Répression des manifestations contre la "réforme" des retraites. Le régime ressemble de plus en plus à celui de Louis Bonaparte tel que décrit par Marx. Une dictature mise en place contre le peuple grâce au coup de force d'un lumpenprolétariat appointé et casqué dont l'unique fonction - et l'unique horizon - est de briser toute résistance. Le maigrelet à costard pense qu'on peut tordre une nation pour lui donner la forme désirée, celle de la soumission. Ce qu'il ignore c'est que la nation n'est pas malléable mais élastique et qu'elle lui reviendra en pleine face. Si la somme de tous nos mépris pouvait se cristalliser et lui retomber dessus, le triste sire à braguette fouinée et à sourire niais éclaterait en mille éclats de verroterie tout comme ses sbires suiveurs, profiteurs, arrogants et inconsistants.
Mais pour qui se prennent-ils donc ? Comme si les urnes tourneboulées, tournicotées et tournenculées pouvaient justifier leur coup d'État permanent !
Mais qu'ils s'en aillent, qu'ils disparaissent, que la Providence les renverse, les éparpille, les chasse à coups de jets puissants comme des résidus de poissons morts, que la mer, cette infatigable avaleuse de détritus les engloutisse dans un rot abyssal et les entraîne au loin, en lame de fond irrépressible, vers quelque fosse océanique où la pression les aplatira, les réduira à rien, c'est-à-dire à ce qu'ils sont et qu'ils n'ont jamais cessé d'être.
A rien.