Remarques de Jean-Michel Moriset à mon article : "Covid-19 : une guerre bioterroriste scandaleuse voulue par Fauci, l’armée us, la CIA, les chinois du labo P4, les industries pharmaceutiques"
Excellentes remarques rédigées par Jean-Michel Moriset sur le rôle du "docteur" Shi Zhengli, réalisant un gain de fonction du Covid.
Sur la collaboration de la France avec le laboratoire P4 de Wuhan et sa responsabilité dans l'origine du Covid-19, tu as oublié de parler de l'honorable docteur Shi Zhengli. Elle obtint en juin 2016 la Légion d'honneur et la médaille du mérite, remises par l'ambassadeur de France à Pékin, qui se déplaça spécialement pour elle dans le Hubeï.
Pourquoi obtient-elle ces titres honorifiques de la France ? Sans doute parce qu'en 2015, Shi Zhengli, ancienne doctorante de l'université de Montpellier, a publié un article racontant une réussite dans le gain de fonction sur un coronavirus de chauve-souris : elle a réussi avec Ralph Baric (pote de Fauci), professeur américain, grand maître du gain de fonction, à insérer une protéine Spike dans un virus de la famille des SarsCoV : ajout lui permettant d'infecter des cellules humaines...
Quel rôle a joué l'Institut Pasteur de Shangaï dans ces travaux est une question qui mériterait d'être posée quand on sait le passé sulfureux de l'Institut Pasteur dans la fabrication d'armes biologiques en France...
A noter que la Légion d'honneur et la médaille du mérite décernées à Shi Zhengli par l'ambassadeur Maurice Gourdault-Montagne en juin 2016 ne figurent pas sur sa fiche Wikipédia. http://en.hubei.gov.cn/news/newslist/201606/t20160620..
P. S. : La guerre biologique. Aventures françaises - Éditions Matériologiques
La Guerre biologique. Aventures françaises est le premier ouvrage de synthèse sur les programmes de guerre biologique français. En mettant en évidence une genèse conceptuelle complexe et toujours secrète, Etienne Aucouturier montre que la dissociation institutionnelle contemporaine entre les armes chimiques et biologiques ne reflète qu’un projet, celui de doter la France des moyens de cibler sélectivement le vivant, en effectuant des frappes littéralement chirurgicales, au moyen de poisons ou d’agents pathogènes.
De l’invention des aérosols microbiens avant la Première Guerre mondiale aux derniers essais d’armes chimiques dans le désert algérien, dans les années 1970 après les accords d’Évian, il documente avec précision les recherches scientifiques et techniques menées en vue d’atteindre ce but de guerre. Mais il fait aussi état d’interactions constantes entre la sphère de la recherche biomédicale civile et la sphère militaire, en France, au XXe siècle, en retraçant parallèlement l’histoire des débats, entre politiciens, militaires et scientifiques, autour de la guerre biologique. Aspect important de la stratégie militaire des trois dernières Républiques, celle-ci fut discutée aux plus hauts niveaux de l’État français et des hiérarchies scientifiques et militaires. Ces interactions, qui se sont déroulées dans le plus grand secret, manifestent une forme d’entente secrète entre des institutions biomédicales et la stratégie militaire françaises. Ce livre la décrit, à l’aide d’un grand nombre de documents d’archives, devenus difficilement consultables.
En inversant l’ordre de l’analyse courant – qui dissocie les armes chimiques et biologiques – et en se focalisant sur le but recherché par les militaires – de cibler sélectivement le vivant –, il nous fournit aussi un appareillage conceptuel dynamique, historiquement justifié, qui permet d’envisager autant que de craindre les formes futures de la guerre biologique.