1°)- Brigitte Bouzonnie : Mon ami Alain Kieffer m’informe que Le Point vient de retirer son article à charge contre Garrido/Corbière. Ce retrait fait suite à une enquête “fact checking” de Médiapart, assez brouillonne. Assez peu convaincante. Mais nul doute que l’article de Médiapart a fait peur au Directeur du Point, qui a préféré désavouer son journaliste.
J’écris sur Facebook depuis 2009, soit depuis 12 ans et je le sais : la “Vérité” est une stricte affaire de rapport de forces, de conflits de positions sociales. De celui qui tape le plus fort sur la table.
Merci pour l’information communiquée par Alain. Mais je ne reprends pas les "arguments" du Point. Le fait que la femme de ménage soit sans papier me semble être secondaire. Je pointe sa rémunération extrêmement faible : 700 euros par mois. Ce point parait incontestable, au demeurant jamais nié par Garrido/Médiapart, glissant pudiquement sur ce point.
2°)- Régis de Castelnau : Rubrique : c’est la fête au village.
Monsieur le maire a décidé
Qu'il fallait s'amuser
Par arrêté municipal
Il a ouvert le bal…
Les Thénardier du neuf trois sont sur la piste de danse, c’est leur tour.
L’article du Point est meurtrier, et les faits imputés à Raquel Wesh et Alexis Corbière, s’ils sont établis sont plus que déshonorants. Et comme la popularité des deux députés en dehors de LFI (et dedans aussi probablement) est calamiteuse, c’est un tsunami de shadenfreude.
Deux observations :
• Tout d’abord d’abord ce qui nous est raconté est passablement effarant. Si c’est vrai, on a un modèle de tartuferie cynique. Mais justement, l’histoire est tellement grosse (le premier qui me traite de grossophobe, je lui arrache la tête) que circonspects l’on se dit, qu’ils ne sont pas suffisamment stupides pour s’être ainsi exposés. Il paraît que cet argument fonctionne assez mal concernant Madame Garrido. Je n’en sais rien, je ne la connais pas. Son communiqué sur papier à en-tête de l’Assemblée nationale est très clair. J’espère pour elle qu’il ne s’agit pas seulement d’une manœuvre.
• Ensuite, on assiste à ce qui est devenu une routine, c’est-à-dire à un lynchage médiatique géant. Et il n’y a pas à se réjouir de l’expression de cette violence en dehors de toutes les règles qui doivent s’appliquer dans un État de droit. Cela permet à ceux qui détestent la liberté d’expression de réclamer la censure des réseaux. Alors j’invite tous ceux que je vois sur ces mêmes réseaux oublier l’usage du conditionnel et procéder par affirmation, à faire attention. D’abord ils commettent des infractions, ensuite hurler avec les loups n’est pas une bonne chose.
J’essaierai demain, s’il ne fait pas trop chaud, d’examiner les dimensions juridiques et judiciaires de cette affaire. Et croyez-moi il y en a…
3°)- Brigitte Bouzonnie : Dans un ouvrage sur le système Mélenchon, avec un magnifique portrait de Corbière, on apprenait que “Madame”(Garrido) refusait catégoriquement de faire le ménage, féminisme oblige ! Donc, c’était “Monsieur”(Corbière) qui s’y collait. Mais ça, c’était avant son élection, comme député du 9-3. Monsieur qui vitupère contre “les crevards à 1000 euros”(sic), a du penser que faire le ménage n’était pas digne de son statut de prince de sang de pacotille. Il a donc eu recours à une femme de ménage.
Toute la question est de savoir si elle est ou non rémunérée. Je ne plaisante pas : Denis Olivenes et Ines de la Fressange, autre couple parisien célèbre, ont été condamnés aux Prudhommes pour utilisation de femme de ménage non rémunérée. Donc, la question que je me pose est la suivante : combien reçoit mensuellement cette dame, pour nettoyer les saletés de monsieur, madame et de leurs trois enfants. Naturellement, les “explications” de Garrido sont nulles et vides, comme l’intellect des élites qui nos gouvernent.
Coucou Garrido, réponds à ma question !
Raquel Wesh ! Hahahahaha