Proposition n°49 : Pouvoir au Peuple préconise le retour aux frontières historiques nationales
Extrait du texte du programme "Pouvoir au Peuple" rédigé le 25 septembre 2023 par Brigitte Bouzonnie
La notion de frontière précise et intangible fonde l’Etat français depuis mille ans. La frontière territoriale est d’abord une notion juridique : elle marque la séparation entre deux territoires relevant de deux juridictions différentes.
La frontière nationale est aussi la partie d'espace, où l'État français exerce son autorité souveraine territoriale, son contrôle effectif et coercitif.
Les frontières sont enfin des catégories politiques. Elle distingue des pouvoirs étatiques aux niveaux géographiques et politiques (limite territoriale) définis. Les frontières sont des intentions politiques, résultats souvent de guerres entre les peuples. Elles sont traduites en dispositions juridiques, cartographiées sous la forme linéaire continue ou discontinue, produites d'un processus technique de détermination, inscrites matériellement dans le milieu naturel, aux fonctions juridiques de différenciation territoriale et étatique. Et dont les modalités d'application peuvent prendre des formes particulières de contrôle et d'assujettissement.
Avec la Révolution française l'idée prend une intensité nouvelle : les révolutionnaires veulent donner à la France un territoire unifié et précisément délimité, et supprimer toutes les enclaves et exclaves qui compliquent le dessin du territoire national. Le territoire national doit être linéaire et les frontières intérieures abolies.
Poste frontière franco-italien à Menton.
La majorité des frontières mondiales est tracée sans demander l'avis des populations locales. Cependant, à partir de la Révolution française essentiellement naît l'idée de l'État-nation, selon laquelle les limites étatiques doivent correspondre au territoire d'un peuple. C’est cette croyance partagée, qui fonde l’état-nation français avec ses frontières actuelles.
Dans les faits, c'est surtout depuis la Première Guerre mondiale, que le droit à l'autodétermination est devenu, du moins en théorie, un principe structurant du système politique mondial.
Mais dans la pratique, prévaut une stratégie supranationale, adoptée pour diminuer le rôle politique joué par les frontières des états-nations. L’objectif est de ne plus faire correspondre les frontières aux Etats nations, mais à la complémentarité économique des états voisins. A la croyance partagée au marché et à la concurrence libre et non faussée, avec l'espoir de créer un sentiment supra national dans les différentes entités étatiques. C'est la stratégie adoptée par Robert Schuman et Jean Monnet, en déclarant la commission européenne, “organe commun” (sic) (supra national) des états membres de l’Union Européenne, dans la déclaration du 9 mai 1949.
Résultat : les frontières des états membres de l’union européenne sont occultées au profit du caractère intangible de la frontière formée par les 28 états de l’Union Européenne, déclarée seule frontière intangible.
Juridiquement, il n’est pas possible de sortir du cadre européen, sauf à réunir l’accord de tous les états-membres.
Des chefs d’états s’indignent de cette impossibilité de ne plus vivre dans un état nation, vieux de plus de mille ans.
1°)- Il s’agit d’abord du Général de Gaulle, qui écrit : “A quelle profondeur d’illusion ou de parti-pris, faudrait-il plonger, en effet, pour croire que des nations européennes, forgées au cours des siècles par des efforts et des douleurs sans nombre, ayant chacune sa géographie, son histoire, sa longue tradition, ses institutions, pourrait cesser d’être elle-même et n’en former plus qu’une seule ?”(sic) (Mémoire d’Espoir, 1969).
Autrement dit, l’Union Européenne est cette imposture, qui occulte de façon grossière la géographie, la longue histoire, les longues traditions, les institutions propres à chaque état européen : en un mot, toute la spécificité historique et la civilisation attachées à la France, L’Allemagne, la Grande Bretagne…, au profit d’une structure bruxelloise “moderne” : la Commission, elle-même faux-nez de Washington, voulant faire des pays européens des pays vassaux à l’hégémonie états-uniennes.
On ajoutera, en sus de la citation égrenée par le Général de Gaulle, une économie commune, propre à la France, autrement dit une relative prospérité économique, qui cimente aussi un vouloir vivre ensemble. Et qui plaçait la France au quatrième rang mondial dans les années 1960. Or, depuis que la France n’a plus de frontières, elle est passée au 47 ème rang mondial.
2°)- C’est le cas aussi de Poutine, qui, dans un discours de 23 septembre 2023, reproche aux Etats-Unis “de s’attaquer à un état vieux de mille ans, que constitue la Russie”(sic). Poutine développe la même argumentation que celle du Général de Gaulle : de quel droit les Etats-Unis s’arrogent-ils le droit de piétiner mille ans d’histoire, de géographie, coutumes et civilisation russes ? Et implicitement, de ne pas respecter les frontières que s’est donnée la Fédération de Russie.
Pouvoir au Peuple partage 5 sur 5 les analyses du Général De Gaulle et de Vladimir Poutine. Remettre en cause un état millénaire, quelle que soit la manière, -dans le cadre d’une guerre par procuration en Ukraine, ou grâce à la grande dissimulation, ayant imposé de façon sournoise aux peuples européens, l’Europe supra-nationale-, c’est, ni plus ni moins, un acte de guerre.
Voilà pourquoi Pouvoir au Peuple demande instamment : non seulement la sortie du diktat illégitime de l’Union européenne. Mais aussi le retour immédiat à nos frontières historiques, lâchement ignorées et reniées par le corset européen, imposé par le seul rapport de force des dirigeants américains, à compter de 1949.
PS : Pour la petite histoire, sur France 5 le 20 septembre 2023, le mondialiste Jacques Attali chante les louanges des frontières. Pire, il condamne ceux qui ont « tout fait pour [les] détruire »(sic), comme s'il était parfaitement étranger à ce phénomène.
Et d’oser dire : « Dans l’idéologie européenne depuis 1958, on a tout fait pour détruire les frontières internes mais aussi externes. Aujourd’hui, nous sommes une passoire. »(sic).
Voilà pourquoi Pouvoir au Peuple demande instamment : non seulement la sortie du diktat illégitime de l’Union européenne. Mais aussi le retour immédiat à nos frontières historiques, lâchement ignorées et reniées par le corset européen, imposé par le seul rapport de force des dirigeants américains, à compter de 1949.
Pouvoir au Peuple met également en place un protectionnisme solidaire, c’est à dire le retour des droits de douane, mais dont le coût varie selon que le pays importateur est riche ou pauvre, créent une enclave de vie économique et sociale pacifiée : sur le modèle qui existait entre 1945 et 1981.
ETAT EUROPÉEN VOTÉ
Frontières de Province européenne
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