Les 330,9 millions, au titre du financement de la vie politique, permet à Macron d'acheter des élus de "Gôche", préférant se taire plutôt que de perdre le fromage de l'argent public !
Article rédigé par Monika Karbowska et Brigitte Bouzonnie
1°)- Monika Karbowska : Remy Herrera, chercheur au CNRS, marxiste, exige le pass sanitaire pour une conférence à la Sorbonne !
Comment ces intellectuels, qui se disent communistes, peuvent se regarder dans la glace alors qu'ils violent si brutalement la Constitution, les droits de l'Homme, tous les principes humanistes en discriminant sans vergogne des citoyens au nom d'une prétendue pureté sanitaire ?
Comment ce chercheur peut encore après ca se dire marxiste?!
Comment peut il prétendre parler au nom de l'émancipation de l'individu, de la fin de l'exploitation de l'Homme par l'Homme?
Comment peut il sans honte exploiter les citoyens discriminés qui payent les impôts publics pour entretenir son Centre de Recherche public CNRS, ainsi que la Sorbonne Université publique?
Comment se fait-il que aucun intellectuel de gauche ne proteste quand la Sorbonne viole ainsi la Constitution, l'égalité devant la Loi, l'égalité d'accès au services publics, le droit à l'éducation, la culture, au débat politique et scientifique ?
Comment ces gens là peuvent ils justifier cette abomination qu'est le "pass sanitaire" et appliquer une telle discrimination ?!
2°)- Brigitte Bouzonnie : Ou Monika, tu as raison de t’interroger sur le lâche ralliement des communistes à l’obligation vaccinale tueuse déguisée. Le pire, c’est que Herrera a rédigé un livre, que je possède dans ma bibliothèque, intitulé : “EN LUTTE. Les résistances populaires de 1981 à aujourd’hui”, éditions critiques, 2020. L’auteur relate les grèves de 1995, le référendum de 2005, la mobilisation contre la loi Khomri, etc…Herrera ferait bien d’en prendre de la graine, s’imprégner de l’esprit de scission cher à Gramsci, ce qui lui permettrait de regarder de façon critique le triste génocide social (casse du code du travail, explosion du chômage en 2020), que nous vivons depuis 2017, avec l’arrivée par fraudes abyssales de Macron à l’Elysée. Ce qui lui permettrait aussi de voir comment le confinement, la vaccination obligatoire déguisée, etc. n’ont d’autre but que de “nous briser psychologiquement”(sic), pour reprendre une analyse lucide de Noam Chomsky.
Oui, Herrera a besoin de s’acheter une bonne paire de lunettes anti reflets, pour comprendre la société française telle qu’elle véritablement est en 2021 : et non pas, telle que les médias menteurs nous la vendent : chômage et pauvreté de masse qui explosent, avec un million de chômeurs supplémentaires, rien qu’en 2020. 15 millions de dépressions nerveuses en 2020. Chacune, chacun soumis à l’injonction du pass sanitaire scélérat, rien que pour prendre le train et aller dans sa famille…!
Mon hypothèse est la suivante. La seule explication possible de ce ralliement honteux des communistes au pass sanitaire et au camp mondialiste, qui nous l’impose dictatorialement, tient à leur crainte de ne pas perdre l’argent au titre du financement de la vie politique. En plus de leur traitement, les députés communistes reçoivent une somme au titre de ce dispositif :
- en fonction du nombre de députés à l’Assemblée Nationale
-En fonction du pourcentage obtenu aux élections législatives.
En 2018 et selon une source Wikipedia, le montant global donné aux partis politiques a été de 66,180 millions d’euros, soit plus de 330,9 millions en cinq ans, durée de la législature.
Soit, 22 millions d’euros pour la seule France insoumise (source : Wikipedia). Le PCF doit avoir à peu près la même somme.
Cet argent est beaucoup plus que de l’argent pour payer les affiches. Il permet à Macron “d’acheter” sa politique anti sociale et sa dictature sanitaire. Voilà pourquoi les communistes, députés et idéologues au service du parti filent doux, afin de ne pas perdre la manne financière !
Donc Monika, là où je ne suis pas totalement d’accord avec toi, c’est que tu sembles en faire un problème personnel, du au seul Herrera. C’est d’abord un problème politique, qui fait que nous avons une opposition achetée et corrompue.
Une seule solution : comme le demande notre programme du rassemblement “Pouvoir au Peuple”, il faut absolument supprimer les députés et les sénateurs. Faire de la vie politique une vie gratuite ou juste rémunérée à hauteur de 120% du SMIC.
3°)- Rémy Herrera
21 février 2016 | Dans la catégorie: Biographie
Né en 1966 à Grenoble, de nationalité française, Rémy Herrera est économiste, chercheur au Centre national de la Recherche scientifique (CNRS).
Diplômé d’École supérieure de Commerce (1988), de l’Institut d’Études politiques de Paris (1990) et de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne (maîtrise de philosophie [1994] et doctorat d’économie [1996]), habilité à diriger des recherches à Paris 1 (2002), il dirige des thèses de doctorat au Centre d’Économie de la Sorbonne.
Il a commencé par travailler dans l’audit financier (1987-1988), au Secrétariat général de la Défense nationale (SGDN [service militaire], 1992), puis à l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE, 1992-1997) et pour la Banque mondiale (1999-2000). Il a siégé au Comité national du CNRS (2000-2005) et au Conseil scientifique de Paris 1 (2001-2002, 2005-2006). Il a présidé un comité d’experts de l’Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement supérieur (AERES, 2011).
Il a enseigné dans diverses Universités françaises (Paris 1 [1993-2013], en particulier) et étrangères, notamment la Faculté de Sciences sociales d’Alep (1998), l’Université du Caire (1999-2000) et à l’Université Complutense de Madrid (2009-2013).
Il est ou a été associé à l’Union of Radical Political Economics (New York), l’International Initiative for Promoting Political Economics (Londres), la Sociedad de Economía Política Latinoamericana (São Paulo), l’Asociación Nacional de Economistas de Cuba (La Havane) et le Forum du Tiers-Monde (Dakar). Il a été l’un des coordinateurs du Forum mondial des Alternatives (FMA), ainsi qu’expert conseiller de programmes de recherche internationaux à la Chūbu University (Nagoya) et à la Lingnan University (Hong Kong).
Il travaille régulièrement avec le Centre Europe – Tiers Monde (Genève), l’appuyant dans son rôle consultatif auprès du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies (ONU).
Contact :
CNRS UMR 8174 – Centre d’Économie de la Sorbonne
Maison des Sciences économiques de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne
106-112 boulevard de l’Hôpital – 75013 – Paris – France
Courriel : herrera1@univ-paris1.fr