Selon le Guardian : "en Ukraine, les États-Unis nous entraînent vers la guerre avec la Russie» !
Lu sur le mur Facebook de Paul Péret-Meyssan, romancier bordelais
«En Ukraine, les États-Unis nous entraînent vers la guerre avec la Russie», selon le Guardian :
Non, ce n’est pas une fake news de la «propagande du Kremlin», c’est un article du correspondant de guerre britannique John Pilger pour le Guardian.
Mais… il date du 13 mai 2014!
Voici quelques citations que vous ne pouvez guère voir maintenant dans les grands médias occidentaux.
«Pourquoi tolérons-nous la menace d’une nouvelle guerre mondiale qui se mène en notre nom? Pourquoi tolérons-nous les mensonges qui justifient ce risque?»
«[...] depuis 1945, les États-Unis ont tenté de renversé plus de 50 gouvernements, la plupart démocratiquement élus; ont grossièrement interféré dans les élections de 30 pays; bombardé la population civile de 30 pays; utilisé des armes chimiques et biologiques; et tenté d’assassiner des dirigeants étrangers.»
«Le rôle de Washington en Ukraine est diffèrent seulement parce que ses implications nous concernent tous. Pour la première fois depuis l’ère Reagan, les USA menacent d’entraîner le monde dans une guerre. Avec l’Europe de l’est et les Balkans devenus des bases militaires de l’OTAN, le dernier «état-tampon» frontalier de la Russie est dévasté. Nous, les Occidentaux, soutenons des néo-nazis dans un pays où les Ukrainiens nazis ont soutenu Hitler. Ayant dirigé le coup d’état de février contre le gouvernement démocratiquement élu à Kiev, la tentative de Washington de récupérer la base navale historiquement russe de Crimée a échoué. Les Russes se sont défendus, comme ils l’ont toujours fait contre chaque invasion occidentale depuis presque un siècle.»
«Comme les ruines d’Irak et d’Afghanistan, l’Ukraine a été transformé en un camp d’entrainement pour la CIA [...] et le FBI qui mettent en place une “structure de sécurité” afin de superviser les attaques sauvages de ceux qui se sont opposés au coup d’état de février.»
«[...] Des attaques orchestrées par les USA sur les ethnies russes d’Ukraine [...], le massacre d’Odessa. Des bandits fascistes amenés par bus ont brulé les sièges des syndicats, tuant 41 personnes bloquées à l’intérieur. Dans les médias états-uniens les atrocités d’Odessa ont été minimisées.»
«Les Ukrainiens russophones se battent pour leur survie. La plupart ne sont ni des «séparatistes» ni «des rebelles» mais simplement des citoyens souhaitant vivre en sécurité dans leur pays natal.»
«Si Poutine peut être poussé à aller les aider, son rôle préétabli de paria justifiera une guerre menée par l’Otan qui se propagera sans doute à l’intérieur du territoire russe. À la place, Poutine a embrouillé ses adversaires en cherchant un terrain d’entente avec Washington et l’Europe, en retirant ses troupes de la frontière ukrainienne et en incitant les ethnies russes d’Ukraine de l’Est à abandonner le référendum provocant».
«Ce qui importe ce n’est pas la vérité, a un jour dit Henry Kissinger, mais «ce qui est perçu comme vrai».»
«[...] Un coup d’Etat silencieux a eu lieu à Washington et un militarisme rampant dirige maintenant [...] une pauvreté en augmentation et des libertés hémorragiques sont les corollaires historiques d’un état de guerre perpétuel. Ajoutez à cela le risque de guerre nucléaire, et la question qui reste est: Pourquoi tolérons-nous cela?»