10 Propositions sociales du programme du Rassemblement Pouvoir au Peuple (version longue)
Version n°2 : Propositions sociales rédigées par Brigitte Bouzonnie
Voici la version longue des 9 propositions sociales du programme Pouvoir au Peuple (27 pages).
La table des matières est :
-Introduction : vie, mort et résurrection de la question sociale en France.
9 Propositions sociales du Programme Pouvoir au Peuple :
*Proposition n°26 : Pouvoir au Peuple crée des millions et des millions d’emplois, afin de lutter contre le chômage et la pauvreté de masse, qui sont sa priorité numéro une. Son objectif est de parvenir à l’objectif zéro pauvre zéro chômeur
*Proposition n°27 : Pouvoir au Peuple demande des augmentations très importantes de salaires, afin de contre-carrer la baisse gigantesque des salaires réels observée depuis les années 1980
*Proposition n°28 : Pouvoir au Peuple lutte sévèrement contre les inégalités abyssales de revenus constatées en France
*Proposition n° 29 : Pouvoir au Peuple crée un nouveau revenu minimum d’un montant de 1200 euros par lois.
*Proposition n°30 : Pouvoir au Peuple crée un nouveau code du travail, créant du « mieux-disant social », c’est-à-dire une situation plus favorable que la législation actuelle.
Proposition n°31 : Pouvoir au Peuple se bat, afin que le Peuple français recouvre la liberté totale du droit de manifester :
*Proposition n°32 :Pouvoir au Peuple demande un droit de véto au comité d’entreprise, afin de contre carrer les plans sociaux de l’employeur
Proposition n°33 : Pouvoir au Peuple lutte de façon opiniâtre afin de ramener l’âge de la retraite à 60 ans, pour bénéficier d’une pension à taux plein
*Proposition n°34 : Pouvoir au Peuple demande un grand débat afin que la question sociale redevienne question numéro une du débat public
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Partie 1 : Introduction : vie, mort et résurrection de la question sociale
Pouvoir au Peuple souhaite expliquer comment on est passé du compromis social de 1945, faisant pendant 38 ans de la question sociale la problématique numéro partagée par tout le champ politique, au triomphe actuel des seules questions sociétales : succès du féminisme petit-bourgeois du Collectif MeToo. Du Racialisme : les noirs mieux que les blancs. De la pensée woke. Importance des « trans », etc. Et de la mise au rancart de la question sociale renvoyée dans le cimetière des questions ignorées, refoulées du débat politique.
Pouvoir au Peuple définit la question sociale comme le souci de donner un emploi à chacun, afin de lui assurer une sécurité économique minimale. Comme la volonté de relever les salaires de tous les salariés de façon globale, au même niveau voir plus que celui de l’inflation, grâce au retour de l’échelle mobile. Donner des aides sociales et un revenu minimum aux plus démunis, y compris aux jeunes de moins de 25 ans. Réduire de façon importante les inégalités sociales par un écart maximal de 1 à 6 des revenus.
En 1945, les résistants sont victorieux des allemands, et rédigent le programme du Conseil National de la Résistance. Le patronat français est affaibli pour avoir collaboré avec les allemands. Dans ce contexte est voté en France de nombreuses mesures sociales que l’on appelle : le compromis de 1945.
Le Ministre du Travail communiste Ambroise Croizat est à la manœuvre. Son biographe notre ami hélas décédé Michel Etiévent écrit sa biographie : « Ambroise Croizat ou l’invention sociale », édition GAP, 1999.
Ambroise Croizat est un fils d’ouvrier né dans la Cité des Maisonnettes de Notre-Dame-de-Briançon en Savoie. Il est militant CGT. Responsable de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie-CGT, initiant et menant les luttes de son secteur. Il parcourt la France, gagnant sa vie en vendant La Vie Ouvrière. En 1936 il devient député communiste de Paris. Pendant la guerre, il est résistant. Et connait les affres du bagne à Alger de 1939 à 1943. Il rédige le volet social du futur Conseil National de la Résistance. En 1945, il devient Ministre du Travail du gouvernement du Général De Gaulle.
Ambroise Croizat impose cinq réforme majeures :
-La réforme établissant une sécurité sociale en France
-La création des comités d’entreprise avec droit de regard consultatif sur la vie économique de la structure le 22 février 1945.
-La retraite par répartition.
-Le relèvement substantiel des bas salaires.
-La création d’un véritable service public de l’emploi, on parlait alors de « service de la main d’œuvre », dont on sort avec un vrai poste de travail en Contrat à Durée Indéterminée. L’ambiance régnant dans ce service de la main d’oeuvre est sympathique et bon enfant : rien à voir avec Pôle emploi actuel.
Ses réformes, il les impose parce que les patrons sont affaiblis par leur collaboration éhontée avec les nazis. Mais aussi, il faut le savoir, parce que les militants communistes résistants conservent leurs armes non remises à la Libération. Surtout dans le nord de la France. Ces armes sont très importantes : elles créent un rapport de force silencieux : les patrons n’ont nullement envie de céder et d’appliquer les réformes sociales de Croizat. Mais ils savent que s’ils refusent, les communistes les obligeront à le faire avec leur carabine. Comme dit Pierre Bourdieu : il n’y a pas de loi sociale sans mouvement social préalable, qui ouvre un nouvel espace des possibles.
Ambroise Croizat n’est pas le seul à s’intéresser à la question sociale : c’est le cas aussi de l’Abbé Pierre, ex député MRP, célèbre pour son appel de l’hiver 1954. C’est lui qui fait construire les premières maisons Emmaüs pour les sans-abris, où il fait 13 degrés : on se reportera à l’excellent livre rédigé par Denis Lefebvre : « les combats de l’Abbé Pierre », édition Cherche-Midi, 2011). Pierre Mendès-France, président du Conseil en 1955, a aussi un programme politique très social. Jean-Edouard Jeanneney, ministre du travail centriste en 1968. Georges Pompidou, qui ne dort plus la nuit en 1967, parce qu’il y a 400 00 chômeurs. Il demande un rapport à François-Xavier Ortoli et Jacques Delors, membre du Commissariat général au Plan. Ce rapport qui propose des créations d’emplois, sert de matrice à tous les accords de branches professionnelle du moment : sidérurgie, chimie, …Résultat : le chômage diminue à 50 000 demandeurs d’emploi en 1968.
Autre initiative de Pompidou : il adopte l’échelle mobile, c’est-à-dire l’augmentation des salaires automatique dès que l’inflation atteint. Dans son livre intitulé : « Les hauts revenus en France au XXème siècle », édition Pluriel, 2001, Thomas Piketty montre comment les hauts revenus sont imposés à 40% de leurs revenus. Et surtaxés chaque année à titre exceptionnel, entre 1960 et 1980, toujours au titre de l’impôt sur le revenu. Cette majoration peut aller de +7,5% à +25%. C’est grâce à ces majorations que le Gouvernement Pompidou peut financer une politique de hausses salariales pour toute la population au travail. Aujourd’hui, le taux d’imposition est à peine de 21%, selon Alternatives Economiques.
Le célèbre Programme Commun signé en 1972 par Georges Marchais et F. Mitterrand prévoit de nouveaux droits aux travailleurs, la retraite à soixante ans, un relèvement des salaires, même une forme d’autogestion dans les entreprises etc…
On le voit : entre 1945 et 1983, la question sociale est considérée par tous les partis politiques de droite et de gauche comme la question numéro une. C’est l’époque, où les enfants des classes populaires, pensent à juste titre, qu’ils auront une vie meilleure que celle de leurs parents.
Arrive la contre révolution conservatrice libérale des années 1980. Afin de lutter contre leur taux de profit en chute libre, la Bourgeoisie décide de l’ouverture des frontières et de la mondialisation féroce des échanges. Résultat : le capitalisme mondialisé occidental génère un chômage et une pauvreté de masse d’une ampleur inouïe : 1 million de chômeurs en 1980. 2 millions en 1988. 3 millions en 1997. 6,5 millions aujourd’hui selon la DARES. 15 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté selon mes calculs. L’écart entre les salaires passe de 1 à 20 dans les années 1960 à un écart de 1 à 400 aujourd’hui
Le succès de Reagan et Thatcher aux Etats-Unis et Grande –Bretagne est recopié en France par Mitterrand, grand ami de Thatcher. A compter de 1983, les « socialistes » imposent au Peuple français l’austérité à vie, et la suppression de l’échelle mobile : c’est à dire l’indexation des salaires sur les prix.
Les relations particulières Mitterrand/Jean-Marie Le Pen
La vérité est que Le Pen père et Mitterrand entretiennent des relations particulières. Comme écrit Thierry Meyssan : « le président François Mitterrand est issu du Parti socialiste. En réalité cet homme a débuté comme collaborateur des nazis. Il est décoré pour cela par le maréchal Philippe Pétain, mais parvient à le faire oublier. Il n’a pas évolué dans ses opinions, mais les a développées parallèlement à ses nouvelles. Il n’a jamais rompu avec ses amis d’extrême-droite. L’un d’entre eux est son directeur de campagne lors de son élection à la présidence de la République et le suivit discrètement à l’Élysée : François de Grossouvre. Mitterrand mène une vie comparable à celle d’un schizophrène : il a même deux familles, une femme socialiste et une autre d’extrême-droite. C’est une personnalité d’extrême-droite à la tête de la gauche unie.
Arrivé au pouvoir, Mitterrand prend en main une fédération de chapelles néo-fascistes, le Front national (FN). Ce minuscule parti a été créé sur instruction du général De Gaulle. Il s’agissait pour lui de rassembler ce qui restait des collaborateurs nazis et des terroristes de la guerre d’Algérie sous les yeux des services secrets. Après l’assassinat du chef du FN, François Duprat, un agent patenté des services secrets en Afrique, il est remplacé par Jean-Marie Le Pen, député. Jean-Marie Le Pen a la charge de rassembler toutes les chapelles d’extrême-droite et de veiller à ce qu’elles n’intentent rien de préjudiciable à la République (cf article rédigé par Thierry Meyssan : Les français ne se parlent plus, 12 juillet 2022, Réseau Voltaire).
Mitterrand commence à le financer avec les fonds secrets de l’Élysée, via un compte bancaire suisse »(sic) (Les français : citoyens ou simples électeurs ?Réseau Voltaire).
De façon cynique, Mitterrand autorise en 1984 Jean-Marie Le Pen, Président du Front National, dont il partage les idéed’extrême-droite, à passer à la télévision. On rappelle que le Front National a obtenu 0,75% des voix en 1974. Et n’a pu présenter de candidats en 1981, faute d’avoir obtenu les 200 signatures nécessaires, analyse Thierry Blin dans son livre : l’Invention des sans-papiers, édition Presses Universitaires de France, 2010. Ce qui montre combien ce groupuscule politique n’est pas représentatif du corps social français, ni de ses problèmes de fin de mois.
Le Pen père impose sa problématique du primat français/étranger :
Pourtant, et comme explique avec lucidité le sociologue Pierre Bourdieu dans son livre : Propos sur le champ politique, édition Presses Universitaires de Lyon, 1998, Le Pen père impose sa nouvelle opposition français/étrangers en lieu et place de la vieille opposition riches/pauvres. Voilà ce que Pierre Bourdieu écrit :
« Personne ne peut contester que tout le champ politique français, y compris le PS, le PC… a été transformé par l’existence de Le Pen. Il n’y a pas de politique qui n’ait pas accepté, reconnu en fait l’existence de Le Pen, en réagissant aux propositions de Le Pen : par exemple, en substituant, - chose très grave mais qui est passée inaperçue- à l’opposition riche/pauvre, qui était fondamentale dans la politique, l’opposition national/étranger » (sic) page 118.
On n’a pas oublié le propos de Fabius, le même qui a liquidé les fiefs industriels du nord et de l’est de la France, provoquant une explosion du chômage de masse, lorsqu’il était Premeir Ministre de Mitterrand : « Le Pen pose de bonnes question mais apporte de mauvaises réponses » : soit une façon d’accepter le nouveau clivage étranger/français.
S’il avait été un responsable de gauche sincère, il aurait dit à Jean-Marie Le Pen : « votre question est certes intéressante. Mais moi je me bats pour que les salariés aient de meilleures fins de mois. C’est la question sociale qui doit primer et non la question raciale »(sic). Au lieu de quoi, il accepte du même coup le dynamitage de la question sociale voulue par Le Pen père, pourtant très minoritaire dans l’opinion.
Et comme le dit très bien Pierre Bourdieu, cette mise à mort de la question sociale est passée inaperçue dans les têtes et dans les cœurs.
La fin du « partage » de la valeur ajoutée et de l’idéologie politique du « partage » :
Pendant les « 30 Glorieuses », le Peuple français a eu droit à un certain « partage de la valeur ajoutée » entre le facteur Travail et le facteur Capital. Tandis que l’idéologie du partage était validée par tous les partis politiques. Le Peuple français a eu des bribes de la croissance. Entre 1959 et 1979, les salaires augmentaient en moyenne de +2,25% par an. Mais avec le succès de la contre-révolution mondialiste occidentale, à compter des années 1980, les augmentations de salaires se tassent : entre 1980 et 2018, elles sont à peine d’1% par an. Résultat : dans le partage de la valeur ajoutée, le travail perd dix points par rapport au Capital.
Comme dit Alain Accardo : « Le partage de la valeur ajoutée dans les années 1960 était une façon pour le système capitaliste de procéder à de nécessaires redistributions, sans lesquelles le mouvement social deviendrait explosif, et risquerait de coûter plus cher au classes dominantes », (type Mai 68). Aujourd’hui, avec la fin de l’URSS et de tout projet révolutionnaire, « comme on est passé du Deux (capitalisme/communisme) au UN(capitalisme) », comme dit Alain Badiou dans son livre : Notre mal vient de plus loin. Penser les tueries du 13 novembre, édition Fayard, 2016 : eh bien, il n’y a plus de partage de la valeur ajoutée, sauf sous forme de salaire au mérite.
Et Accardo d’ajouter : « les inégalités sociales, liées à l’appartenance de classe, sont si bien acceptées, si peu discutées, qu’on en arriverait presque à croire qu’elles sont naturelles » (sic). « Le petit-bourgeois préfère être petit dans le camp de la Bourgeoisie, que chez le Peuple ». Si Sartre estimait « qu’il ne faut pas désespérer Billancourt », « la Classe ouvrière n’a cessé de perdre son rayonnement et sa capacité à mobiliser de l’énergie sociale autour de son projet émancipateur révolutionnaire, au profit d’une petite-bourgeoisie, qui voit de renforcer ses perspectives d’ascension sociale au sein du système »(sic).
(cf son ouvrage : « Le petit-Bourgeois gentilhomme. Sur les prétentions hégémoniques de la classe moyenne », édition Agone, 2009.
A compter des années 1980, on assiste à une baisse gigantesque des salaires réels :
Mais ce n’est pas tout : comme analyse Madame Annie Lacroix-Riz dans sa vidéo intitulé : « les parades du patronat à la baisse tendancielle du taux de profit » : « on assiste à une baisse des salaires réels massives. La redistribution par le budget de l’Etat permet de donner notre argent des impôts aux seul riches : par exemple le CICE. La pression gigantesque sur la masse salariale freine la baisse du taux de profit. Il en résulte un appauvrissement de strates sociales qui, jusque-là vivaient très bien. Un professeur certifié, qui gagnait 2 SMIC dans les années 1960 ne gagne plus aujourd’hui qu’1,20 SMIC. Comme dit de façon cynique le patron de Peugeot : il n’y a pas de limite à la baisse du coût de production (coût du travail). De plus, le Peuple français n’a plus d’organisation de défense, comme il a pu en avoir après-guerre ( PCF, CGT)» (sic). Et on ajoutera : le Peuple subit le reflux des espérances révolutionnaires post-68 ardes. La domination du capital est totale.
Le retour de la question sociale comme question numéro une du débat politique
Naturellement, Pouvoir au Peuple conteste catégoriquement la légitimité du clivage français/étrangers imposé dans les années 1980, à des fins de désorienter les consciences. Renvoyer dans les limbes de l’impensé la question sociale jusque-là numéro une dans les têtes et les cœurs. De la même façon, Pouvoir au Peuple conteste catégoriquement le primat des seules questions sociétales : féminisme petit-bourgeois du Collectif MeToo. Racialisme. Pensée woke. Importance des « trans », etc. Tandis qu’est mis au rancart la question sociale renvoyée dans le cimetière des questions ignorées, refoulées du débat politique.
En accord avec la pensée du grand Ambroise Croizat, Pouvoir au Peuple veut refaire de la question sociale la question numéro une du champ politique français, qui doit réoccuper le centre du jeu politique pour le bien de tous.
Tel est l’objet des 9 propositions sociales du Programme Pouvoir au Peuple ci-dessous
Partie 2 : Pouvoir au Peuple se bat pour obtenir 10 propositions sociales structurelles
Proposition n°26°)- Pouvoir au Peuple lutte frontalement contre toute le chômage et la pauvreté de masse, priorité numéro une de son Gouvernement. Il créé des millions et des millions d’emplois, afin de parvenir à l’objectif zéro pauvre zéro chômeur
Notre politique est de créer des millions et des millions d’emplois. Parvenir à résorber 6,5 millions de chômeurs et 15 millions de pauvres. Et atteindre l’objectif « zéro chômeur zéro pauvre ».
A)-Constat : depuis les années 1980, on assiste à une explosion inédite, considérable, massive du chômage et de la pauvreté en France.
Comme écrit Alain Badiou : "Il y a une férocité de la Bourgeoisie quand elle se sent libre. Ils veulent nettoyer tout ça vraiment. Et ils prennent exemple sur l'Allemagne. En France les réactionnaires ont toujours suivi l'exemple de l'Allemagne. Or là-bas je le redis, 30% de la population est en état de grande pauvreté. Il faut le savoir. Il y a une pauvreté allemande massive, de type américain. Est-ce que les gens, ici, les gens ordinaires se rendent-ils compte que c'est à ça qu'on veut les amener ?" (sic) (Eloge de la Politique, édition Café Voltaire-Flammarion, 2017)
L'Histoire jugera sévèrement les années 1980-2023, notamment le double quinquennat Macron. Elle condamnera sans appel les tristes années d'hiver infligées au Peuple français, occupé uniquement de survivre. Si, depuis plus de quarante ans, les médias aux ordres ne disent que des mensonges, la grande Histoire dira la Vérité sur tous les Présidents compradore (traitres), qui se sont succédés depuis 1981, notamment le triste Mitterrand. Et Macron, Président félon, arrivé à l’Elysée grâce à des fraudes massives, en ponctionnant toutes les autres listes : y compris les petites listes de François Asselineau de l’UPR et de Philippe Poutou du NPA. Macron agent de la CIA, placé par cette dernière à l’Elysée. Macron, agent des élites économiques et politiques américaines, dont la seule tâche est de faire de la France une petite colonie insignifiante au seul service des Etats-Unis. Elites économiques et politiques américaines, dont la seule volonté est de rayer la France des pays qui comptent. Après tout, notre pays n’est-il pas passé de la quatrième place mondiale sous Pompidou à la 47ème place mondiale sous Macron, « tueur à gages du capitalisme américain », comme écrit le Président vénézuélien, Nicolas Maduro. Comme dit Vladimir Poutine : « l’avenir de la France va être bien triste »(sic).
Grâce au Capitalisme mondialisé occidental, dont Macron est la marionnette, les Classes populaires et les petites Classes moyennes sont au fond du trou. Le Peuple français reçoit la pire raclée de son Histoire. Pareilles aux communards tués, puis jetés dans la fosse commune, sur ordre d'Adolphe Tiers. Celle dont Monsieur Tiers a dit qu'on la fusille : Ma France ! Le Peuple français est battu par le totalitarisme du capital monopolistique mondialisé triomphant et arrogant.
Le chômage est une horreur. Le chômage est un crime ignoble. Le chômage est un sadisme effectué sciemment, froidement, chaque jour depuis 40 ans, contre des salariés sans organisation pour les défendre dignes de ce nom, dont on brise le dernier lien social.
- Mise à la rue et déchéance de 400 000 sans-abris.
- 7,2 millions allocataires d'un minima social (chiffre Drees).
- 6,5 millions de chômeurs inscrits à Pôle Emploi (chiffre Dares). 9 millions de chômeurs selon mes calculs.
- 17% des travailleurs pauvres (chiffre Insee)
- 15 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, selon nos calculs
- Les pauvres représentent 30% de la société française, avec les enfants et les conjoints, selon une étude du Secours Populaire.
- 80 % des français qui ont du mal à joindre les deux bouts (enquête Sud Ouest du 1er Mai 2010).
- 10% de l'humanité possède 86% des richesse, quand 50% de la planète ne possède rien du tout..!" (chiffres produits par Alain Badiou dans son livre : "Notre mal vient de plus loin, Penser les tueries du 13 novembre 2015", édition Fayard, 2016).
Honte au capitalisme mondialisé occidental. Honte à la recherche forcenée du profit ! Honte à la baisse gigantesque et sans fin du coût du travail, provoquant notamment des millions de charrettes de licenciements, rien que pour faire monter le cours de la bourse. Une explosion continue du chômage : 1 million de chômeurs en 1980. 2 millions en 1988. 3 millions en 1997. 6,5 millions aujourd’hui selon les chiffres de la DARES. 9 millions selon mes calculs, si on ajoute les 2 millions de chômeurs cherchant un emploi sans l’aide de Pôle emploi, les radiés, etc. De plus et comme dit le regretté Julien Lauprêtre, Président du Secours Populaire, : « la France est recouvert par un ras de marée de pauvreté »(sic).
Paraphrasant l’Abbé Pierre, on peut dire : « la beauté de la France, elle n’est pas dans ses monuments. Elle est d’abord de ne pas avoir de chômeurs et de pauvres, de ne jamais plus avoir de sans logis sur les trottoirs ».
B)-Propositions de Pouvoir au Peuple afin de lutter contre le chômage et la pauvreté : créer des millions et des millions d’emplois. Parvenir à l’objectif zéro pauvre, zéro chômeur :
B-1°)-Pouvoir au Peuple crée 2,5 millions d’emplois dans le secteur secondaire, afin de recréer un secteur industriel relocalisé et digne de ce nom. On rappelle que, depuis 1974, notre secteur secondaire est passé de 25% de la population salariée à 10% de la population salariée, soit la suppression précisément de 2,5 millions d’emplois. L’objectif est que notre nouveau secteur industriel compte de nouveau 25% des actifs français.
B-2°)-Pouvoir au Peuple crée 400 000 emplois dans les hôpitaux : c’est le nombre d’emplois supprimés par les politiques austéritaires successives depuis trente ans. Aujourd’hui, l’hôpital est devenu une coquille vide. L’objectif est de revenir à un hôpital disposant d’un personnel soignant nécessaire capable de bien soigner les malades. Pouvoir au Peuple crée massivement des emplois dans tous les autres services publics : éducation, Pôle emploi, caisses de sécurité sociale...
B-3°)-Pouvoir au Peuple lance aussi un grande loi cadre, visant à lutter frontalement contre le chômage et la pauvreté de masse. Elle est dotée de 500 milliards d’euros. Elle vise à tirer vers le haut 15 millions de français vivant aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Et avec pour objectif, zéro pauvre, zéro chômeur.
Dans le cadre de cette loi, elle crée, sur la base d’un contrat à durée indéterminée rémunéré 120% du SMIC, 3 millions d’emplois dans le secteur associatif et non marchand. Ces emplois seront pris en charge par l’Etat, à hauteur de 80% du cout afférent à l’embauche.
B-4°)-Pouvoir au Peuple crée un nouveau revenu minimum ( voir proposition sociale n°29).,
B-5°)- Pouvoir au Peuple lance un grand plan de relance de l’économie d’un montant de 500 milliards d’euros. Il est de nature à favoriser la création massive et volontariste de millions d’emplois de salariés conclus sur la base de contrat à durée indéterminée.
Proposition n°27 : Pouvoir au Peuple se bat aussi pour des augmentations très importantes de salaires, des retraites, et du montant revalorisé de l’allocation du nouveau minima social. Le retour à l’échelle mobile, c’est-à-dire à l’indexation des salaires sur le coût de la vie. Ainsi qu’un grand plan de rattrapage salarial, afin de contre carrer la baisse gigantesque des salaires réels observée depuis les années 1980.
A)-Constat :
Sur longue période, c’est-à-dire depuis les années 1980, à compter de Mitterrand, et afin de lutter contre la chute du taux de profit du capital, on assiste à une baisse réelle et massive des salaires français avec l’aide de l’Etat totalement contrôlé par le capital, comme le montre l’historienne Madame Annie Lacroix-Riz dans une vidéo intitulée « Les parades du grand patronat à la chute du taux de profit ». En effet, à compter des années 1980, les salaires n’augmentent plus que de +0,7% par an contre +2,25% par an entre 1959 et 1979 (chiffres INSEE).
Cette érosion massive des salaires s’opère en amont et en aval de ce dernier :
a)-On assiste d’abord à une pression gigantesque, forcenée et réitérée du grand patronat sur la masse salariale française. Le coût du travail devient l’épouvantail numéro agité par les patrons : quand bien même les salaires dans la sidérurgie dans les meilleures années n’excédaient pas 5% du coût du capital analyse Madame Lacroix-Riz. Le grand patronat automatise tout ce qu’il peut : autoroutes, supermarchés, etc. Les salariés sont licenciés massivement, ce qui permet d’augmenter le cours de l’action en bourse.
Dans le partage de la valeur ajoutée, le facteur travail perd dix points par rapport au facteur capital.
b)-Mais ce n’est pas tout. Grâce à l‘impôt sur le revenu, chaque année, les salariés sont ponctionnés de leurs revenus au profit du 1% le plus riche. Par exemple, au titre du budget public de l’Etat, 157 milliards sont donnés chaque année en « aides aux entreprises » aux plus hauts revenus. Ils sont pris sur les salaires les plus modestes. Et personne en s’en émeut au sein des organisations syndicales et de la France Insoumise. Pour information, il faut savoir qu’entre 1945 et 1983, le budget de l’Etat permettait de redistribuer d’importante sommes des hauts revenus vers les revenus les plus modestes. En effet, les hauts revenus étaient imposés à hauteur de 40% (chiffre Thomas Piketty), contre 21% aujourd’hui (chiffre Alternatives Economiques). Soit l’exact mouvement contraire ponctionnant les plus riches au profit des plus pauvres, tel qu’il existait dans les années 1960.
B)-Voilà pourquoi Pouvoir au Peuple fait trois propositions de hausse des salaires, retour de l’échelle mobile, diminution de la fiscalité:
-proposition n°32-A (hausse des salaires) : Pouvoir au Peuple se bat pour obtenir une progression substantielle du pouvoir d’achat des salariés. Il exige l’augmentation des salaires directs, dans un premier temps de +20% pour tous les salaires. Aucun salaire ne doit être inférieur à 1500 euros. Il veille à réserver une attention particulière aux bas salaires et aux travaux les plus pénibles.
*Pouvoir au Peuple met en place un grand plan de rattrapage salarial, afin de neutraliser les énormes baisses des salaires réels, hélas subies par la population salariée française, à compter des années 1980. Chaque salarié touchera un capital correspondant au manque à gagner, dont il a été la victime.
Naturellement Pouvoir au Peuple supprime le salaire au mérite : tous les salaires seront revus dans leur globalité et de la même façon.
Pouvoir au Peuple demande aussi l’augmentation des prestations sociales, afin de faire en sorte que les dépenses de santé ne coûtent rien au salarié, chômeur, jeune ou retraité : frais d’hôpital, de spécialiste, de lunettes, etc. : une fois payée la sécurité sociale.
-Proposition 33-B (retour de l’échelle mobile) : Pouvoir au Peuple rétablit l’échelle mobile, c’est-à-dire l’indexation des salaires sur les prix, supprimée en 1983 pour cause de politique de rigueur est rétablie (voir propositions économiques du programme Pouvoir au Peuple°.
-Proposition 33-C (fiscalite) : Pouvoir au Peuple se bat aussi afin que diminue fortement la pression fiscale pesant sur les petits et moyens contribuables, c’est-à-dire sur 90% des salariés gagnant moins de 3500 euros par mois.
Pouvoir au Peuple supprime toutes les aides aux entreprises donnés chaque année dans le cadre du budget public de l’Etat : soit 157 milliards d’euros qui seront affectés aux budgets sociaux du Peuple français.
Pouvoir au Peuple impose à hauteur de 40% les hauts revenus et surtaxe ces derniers de +20% chaque année (voir propositions économiques du programme Pouvoir au Peuple)
De façon générale, Pouvoir au Peuple agit fermement, afin que le budget de l’Etat redevienne un budget redistributeur des hauts vers les bas revenus, tel qu’il existait dans les années 1960/1970.
Proposition n°34 : Le rassemblement Pouvoir au Peuple lutte activement contre les inégalités abyssales actuelle : aujourd’hui, on est passe d’un écart des revenus de 1 à 20 dans les années 1960 à un écart de 1 à 400 aujourd’hui (chiffre Martine Orange).
A)-Constat :
Sur longue période, c’est-à-dire depuis les années 1980, à compter de Mitterrand, et afin de lutter contre la chute du taux de profit du capital, on assiste à une baisse réelle et massive des salaires français avec l’aide de l’Etat totalement contrôlé par le capital, comme le montre l’historienne Madame Annie Lacroix-Riz dans une vidéo intitulée « Les parades du grand patronat à la chute du taux de profit ». En effet, à compter des années 1980, les salaires n’augmentent plus que de +0,7% par an contre +2,25% par an entre 1959 et 1979 (chiffres INSEE).
Cette érosion massive des salaires s’opère en amont et en aval de ce dernier :
a)-On assiste d’abord à une pression gigantesque, forcenée et réitérée du grand patronat sur la masse salariale française. Le coût du travail devient l’épouvantail numéro agité par les patrons : quand bien même les salaires dans la sidérurgie dans les meilleures années n’excédaient pas 5% du coût du capital analyse Madame Lacroix-Riz. Le grand patronat automatise tout ce qu’il peut : autoroutes, supermarchés, etc. Les salariés sont licenciés massivement, ce qui permet d’augmenter le cours de l’action en bourse.
Dans le partage de la valeur ajoutée, le facteur travail perd dix points par rapport au facteur capital.
b)-Mais ce n’est pas tout. Grâce à l‘impôt sur le revenu, chaque année, les salariés sont ponctionnés de leurs revenus au profit du 1% le plus riche. Par exemple, au titre du budget public de l’Etat, 157 milliards sont donnés chaque année en « aides aux entreprises » aux plus hauts revenus. Ils sont pris sur les salaires les plus modestes. Et personne en s’en émeut au sein des organisations syndicales et de la France Insoumise. Pour information, il faut savoir qu’entre 1945 et 1983, le budget de l’Etat permettait de redistribuer d’importante sommes des hauts revenus vers les revenus les plus modestes. En effet, les hauts revenus étaient imposés à hauteur de 40% (chiffre Thomas Piketty), contre 21% aujourd’hui (chiffre Alternatives Economiques). Soit l’exact mouvement contraire ponctionnant les plus riches au profit des plus pauvres, tel qu’il existait dans les années 1960.
B)-Voilà pourquoi Pouvoir au Peuple fait trois propositions de hausse des salaires, retour de l’échelle mobile, diminution de la fiscalité:
-proposition n°27-A (hausse des salaires) : Pouvoir au Peuple se bat pour obtenir une progression substantielle du pouvoir d’achat des salariés. Il exige l’augmentation des salaires directs, dans un premier temps de +20% pour tous les salaires. Aucun salaire ne doit être inférieur à 1500 euros. Il veille à réserver une attention particulière aux bas salaires et aux travaux les plus pénibles.
*Pouvoir au Peuple met en place un grand plan de rattrapage salarial, afin de neutraliser les énormes baisses des salaires réels, hélas subies par la population salariée française, à compter des années 1980. Chaque salarié touchera un capital correspondant au manque à gagner, dont il a été la victime.
Naturellement Pouvoir au Peuple supprime le salaire au mérite : tous les salaires seront revus dans leur globalité et de la même façon.
*Pouvoir au Peuple demande aussi l’augmentation des prestations sociales, afin de faire en sorte que les dépenses de santé ne coûtent rien au salarié, chômeur, jeune ou retraité : frais d’hôpital, de spécialiste, de lunettes, etc. : une fois payée la sécurité sociale.
-Proposition 27-B (retour de l’échelle mobile) : Pouvoir au Peuple rétablit l’échelle mobile, c’est-à-dire l’indexation des salaires sur les prix, supprimée en 1983 pour cause de politique de rigueur est rétablie (voir propositions économiques du programme Pouvoir au Peuple°.
-Proposition 27C (fiscalite) : Pouvoir au Peuple se bat aussi afin que diminue fortement la pression fiscale pesant sur les petits et moyens contribuables, c’est-à-dire sur 90% des salariés gagnant moins de 3500 euros par mois.
Pouvoir au Peuple supprime toutes les aides aux entreprises donnés chaque année dans le cadre du budget public de l’Etat : soit 157 milliards d’euros qui seront affectés aux budgets sociaux du Peuple français.
Pouvoir au Peuple impose à hauteur de 40% les hauts revenus et surtaxe ces derniers de +20% chaque année (voir propositions économiques du programme Pouvoir au Peuple)
De façon générale, Pouvoir au Peuple agit fermement, afin que le budget de l’Etat redevienne un budget redistributeur des hauts vers les bas revenus, tel qu’il existait dans les années 1960/1970.
Proposition n°28 : Pouvoir au Peuple lutte sévèrement contre les inégalités abyssales de revenus constatées en France :
1°)-Pouvoir au Peuple pointe les inégalités abyssales structurant hélas la société française :
1-1°)-Le capitalisme mondialisé libéral apparu dans les années 1980 est directement responsable du développement inégalitaire sans précédent structurant hélas la planète 2023. Le philosophe Alain Badiou parle « d’inégalités abyssales » (sic) et donne les chiffres mondiaux suivants :
-1% de la population mondiale possède 46% des ressources disponibles. 1%-46M, c’est presque la moitié.
-10% de la population mondiale possède 86% des ressources disponibles.
-50% de la population mondiale ne possède rien (« Notre mal vient de plus loin. Penser les tueries du 13 novembre 2025, édition Fayard, 2026).
« 135 français les plus riches possèdent en France autant que 27 millions de français les plus pauvres » écrit Thierry Meyssan dans un article intitulé : « les français ont besoin de se parler » pour Réseau Voltaire. Et Alain Badiou de renchérir : 260 personnes dans le monde possèdent autant que 3 milliards d’individus (cf Eloge de la Politique, édition Café Voltaire/Flammarion, 2017). On assiste à des inégalités pires que celles qui existaient sous la Noblesse l’Ancien Régime (cf interview de Alain Badiou par Olivier Delamarche sur France Info de février 2016, à propos de la publication de son livre : notre mal vient de plus loin. Penser les tueries du13 novembre 2015, édition Fayard, 2016).
1-2°)-De son côté, la journaliste de Médiapart, Martine Orange (Martine Bulot) pointe les inégalités sociales, qui se sont largement creusées en France depuis les années 1960. Elle écrit : « Jamais autant de richesses n’ont été créées. Mais jamais, depuis le début des années 1900, les écarts de revenus n’ont été aussi grands. Alors que les échelles de revenu sont de 1 à 20 dans les années 1960 et 1970, le fossé ne cesse de s’agrandir, passant de 1 à 50, puis de 1 à 100, pour arriver de 1 à 230 en 2009. Les salariés voient leurs revenus s’amenuiser. Entre temps, le PIB est passé de 225,1 milliards d’euros (1970) à 1 894 milliards d’euros (2009) »(sic) (Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui, « Les jours heureux, le programme du Conseil National de la Résistance de mars 1944. Comment il a été écrit et mis en œuvre, et comment Sarkosy accélère sa démolition », édition La Découverte, 2010). Cet écart est passé de 1 à 386 en 2016 (chiffre lu sur le mur Facebook du syndicaliste Jacques Chastaing).
1-3°)-Le site ELUCID fondé par Olivier Berruyer revient à son tour sur les inégalités criantes de revenus constatées en France ,dans un article en date du 23 août 2023 rédigé par Alexandra Buste et Olivier Lalbin:
-Ainsi, en France, 50 % des salariés disposent de moins de 2 000 € net/mois, tandis que 80 % d’entre eux disposent de moins de 3 000 € net/mois. 91% des salariés gagnent moins de 4000 euros par mois. À l'autre bout de l’échelle, 1,4 % des salariés affichent un salaire supérieur à 8 000 € net mensuel.
-Avec « une pression gigantesque sur les masses salariales, afin de lutter contre la baisse tendancielle du taux de profit » pointée par Madame Annie Lacroix-Riz dans une vidéo de 2022, on assiste à un creusement des inégalités, comme le note un rapport de l’Observatoire des Inégalités publié fin 2022.
- Selon France Stratégie (l’organisme d’expertise et d’analyse prospective placé auprès de la Première ministre), le taux de prélèvement français est certes élevé : 43,7 % de prélèvements sur le revenu primaire. Mais il est plus faible qu’au Danemark (57 %) ou aux Pays-Bas (48 %). Ce niveau n’est par ailleurs pas très au-delà de la médiane européenne (41 %), relativisant l’idée d’une France « championne du monde » des prélèvements.
1-4°)-Les écarts des revenus de 1 à 400 observés dans la France 2023 sont niés, occultés, profondément euphémisés par toute une littérature officielle menteuse : travaux de l’INSEE sous la tutelle de Bercy depuis les années 1980 pour les primes et décisions d’avancement. De l’économiste socialiste Thomas Piketty. Site « inégalités.fr », fondé par Louis Maurin. Fiche Wikipedia sur les inégalités sociales…Celles-ci ramènent les inégalités à un simple écart de revenus de 1 à 4. Ainsi, dans son livre intitulé : « l’économie des inégalités », Thomas Piketty évalue l’écart de revenus existant entre les 10% de français les plus modestes et les 10% de français les plus riches à « un écart de 3,2 en 1990 contre 3,2 en 1970 »(sic) (cf L’économie des inégalités, édition La Découverte, 2008). Autrement dit, selon Piketty, avec le capitalisme mondialisé libéral, on assisterait à une diminution de la pauvreté : propos fallacieux contredit par la fréquentation record observée aujourd’hui des centres du Resto du cœur, Banque alimentaire et autres organismes caritatifs.
2°)- Propositions de Pouvoir au Peuple de lutte contre les inégalités sociales :
-Proposition n°28-a) : Comme écrit Alain Badiou ; « le capitalisme est une machine à désorienter les consciences »(sic) (Notre mal vient de plus loin, op cit). Les informations falsifiées largement diffusées sur les inégalités sociales gigantesques et démesurées structurant notre pays empêchent des millions d’hommes et de femmes de prendre la mesure exacte de la terrible injustice sociale, qui sévit en France depuis les années 1980. Surtout depuis Sarkosy, Hollande et Macron. Le premier rôle de Pouvoir au Peuple est de dire la vérité sur les inégalités abyssales que nous, les riennes et les riens, subissons en silence depuis plus de quarante ans. Il faut que les gens prennent conscience que les écarts des revenus sont de 1 à 400 dans la France 2023 En ce sens, un grand travail d’explication populaire doit être mené sur internet et les meilleurs moyens de diffusion.
-Proposition 28-b°): Pouvoir au Peuple lutte sévèrement contre les inégalités sociales actuelles. Et commande de ramener l’écart maximal des revenus dans un rapport de 1 à 5 pour les salaires. Et de 1 à 6 pour les revenus (après redistribution
-Proposition n°29: Pouvoir au Peuple crée un nouveau revenu minimum destiné à tous les démunis âgés de plus de 18 ans.
Pouvoir au Peuple crée un nouveau revenu minimum. Contrairement à la règlementation actuelle, les jeunes âgés de 18 à 25 ans peuvent bénéficier de ce nouveau revenu minimum sans aucune contrepartie.
Le montant mensuel maximum du nouveau revenu minimum dépend du nombre d'enfants à charge. Pour une personne seule, il est d’un montant de 1000 euros par mois, sans compter l’aide au logement généralement perçue par l’allocataire.
Le bénéficiaire du nouveau revenu minimum bénéficie de droits sociaux connexes tel que :
le droit automatique à la sécurité sociale (CMU et CMU-complémentaire. Il faut préciser que la CMU est attribuée sous conditions de ressources indépendamment du nouveau revenu minimum.
un dégrèvement d'office de la taxe d'habitation16, et par conséquent de la redevance audiovisuelle17 ;
le versement d'une Aide au logement18, calculée en fonction du loyer nu sans les charges et des ressources.
Une réduction sociale téléphonique uniquement destinée aux abonnés à une ligne fixe téléphonique chez France Telecom. Son montant s’élève à 9,51 euros par mois, soit un abonnement social téléphonique à 6,49 euros par mois TTC au lieu de 16 euros.
Dans certaines régions ou communes, des réductions dans les transports en commun (gratuité en région Île-de-France par exemple depuis le 1er avril 2007 et gratuité totale des transports allant du métro, bus et déplacements SNCF dans le département de la Haute-Garonne.
Dans certaines communes, des bons d'électricité et de chauffage ;
la gratuité dans de nombreux musées et monuments en France, dont tous ceux gérés par la réunion des musées nationaux ou la CNMHS (monuments nationaux)
Une « prime de Noël » versée chaque année, au mois de décembre. Son montant était calculé en fonction de la taille de la famille (152 € pour une personne seule).
Le nouveau revenu minimum est une allocation financée exclusivement par l’Etat français. Les Conseils départementaux ne sont plus responsables du pilotage du dispositif. Le nouveau revenu minimum est de la seule compétence de l’Etat français. Il est versé par les Caisses d’allocation familiales (CAF) ou de la mutualité sociale agricole.
Le bénéficiaire du nouveau revenu minimum doit remplir les conditions suivantes :
résider en France métropolitaine ou dans un département d'outre-mer et dans les territoires d'Outre-Mer).
être âgé d’au moins 18 ans, ou avoir un ou plusieurs enfants à charge ou être enceinte, (ou sans avoir d'enfants, vivre seul(e)ou en couple).9
pour les étrangers (non ressortissants de l’UE), être titulaire d’une carte de résident ou d’un titre de séjour justifiant d’un séjour régulier en France depuis au moins cinq ans ;
Ne pas avoir de revenus ou avoir des revenus dont le montant total est inférieur au RMI.
Ressources
Le nouveau revenu est une allocation différentielle, c’est-à-dire égale à la différence entre, d'une part, le montant maximum du nouveau revenu calculé selon la composition du foyer, et, d'autre part, l'ensemble des ressources mensuelles de la famille (allocataire, conjoint, enfants de moins de 25 ans). De ce fait, il était versé subsidiairement par rapport à d'autres revenus auxquels le bénéficiaire potentiel peut prétendre (tout comme un autre minimum social, l'allocation de parent isolé) : les bénéficiaires sont tenus de faire valoir prioritairement leurs autres droits éventuels, notamment allocations ASSEDIC, prestations familiales, pensions de retraite.
Proposition n°30 : Le Rassemblement Pouvoir au Peuple crée un pouvoir de véto dévolu aux membres du comité d’entreprise. Il peut contrecarrer un plan social de licenciements prévu par l’employeur.
Aujourd’hui, suite à la casse de notre code du travail applicable à compter du 1er janvier 2017, un employeur peut licencier du jour au lendemain un salarié qualifié par un simple texto.
Cette décision est scandaleuse, non seulement sur le plan moral et social, car elle conduit le salarié licencié à la pure relégation sociale. Cette décision est aussi anti économique, car elle génère une perte de son savoir-faire pour toute la collectivité. Par exemple, depuis les années 1980, les gouvernements austéritaires de droite et de gauche ont fait le choix de la liquidation du secteur industriel français, par délocalisation des activités dans les pays à bas cout de main d’œuvre. Le secteur secondaire, qui représentait en 1974 25% de l’ensemble des actifs, ne représente plus aujourd’hui à peine 10%. Même le site Gouvernement public reconnait que ces licenciements ont généré une perte du savoir-faire français.
Aujourd’hui, chacun sait qu’un salarié licencié ne retrouvera plus jamais d’emploi équivalent.
Voilà pourquoi Pouvoir au Peuple donne un véritable pouvoir de décision aux salariés, à travers le droit de véto attribué aux membres du comité d’entreprise. Ce droit de véto peut contrecarrer un projet de plan social de l’employeur. En cas de litige, l’inspecteur du travail saisi statue en dernière analyse.
Proposition n°30: Pouvoir au Peuple crée un nouveau code du travail, créant du « mieux-disant social », c’est-à-dire une situation plus favorable que la législation actuelle, pour tous les salariés français. Ce nouveau code compile toutes les conquêtes sociales obtenues par le monde du travail français. Comme disait Ambroise Croizat, il n’y a pas « d’acquis sociaux » mais des « conquis sociaux », tel qu’on peut les lire dans le code du travail.
30-a°)-En effet, le premier code du travail, -Les lois ouvrières- publiées en 1919 est la codification des conquis sociaux des salariés les plus combatifs, les plus conscientisés. C’est-à-dire, les luttes menées par les mineurs du nord, sous la direction dynamique et intransigeante du syndicaliste d’action directe Benoit Broutchoux. S’appuyant sur son journal syndical : le réveil syndical. C'est lui qui avec les mineurs du nord, grâce à leurs combats d’action directe réitérés contre les grandes compagnies minières du nord, obtiennent de haute lutte des augmentations de salaire : 5 francs par jour, ce qui fait l’admiration du reste de la population salariée avant 1914.
Un projet de code du travail est discuté à l’Assemblée Nationale avant 1914. Il est voté en 1910 par les députés. Mais entre 1910 et 1919, au Sénat, où les groupes de pression patronaux sont puissants, le projet de code du travail est « encarafé. Il faut attendre 1919 et la fin de la grande boucherie de la guerre de 1914-1919, pour que le premier code du travail soit publié : un mince livre appelé les « lois ouvrières" : titre bien mérité.
30-b°)-Inversement, Macron, tueur à gages du patronat décide de casser notre vieux code du travail, produit de 150 ans de luttes. Le code du travail est modifié par l'adoption de cinq ordonnances le 22 septembre 201716. Une série de décrets publiés en 2017 et 2018 viennent compléter le dispositif.
Les mesures adoptées interviennent dans la continuité de la loi travail de 2016. La réforme comporte 117 mesures portant sur de nombreux aspects du droit du travail (hausse et plafonnement des indemnités de licenciement, extension des possibilités de recours aux contrats à durée indéterminée de chantier…).
La fusion des institutions représentatives du personnel en une instance unique, le comité social et économique.
A l’automne 2017, on assiste à une forte mobilisation sociale contre cette immense régression sociale. Le 12 octobre 2017, la mobilisation infuse jusque dans les petites villes comme Saintes et Tulle. Dans la journée, la direction de la CGT parle de 1 million de salariés mobilisés. Mais le soir, elle n’annonce plus que 400 000 participants. En effet, Martinez est corrompu. Chaque mois, il reçoit 13 000 euros de salaire versé par l’Etat, au titre du dispositif de financement de la vie syndicale. Donc, il est de mèche avec Macron, pour que toutes nos luttes sociales et mobilisations nationales échouent les unes après les autres.
Résultat : les ordonnances de Macron sont votées à la fin de l’année 2016 avec effet applicable, au 1er janvier 2017. Le droit français du licenciement, qui était jusque-là le droit du licenciement le plus protecteur d’Europe, devient une simple formalité pour l’employeur. Par un simple texto, ce dernier peut licencier toute une entreprise de salariés hautement qualifiés, histoire de faire monter le cours de la bourse, sur le modèle états-uniens. En 2017, les plans sociaux se multiplient. Des milliers de salariés basculent dans le chômage et la pauvreté dans l’indifférence générale.
A l’image de la démarche politique initiée par l’opéraïsme italien des années 1960 ( Mario Tronti, ouvriers et capital), Pouvoir au Peuple pense que l’entreprise est un lieu décisif de sa stratégie politique : car c’est là où se joue la lutte des classes. Le fait de doter le comité d’entreprise d’un véritable droit de décision fait du niveau de l’entreprise un lieu privilégié pour la création d’un pouvoir autogestionnaire, de nature à donner du pouvoir à tous les salariés. Par la suite, le pouvoir à la base entre en conflit avec le pouvoir étatique, créant une situation de double pouvoir, qui accélère la dégénérescence de l’Etat.
-Pouvoir au Peuple impose en particulier aux entreprises (secteur privé) et aux bureaux (secteur public) des modifications très importantes en matière de droit du licenciement. Afin d’éviter que le salarié soit licencié, donc promis à la relégation sociale, Pouvoir au Peuple dote chaque membre du Comité d’entreprise « d’un droit de véto ». Celui-ci lui permet, après examen approfondi de la situation, de s’opposer et de contrecarrer la décision de plan social de l’employeur. En cas de litige, l’inspecteur du travail saisi statue dans un délai de 15 jours.
Les membres du comité d’entreprise veillent à ce que les propositions de reclassement du salarié licencié dans des conditions équivalentes soient bien respectées par l’employeur. Là encore, en cas de litige, l’inspection du travail sera saisie.
Le comité d’entreprise est obligatoirement consulté avant toute mesure relative à l’embauche dans l’entreprise, le(s) licenciement(s) ? L’affectation au poste de travail, mutation(s). Classifications des salariés. Détermination des cadences et de la pénibilité au travail.
-Pouvoir au Peuple veut que le Comité d’entreprise intervienne vraiment dans la vie de l’entreprise. Pour atteindre cet objectif, il dispose d’un droit d’information approfondi sur les objectifs et moyens de l’entreprise. Ce droit d’information lui permet d’accéder à des documents jusque-là considérés comme « top secret » par l’employeur.
De son côté, les moyens de l’inspecteur du travail sont renforcés, afin de lui permettre de jouer valablement son rôle d’autorité publique à équidistance de l’employeur et du salarié.
Proposition 30-2 : voilà pourquoi Pouvoir au Peuple demande deux choses :
1°)- A titre conservatoire, le retour immédiat au code du travail qui prévalait avant les ordonnances de 2017 voulues par Macron.
2°)-La rédaction d’un nouveau code du travail créant du « mieux-disant social », c’est-à-dire une situation plus favorable encore, que la législation actuelle, pour tous les salariés français : statutaires/précaires. Hommes/femmes. Jeunes/adultes…La rédaction de ce nouveau code sera confié à des juristes de droit du travail, et à des syndicalistes d’entreprise en grève, qui se battent pour obtenir de nouvelles hausses de salaires et des pouvoirs nouveaux dans l’entreprise.
Proposition n°31 : Pouvoir au Peuple se bat, afin que le Peuple français recouvre la liberté totale du droit de manifester :
1°)-Histoire du droit de manifester en France :
-Le droit de manifester en France trouve son fondement juridique dans l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789. Celui-ci affirme, dans son article 11, que "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi." Sans que la manifestation soit expressément citée dans cet article, le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 4 avril 2019, considère que le "droit d'expression collective des idées et des opinions" découle de cet article 11.
-Le droit de manifester trouve aussi sa base juridique dans la loi de 1884, dite loi Waldeck Rousseau, officialisant les organisations syndicales de salariés. A partir du moment, où les acteurs syndicaux sont officiellement reconnus, il parait logique de reconnaitre leurs modes d’action : notamment la manifestation de rue. D’ailleurs, les débats à l’Assemblée Nationale autour de cette loi posent la question du droit de manifester.
-En 1907, Clemenceau refuse le principe d’un droit de manifester mais appelle les organisations syndicales et politiques à mieux les encadrer et à les organiser en lien avec l’autorité publique : « Je ne suis pas bien sûr qu’il y ait un droit de manifestation ; mais je suis d’avis cependant qu’il peut et qu’il doit y avoir une tolérance de manifestation ». Sur le plan juridique, il existe donc une « tolérance » autorisant à manifester : autrement dit une pratique réitérée, que l’on peut qualifier de « coûtume » ou de « jurisprudence de fait », qui s’impose au législateur.
-En ce sens, la thèse monumentale d’étude globale de cette donnée fondamentale de l’histoire politique et sociale de la France, rédigée par Danièle Tartakowsky intitulée : « La manifestation en France, Presses de Sciences PO, 1997, montre qu’il y a eu 15 000 manifestations entre 1918 et 1968, soit une pratique sociale considérable et réitérée. Baromètre de l’opinion publique, miroir théâtral d’aspirations populaires, cette forme de mobilisation correspond à l’ère des masses. Et garde, en dépit de sa banalisation une part de mystère. La prise de possession de la rue, antinomique du système capitalo-parlementaire, est, tout au long du XXème siècle, et en dépit de ses transformations, une de ses modalités de fonctionnement.
-Le décret-loi du 23 octobre 1935 fixe, pour la première fois, une réglementation d’ensemble sur l’action de manifester sur la voie publique, en obligeant les organisateurs de manifestations à déclarer leur initiative à la Préfecture. Le décret-Loi de 1935 est désormais intégré au code de la sécurité intérieure.
-La liberté de manifester est appliquée de façon très libérale, au cours des années 1960-1970. Toutes les manifestations sociales sont autorisées, à l’exception des rassemblements devant les ambassades, moins de 1% du volume des mobilisations de rue, histoire de ne pas créer d’incident diplomatique avec l’Etat d’Israël, le Shah d’Iran ou le Roi de Jordanie.
-Avec la proclamation de l’Etat d’urgence en 2015, Hollande interdit certaines manifestations, ou oblige les organisateurs à tourner en rond, comme lors d’une manifestation anti Khomri de juin 2016. De son coté, Macron interdit à son tour les manifestations, dès qu’il y a atteinte grave à l’ordre public ». Et Claire Hédon, Défenseuse des Droits s’en indigne sur le plateau de BFMTV de juin 2023. Elle estime que les atteintes aux droits se multiplient : services publics, police, maintien de l’ordre. Et que le droit de manifester est partiellement remis en cause, alors que pendant plus de 150 ans le problème ne se posait pas.
2°)- Pouvoir au Peuple propose :
Proposition n°31-A)-Pouvoir au Peuple propose de lancer un grand débat public, avec les meilleurs juristes de droit constitutionnel et de droit du travail, afin de sortir des millions de femmes et d’hommes de la désorientation des consciences, qui est la leur face à tous les mensonges du pouvoir sur notre véritable droit constitutionnel de manifester.
Proposition n°31-B)-Pouvoir au Peuple établit un droit de manifester libre et entier, par un article spécial de la nouvelle Constitution. Il supprime toutes les procédures d’information préalables, telles que créées par le décret-loi de 1935. Pouvoir au Peuple supprime aussi toutes les contraintes législatives et réglementaires entachant l’exercice du droit de manifestation, notamment suspendre l’autorisation d’une manifestation à l’absence d’un trouble grave à l’ordre public
-Proposition n°31: Pouvoir au Peuple fait de la question sociale la question numéro une du débat politique, social et intellectuel.
La question sociale doit réoccuper le centre du jeu politique pour le bien de tous. Pouvoir au Peuple mobilise les meilleurs moyens de diffusion : télévisions, médias, net, réseaux sociaux, …, afin de défendre l’importance de la question sociale : un emploi ou un revenu minimum d’existence pour tous. Un salaire décent. Une lutte intransigeante contre les inégalités abyssales. On rappelle que 80% de français, qui ont du mal à joindre les deux bouts (cf sondage publié par Sud-Ouest du 1er mai 2010). Cela ne peut plus durer comme cela.
Inversement, La question du racialisme, ou des « trans », qui intéresse tout au plus 1% de la population française, doit disparaitre de l’agenda politique, où elle occupe une place usurpée
Proposition n°32 :- Pouvoir au Peuple lance un grand plan de relance de l’économie d’un montant de 500 milliards d’euros. Il est de nature à favoriser la création massive et volontariste de millions d’emplois de salariés conclus sur la base de contrat à durée indéterminée.
-Proposition n°33 : Pouvoir au Peuple se bat afin de ramener l’âge de la retraite à 60 ans, pour bénéficier d’une pension à taux plein
-Proposition 31-1 : Le droit acquis par un salarié de percevoir une pension de retraite remonte à la IIIème République. Avec l’essor de l’industrialisation et surtout des luttes sociales, qui l’accompagnent, dont celles des mineurs dans le nord de la France animées par le syndicaliste d’action directe Benoit Broutchoux, les ouvriers obtiennent une première loi prévoyant une pension de retraite en 1910 ainsi que les paysans.
-En 1945, grâce à l’action volontariste du Ministre communiste du Travail Ambroise Croizat, est créée la sécurité sociale, par les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945. Ambroise Croizat crée aussi l’assurance vieillesse, une véritable refonte générale des régimes de retraite. Avec notamment des régimes spéciaux (article L711-1 du code de la sécurité sociale).
Depuis 1945, le système français de retraites fonctionne par répartition, c’est-à-dire que les cotisations des actifs financent les retraites. Croizat crée le régime de retraite par répartition, avec un âge légal de départ en retraite à 65 ans. Mais il est possible de partie à 60 ans si on a eu un métier pénible.
-En 1981, l’âge de la retraite baisse : il est fixé à 60 ans.
-En 1993, la réforme Balladur prévoit, pour le régime général, un allongement de la durée de cotisation. Elle passe à 40 ans au lieu de 37,5 ans.
-En 2003, la réforme Fillon instaure un allongement de la durée de cotisation pour les salariés du public. Et l’alignement de la durée de cotisation des fonctionnaires sur celles du privé.
-En 2010, après un mouvement social très important contre ce projet de loi, la réforme Woerth est adoptée, fixant à 62 ans l’âge du départ à la retraite. La durée de cotisation est portée à 41 ans et demi.
-En 2023, la réforme Macron prévoit l’allongement de la durée de cotisation pour obtenir une pension de retraite à taux plein à 43 ans, soit un départ à la retraite qui ne peut pas se faire avant 64 ans, voire 65 ans.
-Proposition n°31-2 : Au regard de cette constante reculade de l’âge de la retraite passé de 60 à 65 ans, observée depuis 1993 (réforme Balladur), soit depuis vingt ans, et pour des raisons d’humanité, Pouvoir au Peuple demande résolument le retour pur et simple de l’âge de la retraite à 60 ans, tel qu’il existait entre 1981 et 1992. Par ailleurs, la résorption totale du chômage, résultat de notre politique « zéro chômeur, zéro pauvre », permettra de larges rentrées fiscales, qui rendra possible le départ à l’âge de la retraite à 60 ans. Voire à 55 ans pour les métiers pénibles comme celui d’infirmière par exemple.
-Pouvoir au Peuple décide aussi d’indexer toutes les pensions de retraites sur le niveau de l’inflation, grâce à l’échelle mobile applicable aux salaires et retraites, afin que les retraités ne perdent plus de pouvoir d’achat, comme dans la présente période, notamment sous Macron.
Proposition n°33 : Pouvoir au Peuple se bat de toutes ses forces, afin que chaque jeune français ait un emploi. Voilà pourquoi il offre à chaque jeune arrivant sur le marché du travail un emploi en contrat à durée indéterminée.
La situation du chômage des jeunes est particulièrement difficile. Comme explique Matthieu Plane, chercheur à l’Observatoire Français Croissance Economique : « 180 000 jeunes débarquent chaque année sur le marché du travail. Or, compte tenu de la croissance atone et de la politique de rigueur à vie sévissant en France depuis 1983, ils ne trouvent pas un nombre d’emplois nouveaux suffisants »(sic).
L’absence d’emplois en CDI offerts aux jeunes âgés de 18 à 25 ans est le résultat du choix de la politique d’austérité à vie voulue en 1983 par F. Mitterrand, ami de Thatcher. En effet, comme explique aussi l’Observatoire Français de la Croissance Extérieure : « l’austérité casse la croissance, qui casse à son tour l’emploi »(sic).
Inversement, il est donc très important de lutter contre cette féroce situation inégalitaire, par une politique de forte relance de l’économie de notre régime communiste autogestionnaire.
Proposition n°34 : Pouvoir au Peuple préconise un état social redistributeur, dans le cadre de notre régime communiste autogestionnaire
Pouvoir au Peuple préconise un état social redistributeur, après appropriation publique des richesses et basculement dans la sphère publique des profits privés, par un grand programme de nationalisations sous contrôle salariés. Grâce à un pouvoir de décision à la base, donné à chaque conseil social et économique (comité d’entreprise), Pouvoir au Peuple crée un état social s’adressant à tous les français, et qui vise notamment à tirer par le haut les plus démunis. Pouvoir au Peuple assure à tous les français une dynamique de « mieux être social ». Une politique de soutien à l’activité et à l’emploi, de façon à parvenir à zéro chômeur, zéro pauvre. Une éducation et une santé gratuites. Des services publics en état de marche et de qualité. Une démarchandisation d’une partie des biens et services.
1°)-Certes, l’histoire de l’Etat social montre que l’Etat social keynésien a été créé, afin d’éviter que le peuple américain ne bascule dans la Révolution bolchevique.
*Pouvoir au Peuple n’exagére pas le rôle joué par l’Etat social keynésien, au cours des supposées et inexactes “Trente Glorieuses” : 1945-1975. Tous les avantages sociaux obtenus par le Peuple français l’ont été au terme de luttes sociales difficiles, réitérées et acharnées. Par exemple, les augmentations de salaires obtenues au lendemain de Mai 68 (+35% du SMIC, +15% pour les autres salaires) l’ont été, parce qu’il y avait 15 millions de grévistes dans la rue. Et c’est tout. Certainement pas à cause de l’existence “d’un (supposé) partage des richesses décidé à priori entre le travail et le capital entre 1945 et 1975”(sic), comme le prétend à tort le programme de la France insoumise de 2017.
Certes, il existe des intellectuels socio-démocrates, estimant sincèrement que l’Etat social est une « institution anticapitaliste »(sic) comme écrit Edouard Delruelle dans le livre : « Philosophie de l’Etat social », civilité et dissensus au XXIème siècle, édition Kimé, 2019. De son côté, Christophe Ramaux, auteur de l’ouvrage : “L’Etat social, pour sortir du chaos néolibéral par l’Etat social”, éditon Mille et une nuit, 2012, prétend, que l'on peut valablement sortir du néolibéralisme, rien qu'en recréant un état social en France.
Pouvoir au Peuple ne partage pas ces analyses superficielles et largement erronées. Il estime que seule la démarche, consistant à sortir franchement du capitalisme, notamment du capitalisme mondialisé occidental, et la mise en place d’un communisme autogestionnaire sont de nature à véritablement créer du neuf en politique et de l’égalité entre chacun. Offrir une vie décente pour les riennes et les riens, que nous sommes : qui ont du mal à joindre les deux bouts pour 80% d’entre nous. Retrouver une santé, par l’interdiction de vente des vaccins anti Covid et une solide réforme de l’hôpital
*L’histoire de l’Etat social keynésien montre aussi que le pouvoir et le capital américain ont accordé toute une vitrine sociale de droits sociaux en 1945, afin d’éviter que le peuple états-uniens, tenté par le succès de la Révolution bolchevique de 1917 ne bascule dans le communisme. C’est ce qu’explique l’historien Jacques Pauwels dans son ouvrage intitulé : Il écrit : « En France, en Grande Bretagne, en Italie, et dans la partie occidentale de l’Europe en général, ainsi que de l’Allemagne, la défaite du fascisme produisit une situation quasi révolutionnaire, qui, exactement de la même façon qu’à l’issue de la première guerre mondiale, força les élites à lever la pression par le biais de concessions sociales considérables. Ces concessions vinrent sous la forme d’une nouvelle vague de réformes démocratiques et sociale. Dans tous les pays occidentaux, un impressionnant éventail de droits et services sociaux fut introduit du jour au lendemain, transformant ces pays en « états providence ». (…)De façon similaire, il s’avéra nécessaire de maintenir un niveau élevé de services publics sociaux, afin de pouvoir faire la concurrence avec les pays communistes du « bloc communiste », où la population jouissait de garantie de l’emploi, éducation et services publics gratuits »(sic) « 1914-1918, la grande guerre des classes, édition Delga, 2016).
*Ce qu’écrit Jacques Pauwels est très intéressant. Mais, on peut aller encore plus loin dans son analyse. Montrer comment l’Etat keynésien et Rooseveltien de 1934 a purement et simplement “repris” les principes de justice sociale existant dans l’Etat social bolchevique existant depuis 1922 : garantie de l’emploi pour tous. Mise en oeuvre de nombreux services publics non marchands. Accent mis sur une santé et une éducation gratuite. La célébrité “historique” de l’Etat keynésien redistributeur est telle qu’elle a occulté le modèle original crée par les pays de l’Est dans les années 1920. De la même façon, ont été occultés l’Etat keynésien du régime communiste chinois du Président Mao. Et les services publics de Cuba, où chaque cubain peut se soigner à un prix très modique. En clair, la “copie” a remplacé “l’original” dans les têtes et dans les coeurs.
*L’ouvrage de Jacques Pauwels montre aussi deux choses :
-Loin d’être une « institution anticapitaliste »(sic), comme le prétend Edouard Déruelle, l’Histoire montre que l’Etat social est une invention du capitalisme américain puis occidental, pour empêcher leurs peuples de mener leur propre révolution bolchevique.
-Naturellement, quand bien même miraculeusement en 2023, on recréerait un état social keynésien, on ne sortirait pas pour autant du chaos et des choix mortifères imposés par le capitalisme mondialisé occidental, et d’un état totalement contrôlé par le capital, comme le préconise Christophe Ramaux. Celui-ci ne prend pas la mesure de la puissance maléfique du capital monopolistique mondialisé, hyper-concentré actuel, qui aujourd’hui décide absolument de tout, pour chaque pays de la planète. Grâce à des institutions mondiales comme l’OMS, le FMI, l’OMC, l’UE, l’OTAN, Shenghen. La recherche d’une gouvernance mondiale par tous les moyens. Et l’imposition hélas en cours du Grand Reset.
L’histoire mythifiée, exagérée de l’Etat keynésien sensé résoudre à lui tout seul tous les problèmes sociaux occulte une autre histoire : celle de l’Etat social communiste (bolchevique, cubain, chinois, yougoslave..) : notamment l’état social bolchevique qui, historiquement précède l’Etat keynésien commencé à partir de 1934 par Roosevelt : et dont il est en occident extrêmement difficile d’avoir des informations précises, tant ses réalisations ont été renvoyées au cimetière de l’impensé et surtout de l’impensable. Les idéologues et historiens au service du Capital ont inventé sciemment un faux passé, glorifiant le seul état keynésien, afin que les gens ne se révoltent plus jamais, comme le peuple russe a pu le faire en 1917.
Pourtant, on sait, grâce à l’historien russe et non communiste, Viktor Zemskov, que les soviétiques soutenaient massivement Staline en 1939, à cause de ses réalisations sociales. Il écrit : « Bien sûr, il y avait des sentiments antisoviétiques, anti bolcheviques et anti-staliniens dans la société. Mais nous ne devons pas exagérer leur ampleur. L’ordre social et politique formé en URSS bénéficiait d’un soutien massif : la plupart des gens lui était fidèle. Il incarnait l’idéal de la révolution d’Octobre. Et l’Etat soviétique était lui-même perçu dans l’esprit de millions de personnes comme le seul Etat des ouvriers et des paysans au monde. Par conséquent, en cas de danger militaire, les citoyens soviétiques étaient prêts à défendre en masse, non seulement leur patrie, leur Etat, mais aussi le système social et politique établi en URSS, son système social et étatique » (sic) (Staline et le Peuple. Pourquoi il n’y a pas eu de révolte », édition Delga, 2023. Dans le système social, il y avait notamment l’état social bolchevique.
2°)-Pouvoir au Peuple construit un état social redistributeur, dans le cadre de notre régime communiste autogestionnaire. Il offre à chaque femme et homme de notre pays la garantie de l’emploi. De fortes protections sociales, notamment dans le domine de la santé et de l’éducation. La démarchandisation d’une partie des biens et services, sur le modèle de l’état social bolchevique de 1922.
Les gens l’ont oublié, mais “la Révolution bolchevique a enthousiasmé pendant au moins soixante ans de millions de personnes, de l’Europe à l’Amérique Latine, de la Grèce à la Chine, de l’Afrique du Sud à l’Indonésie” écrit Alain Badiou dans son discours sur le centenaire de la Révolution russe intitulée : La révolution russe a voulu établir poujr toujours le règne de l’égalité de l’espèce humaine”, Investig’action du 7 novembre 2017. Notamment ses réalisations sociales : un emploi pour chacun, une santé et une éducation gratuite données à chaque soviétique a profondément marqué les autres peuples de la planète.
*Donc, l’Etat social attaché à notre régime communiste autogestionnaire permet au Peuple français de bénéficier de nombreux droits sociaux, sur le modèle de l’Etat social bolchevik : garantie de l’emploi. Une politique de relance de l’économie, permettant de parvenir à notre objectif numéro un : zéro chômeur. Une grande loi cadre de lutte frontale de lutte contre toutes les formes de pauvreté : de façon à parvenir à l’objectif « zéro pauvre ».
Par exemple, Pouvoir au Peuple propose la reconstruction de l’hôpital, ce qui nécessite le recrutement de 400 000 agents soignants, supprimés au cours de ces trente dernières années ; Une démarchandisation d’une partie des biens et services. Une santé et une école gratuite. La promotion des valeurs de plein emploi et de soutien à l’activité. La promotion des valeurs d’’égalité, de partage. D’octroi de fortes protections sociales. Une sécurité sociale de qualité. Un nouveau droit du travail.