une Elisabeth Borne, nommée récemment, mais jugée de façon très injuste comme seule responsable du taux d’abstention abyssal de 54%. On tartine pendant des heures sur autre chose. Ah ! la décision de la Cour suprême des Etats-Unis interdisant l’avortement : mes oreilles en sonnent encore du milliard de reportages interminables, auquel ce sujet de diversion, afin de ne pas parler de l’absence de majorité de Macron, sujet autrement préoccupant, a donné lieu.
Retour au calme. On fait croire au Bon Peuple, que Macron a enfin trouvé la perle rare : 44 députés corrompus, prêts à voter sur tout et n’importe quoi. C’est ce que disait sans rire le journal télévisé de France Inter du 24 juin de 13 heures. J’avoue que je suis très dubitative. Surtout lorsque le journaliste ajoute aussitôt : “ce n’est pas une majorité homogène” (sic). En clair, c’est une alliance de bric et de broc, de trucs et de toc à laquelle je ne fais aucunement confiance.
Bien sûr, au delà de l’annonce, on veut les noms des 44 pourris. Le seul nom surgi du chapeau, c’est l’inénarrable Jadot, prêt à toutes les soupes politicardes. Tous les maroquins de déshonneur. Toutes les voitures qui font PIN PON. Tous les téléphones obéissants. Soit. Mais si Jadot est au pouvoir, que vont faire les députés LR un moment tentés par une alliance avec Macron. C’est l’un OU l’autre. Voilà pourquoi je doute beaucoup de l’existence de 44 députés arrivistes et sans honneur en rang de marche, se tenant par la main, cheminant ensemble vers l’avenir radieux de la Macronie, alors que chacun sait intuitivement qu’elle n’a plus d’avenir.
Comme écrivait le Général de Gaulle à propos de Pétain et de sa clique :« Le 17 juin 1940 disparaissait à Bordeaux le dernier gouvernement régulier de la France. L’équipe mixte du défaitisme et de la trahison s’emparait du pouvoir dans un pronunciamento de panique. Une clique de politiciens tarés, d’affairistes sans honneur, de fonctionnaires arrivistes et de mauvais généraux se ruait à l’usurpation en même temps qu’à la servitude. Un vieillard de 84 ans, triste enveloppe d’une gloire passée, était hissé sur le pavois de la défaite pour endosser la capitulation et tromper le peuple stupéfait. »(sic).
En juin 2022, nous sommes dans une situation “presque” identique : Macron, produit du défaitisme et de la trahison avec les américains, s’est emparé du pouvoir à la hussarde en 2017 et 2022, à coup de fraudes abyssales. Fraudes rendues possibles par les serveurs Scytl et Dominion truqués et un algorithme favorable au banquier : 1,25 pour lui, 0,75 pour Le Pen..
Jusqu’où les politiciens de LR, EELV, PS, Autain pour ne pas la nommer (qu’est ce qu’elle a grossi sur la dernière photo de groupe de la NUPES !) vont-ils se ruer au Pouvoir, alors que le Peuple français vient clairement de démentir Macron ? On rappelle les chiffres : 13 millions (16 millions en ajoutant les 3 millions supprimés en direct sur un tableau de France 2) ont voté RN. 7 millions ont voté NUPES. beaucoup plus selon moi, si on tient compte des fraudes en faveur de Macron. Sans parler de la moitié du corps électoral s’est abstenu : 30 millions d’électeurs.
La macronie haïe de tous, est clairement minoritaire dans le pays. Pire, la difficulté à constituer une majorité absolue (269 sièges), est révélée de façon éclatante au bon peuple non politisé.
Ce qui est sûr, c’est que les journaleux aux ordres ont reçu des consignes d’obéissance. Et ne tapent plus sur Macron comme des forcenés. Jeudi et vendredi, j’ai écouté BFMTV : les seules “critiques” de ces messieurs-Dames de la Presse, consistaient à s’en prendre uniquement à Elisabeth Borne. Comme aurait dit Brassens : j’avais des dents de loup, je les ai changées pour des quenottes (Je m’suis fait tout petit devant une poupée). Les journaleux de BFMTV ont échangé leurs dents de loup, -enfin seulement depuis dimanche dernier, faut pas rêver !-, pour leurs quenottes habituelles !
On a parlé d’autre chose que de macron. Chloé Sévigny, chercheuse associée à la Fondation Saint Simon, que je trouve depuis toujours follement arrogante et antipathique : cela remonte au temps où le PS était hégémonique. Elle s’est un peu calmée depuis que le PS a eu de menus problèmes. Donc Sévigny a eu cette perle, dite avec une grimace de dépit : “on va avoir des mouvements sociaux encadrés (style journée du 6 juillet “tutorée” par la CGT et le traitre Martinez), mais aussi des mouvements sociaux non encadrés, style Gilets Jaunes”(sic).
C’est exactement mon analyse. Devinant intuitivement la faiblesse actuelle de macron, les mouvements anti pass sanitaires obligatoire de l’été dernier, les mêmes qui rassemblaient entre 2,8 et 6,5 millions de personnes le 31 juillet 2021, vont sortir dans la rue. Et ils ont mille fois raison !
Comme on disait dans les années 70 :
ON A RAISON DE SE REVOLTER !
(1)-Pour les jeunes générations, on rappelle que Alain Duhamel était un giscardien de première. Mais ce n’est pas tout. Comme il s’en est vanté lui-même, il a couché avec tout ce que la Giscardie comptait de jupes et de pantalons. “Ma belle-mère n’avait même pas le temps de changer les draps”, dixit Duhamel lui-même. Dire que, depuis toujours, je trouve ce type répugnant, relève de la litote !
2°)-À Bruxelles, Emmanuel Macron relativise la perte de sa majorité absolue à l’Assemblée
Microsoft, Valérie Hacot - 24 juin 2022
Le sujet ne figurait pas à l’agenda des Vingt-Sept. Mais, pourtant, la politique intérieure française s’est invitée au Sommet européen, ce vendredi 24 juin à Bruxelles. Et moins d’une semaine après son revers électoral des
législatives, Emmanuel Macron refuse de paraître fragilisé. « La France est dans une situation parlementaire qu’elle a connue en 1988 (…), mais (qui) est surtout affreusement banale au niveau européen », a-t-il lancé lors de la conférence de presse de clôture du sommet, en réponse à une question sur l’impact que pourrait avoir la situation politique sur le leadership européen de la France. « Même s’il y a au Parlement aujourd’hui une majorité relative, elle apparaît comme très importante par rapport à beaucoup d’autres régimes parlementaires avec une pure proportionnelle », a-t-il poursuivi. En précisant au passage que, sur 27 États membres de l’Union européenne (UE), une « vingtaine » comptent des gouvernements de coalition
Vidéo associée : Emmanuel Macron: \
, « certains avec cinq, six, sept partenaires », et d’autres des « gouvernements minoritaires ». VIDÉO.
Macron veut des « majorités constructives » avec « l’ensemble des partis de gouvernement » La volonté de banaliser et de relativiser la perte de sa majorité absolue à l’Assemblée nationale est ainsi clairement affichée par le président. Il a même plaisanté en rappelant qu’on lui avait « souvent reproché d’avoir trop de pouvoir ». Faut-il y voir aussi un message visant à rassurer ses partenaires européens, alors que certains diplomates bruxellois s’interrogent déjà sur la capacité de la France à « avancer ses priorités à la table des Vingt-Sept » après cette claque électorale ? « Je suis très confiant » « Il n’est pas plus interpellé que cela par ses homologues européens sur la situation politique de la France. Tout simplement parce qu’ils sont eux aussi confrontés au même cas de figure et parfois même à des majorités encore plus relatives », balaie un proche du chef de l’État. « Il n’a pas besoin de rassurer puisque cette situation est on ne peut plus banale », renchérit l’entourage du chef de l’État. Reste que le président s’est évertué à afficher sa sérénité auprès de ses partenaires européens. Et ce alors que le compromis qu’il a annoncé vouloir construire avec les oppositions « dès son retour » de Bruxelles reste encore bien nébuleux. « Moi, je suis très confiant parce que je crois dans la bonne volonté des femmes et des hommes qui sont là pour représenter la nation », qui ont « des sensibilités différentes mais s’inscrivent dans le champ républicain et la volonté de gouverner, de faire avancer le pays », a-t-il martelé, sans préciser quel parti il incluait. Et de souligner : la France « sait faire des compromis et y compris votre serviteur ».