Romain Goupil, passé des amphis crasseux de Mai 68 à l'oreille de Macron"...!
Article rédigé en janvier 2018, que je viens d'actualiser
Au renégat Goupil,
En ce moment, Goupil, tu fais parler de lui. Soutient Macron, crache sur les Gilets Jaunes. L'occasion pour moi de republier un article sur toi, passé des amplis crasseux de Mai 68 à "l'oreille" de Macron"....!
Les gauchistes non repentis, et j'en suis, est une race rare. Elle peut donc décaniller librement l’image et l'hagiographie de ces tous ex-gauchistes, comme toi, Goupil, quand plus personne aujourd'hui n'ose t’attaquer. Rappeler comment ton pouvoir insolent actuel, -ne te vantes-tu pas "d'avoir l'oreille"(sic) de Macron ? -, a pris naissance dans les amphis crasseux de Mai 68, où tu faisais l'éloge de Cuba : toi qui es devenu depuis si atlantiste, si adepte de la guerre totale menée par les Etats-Unis. Ne dis-tu pas comme Montand ? "Quand je fais la guerre, je fais la guerre". Si va-t-en guerre contre l'Irak, au point d’applaudir aux représailles militaires, avec l'ardeur des nouveaux convertis. Présentant l'équipée irakienne comme une exigence éthique de haute volée.
Ton ami Cohn-Bendit a été "approché" par la CIA : d'où sa conversion en une seule nuit à la défense de l'empire US, contre menue monnaie. S'agissant de ton atlantisme échevelé, je n’ai aucun doute sur ton lâche reniement...!
Goupil, dans le film "Mourir à 30 ans", tu avais une tête de bon gros second sans mystère, à l'intellect limité comme celui du Sergent Garcia. Heureusement, tu étais à côté de Michel Récanati, le "chef" des jeunes de la Ligue Communiste Révolutionnaire : qui ensuite malheureusement s'est suicidé. De te voir aujourd’hui si arrogant sur les plateaux télé, je suis seule à savoir combien ton statut de “number one” ne va pas de soi. Goupil, tu avais tanné Maurice (Najmann) , mon vieux pote de toujours, pour qu'il joue dans tes films, afin de t'apporter la caution de gauche radicale d’une vraie célébrité de Mai, statut que tu n’as jamais possédé. N’est pas Récanati ou Najman le premier venu. Maurice avait catégoriquement refusé, flairant l'entourloupe.
Goupil, tu portes fièrement le crachat de ta trahison en sautoir. Une rose des vents idéologique à toi tout seul. Ni de droite ni de gauche, mais le pire des deux. Celle d'une génération de gens pressés de "réussir": passée de Mao Mai 68, le premier film de Goupil "Mourir à 30 ans", -la scène où on voit Maurice Najman traiter Mitterrand de salopard dans la cour de récré. Passée donc de Mai 68 aux Rolls du pouvoir : celles qui font Pin-Pon. Pleines de conseillers obéissants. Ovalisants. Sacrifiant toute vie personnelle pour leur héros, “EM” (Emmanuel Macron), dont tu aurais soi disant "l'oreille"(sic) . Par des téléphones, te permettant de le joindre à toute heure du jour et de la nuit....
Ni droite ni gauche, mais renégat comme toi, apostasiant toute utopie généreuse au service des plus faibles. Légitimé par Macron, qui fait semblant d'écouter tes sottises. Mais prêt à continuer 20 ans sous la droite, pourvu que le sieur soit de l’OTAN. Exhibant ton titre de porte-flingue, petit marquis idéologique du Capital pour unique décoration.
Tu fais partie de ces nouveaux bourgeois sans scrupules, uniquement préoccupés d'occuper la place de feu le grand Jean-Paul Sartre, dont tu envies le pouvoir, la légitime renommée mondiale, à défaut d'égaler la puissance créatrice, cristalline, la simplicité adamantine de "L'être et le néant".
On n'a pas oublié ces articles s'offusquant du "silence des intellectuels", tant sous la gauche que sous la droite. Et il faudrait ajouter : sous le “ni droite ni gauche” de Macron. C'était et c'est le silence des gamelles bien remplies, peuplé du goinfrement d'artistes allés à la soupe, satisfaisant leurs grossiers appétits, se goinfrant des milliards des subventions publiques. Faire un film (dépolitisé) aujourd'hui sur Mai 68 n'est donc nullement un retour à l'innocence originelle : juste un clin d'oeil reconnaissant à ce qui t'a permis de te remplir la mangeoire...!
Tu as déserté ta place d'intellectuel critique pour une poignée de dollars. Rassures-toi : le silence des intellectuels, y compris des intellectuels bourgeois, hier encore un peu critique, te berce dans un cocon de douceur et d’irresponsabilité.
Tu donnes raison à Marcel Jouhandeau lançant aux manifestants de Mai 68 : "Rentrez chez vous ! Dans dix ans, vous serez tous notaires...! "
Manu racle les fins de tiroirs nauséabonds pour justifier sa médiocrité la fin des hommes d’honneur