1°)- Erwan Castel : En France (et ailleurs) les populations dans leurs colères commencent enfin à rejeter le système qui les asservit plutôt que de céder à la paresse d'un simple "dégagisme" de sa marionnette du moment.
Les manifestations Gilets jaunes et Anti pass ainsi que les records d'abstention observés lors des derniers scrutins électoraux démontrent bien.que c'est l'ensemble de la classe politique qui est rejetée par des citoyens de plus en plus nombreux à comprendre que l' "alternance" politique, dont se vantaient encore il y a peu certains politologues serves, n'est qu'une vaste fumisterie pour maintenir les peuples entre les barrières droite et gauche du même enclos liberticide.
Même si on peut déceler chez "Jupiter" une mégalomanie de monarque, il n'y a pas à proprement parlé de "macronisme" mais juste un gouverneur de France, nommé par le système grâce à un étatisme collabo agitant les valeurs pourtant trahison depuis toujours en république française.
Macron, comme tous ses prédécesseurs ou prétendants "de droiche ou de gaute" au trône du gouverneur ne fait que continuer l'application, dans un absolutisme débridé qu'impose l'imminence d'un nouveau crack boursier, de la feuille de route de la ploutocratie internationale.
Cette ploutocratie, après une phase archaïque millénaire, rampante et bourgeoise sort depuis un demi siècle de sa chrysalide nationaliste pour espérer, par une extension du chaos organisé, se répandre sur une échelle mondialiste.
Les deux faces de ce pouvoir qui asservit les peuples depuis des siècles sont le Capital et l'Etat, et la crise qui le ronge progressivement depuis le premier choc pétrolier a fait aujourd'hui tomber définitivement les masques de sa mascarade consumériste pour revenir à un totalitarisme politique plus direct et franc qui tente par des contre crises de redémarrer le système en panne comme le prouve par exemple la chute des taux de profit jusqu'à être négatifs.
Face à cette mondialisation monothéiste en faillite de la pensée, de l'économie, de la culture de la politique etc qui se jette dans une fuite en avant dictatoriale il ne reste que la résistance d'une vision multipolaire du monde qui bien qu'imparfaite, protège le mieux les diversités des communautés humaines et leurs libertés identitaires.
Erwan Castel
2°)-Brigitte Bouzonnie : Si, il existe un Macronisme, qui fait de la Macronie un système à part.
2-1°)-Macron est arrivé par pures fraudes abyssales à l'Elysée. Le soir du premier tour ( 23 avril), il était entre 6 et 9% des suffrages. Il a du siphonner toutes les autres listes pour se hisser à 23%. Ca, c'est tout de même original par rapport à l'élection de Sarko ou de Hollande.
2-2°)- La férocité, la sauvageries avec laquelle il a réprimée les courageux Gilets Jaunes est une autre (triste) marque distinctive.
2-3°)-Le Covid est une création en laboratoire sino-franco-américaine. Dans la pandémie mondiale, guerre bactériologique de basse intensité, dans l'épidémie française que nous subissons depuis le dernier trimestre 2019, Macron a une responsabilité cardinale !
3°)-Erwan Castel : il est effectivement responsable mais en tant qu'exécutant remplaçable d'une politique systémique exponentielle dont il n'est que la partie émergée de l'iceberg. Demander son départ c'est logique et bien, mais s'arrêter à ce dégagisme électoral, sans détruire le système étatique qui permet à la ploutocratie de maintenir ad vitam æternam des laquais sur le trône, ne sert absolument à rien.
4°)-Brigitte Bouzonnie : Je souhaite son départ dès maintenant, sur pression du Peuple réuni par millions dans la rue : sans attendre telle ou telle fausse échéance électorale.
Je ne suis pas d’accord pour réduire Macron à une simple analyse fonctionnaliste, faisant de lui un simple produit du système. Comme dans la chanson de Brassens “La guerre de 14-18”, “il a son petit mérite (personnel), au garde à vous j’le félicite”. Bien sûr celle de l’an 40 ne m’a pas tout à fait déçu, elle fut longue et massacrante, et je ne crache pas dessus, mais mon colon, celle que je préfère, c’est la guerre de 14-18…”(sic).
Pour dire les choses sobrement, il a des problèmes psychiatriques, que les autres (Sarkosy, Hollande) n’avaient pas. Le Capital nous a mis un fou en guerre ouverte contre le Peuple : c’est la pire situation dans laquelle nous puissions être.