Pouvoir au Peuple souhaite rejoindre le groupe des BRICS, allié objectif contre les Etats-Unis
Version n°2 : Propositions économiques du Programme Pouvoir au Peuple rédigée par Brigitte Bouzonnie le 15 septembre 2023
1°)-Proposition n°49 sur l’adhésion aux BRICS : Pouvoir au Peuple demande la sortie immédiate de la zone euro en plan A, de l’OTAN et de Shengen. Il faut absolument sortir de cette Europe supranationale, initiée, voulue et téléguidée par les américains depuis 1945. Bruxelles décide honteusement à la place de nos dirigeants nationaux. Dominique Kern facebookien écrit : “Maintenant en Europe, tous les états européens sont menacés dans leur existence, parce que le seul contrat qui reste aux états dans l'Union Européenne, c'est d'appliquer les décisions de la commission anti-démocratique qui dirige l'Union Européenne”(sic) (cf son article : “il est évident que nous ne pouvons continuer comme cela”) ...
En toute hypothèse, il faut agir vite, et ne pas attendre l’éclatement de l’Union Européenne, comme le proposent certains économistes, comme David Bayla : ce choix serait un oreiller de paresse, qui reviendrait à attendre l’éclatement de l’Union Européenne aux calendes grecques.
-Pouvoir au Peuple demande aussi l’adhésion de la France aux BRICS : Le groupe des BRICS regroupe les 11 pays suivants : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Ethiopie, Arabie Saoudite, Egypte, Iran, Emirat arabes unis, Argentine. Ils sont à la recherche d’un monde multipolaire en opposition avec le monde unipolaire commandé par les seuls Etats-Unis. Les BRICS font le choix d’un capitalisme national, tout en conservant des relations commerciales avec certains pays amis. Leur objectif est de créer le plus grand groupe commercial du monde. Les BRICS rompent donc avec une certaine mondialisation sauvage des échanges, “vidant” chaque pays de son industrie, comme le pratique l’Occident sous commandement états-uniens depuis les années quatre-vingt.
La guerre en Ukraine est en train d’être gagnée par les russes. Comme dit l’historien militaire Sylvain Ferreira, Poutine fera la paix. A SES CONDITIONS. Dans ce contexte très précis, 19 pays expriment leur désir de rejoindre les BRICS (voir vidéo postée sur Lettre politique indépendante). Une telle “ruée” montre, s’il en était besoin, le succès de cette nouvelle organisation internationale alternative à l’OTAN guerrier. Inversement, l’OTAN, qui depuis 1945, a poursuivi 22 guerres. Fait 200 000 morts, se décompose lentement.
Le succès du dernier sommet des BRICS de l’été 2023, notamment l’entrée de - nouveaux pays dans le groupe, - Iran, Emirats arabes unis, Egypte, Ethiopie, Argentine, Arabie Saoudite-, n’est plus à démontrer. Il a donné lieu à d’innombrables articles sur Réseau International. Il faut bien le dire : beaucoup de ces articles relevaient plus de la publi-information, que de l’analyse rigoureuse et critique, qu’on apprécie d’ordinaire.
Voilà pourquoi, d’une part, on propose une présentation des BRICS tirées de la fiche Wikipedia. Mais ensuite, on montre que les BRICS sont une alliance de pays capitalistes impérialistes. Mais il peut être de l’intérêt de la France d’y adhérer au moins, dans un premier temps.
2°)- Extrait de la fiche Wikipedia
Les BRICSNote 1 sont un groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.
En août 2023, lors du 15e sommet des BRICS, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé que l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie et l'Iran ont été invités à rejoindre le bloc1.
« Les BRIC sont des pays à forte croissance, dont, au début du XXIe siècle, le poids dans l’économie mondiale augmente. Ces économies ont adopté l’économie de marché, et ont engagé les réformes leur permettant de s'intégrer dans l’économie mondiale ;
Le groupe des BRIC compte au départ quatre pays faisant partie des dix premières puissances économiques mondiales : Brésil, Russie, Inde et enfin la Chine, future initiatrice de nouvelles routes commerciales.
Période des BRICS (2011-2023)
En 2015, ont lieu le septième sommet des pays du BRICS à Oufa, en Russie, ainsi que l'inauguration officielle de la Nouvelle banque de développement (NDB), institution conçue comme une alternative à la Banque mondiale soupçonnée d'être trop entre les mains des Occidentaux.
Le 4 septembre 2017, le sommet annuel se tient à Xiamen, en Chine. Ces cinq Brics sont rejoints par la Thaïlande, le Mexique, l'Égypte, la Guinée et le Tadjikistan en tant que pays observateurs, pour discuter d'un plan "Brics Plus" prévoyant l'élargissement éventuel du groupe de 2009.
Pour le 11e sommet BRICS du 14 novembre 2019 à Brasilia, le communiqué final laisse transparaître la volonté des BRICS de lutter pour un multilatéralisme « renforcé et réformé » et « plus ouvert ». Et pour le président brésilien Bolsonaro, la Chine, qui est déjà premier partenaire commercial de Brasilia, fait « de plus en plus partie de l’avenir » de son pays10..
Le 15e sommet des BRICS se tient du 22 au 24 août 2023 à Johannesbourg en Afrique du Sud14. Les pays membres s'y accordent sur le principe d'une expansion comprenant six pays devant rejoindre le groupe au 1er janvier 2024 : l'Argentine, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis
De nombreux pays sont candidats à l'entrée dans le groupe
Le Mexique, la Corée du Sud et la Turquie voudraient, selon le journal Le Monde, entrer dans le groupe17. Le 31 juillet 2022, le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a fait savoir l'intention de l'Algérie d'intégrer les BRICS18. Le 7 novembre 2022, l’Algérie a fait une demande officielle pour rejoindre les BRICS19. Veut également intégrer les BRICS L'Indonésie , pays très peuplé (plus de 250 millions d'habitants), économiquement fort, affichant un PIB de 878 milliards de dollars en 2012. L'Argentine, l'Égypte et l'Éthiopie ont aussi annoncé vouloir intégrer le groupe20.
À la date du 10 août 2023, 23 pays ont officiellement soumis leur demande pour rejoindre les BRICS : l'Algérie, l'Argentine, le Bahreïn, le Bangladesh, la Biélorussie, la Bolivie, Cuba, l'Égypte, le Honduras, l’Indonésie, l'Iran, le Kazakhstan, le Koweït, le Nigeria, la Palestine, l'Arabie saoudite, la Serbie, le Sénégal, la Thaïlande, les Émirats arabes unis, le Venezuela et le Viêt Nam.
En août 2023, les 5 membres s'entendent sur l'élargissement du groupe21. À partir du 1er janvier 2024, les BRICS sont rejoints par 6 pays : l'Iran, l'Argentine, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis
Le fonds de réserve devrait être doté pour sa part de 100 milliards de dollars destinés à servir en cas de crise de balance des paiements. La Chine, principal contributeur avec 41 milliards de dollars, peut puiser dans ce fonds jusqu'à 2,5 milliards de dollars, l'Inde, le Brésil et la Russie à hauteur de leur contribution, soit 18 milliards de dollars. L'Afrique du Sud peut elle puiser jusqu'au double de sa contribution, soit 10 milliards de dollars.
Au niveau économique
Les BRICS veulent renforcer leur poids et mieux faire avancer leurs points de vue dans les négociations économiques internationales notamment au Groupe des 20, au FMI et à l'OMC. Lors du sommet du 14 avril 2011 en Chine, ils ont insisté sur la nécessité de réformer le Système monétaire international et de réviser la composition des Droits de tirage spéciaux29. Leur objectif est de sortir de la dépendance du dollar. Pour l'instant, les échanges commerciaux entre les États et avec certains pays partenaires commencent à utiliser les devises locales, tandis que la Chine et la Russie se sont mises d'accord, en mai 2023, pour régler leurs échanges en renminbi (RMB - Yuan), monnaie officielle chinoise.
Poids économique
En 2007, les cinq premières économies mondiales en 2050, mesurées en PIB nominal (millions de US$), d'après une étude de Goldman Sachs de 200732 : Chine, États-Unis, Inde, Brésil et Russie.
Trois des cinq BRICS font partie des dix premières puissances économiques mondiales quant au PIB (Chine 2e, Inde 7e et Brésil 8e ou 9e selon les classements). La Russie est 11e alors que l'Afrique du Sud, qui est l'une des principales puissances du continent africain avec le Nigéria, est entre le 32e et le 35 ème.
La place des pays du BRICS dans l'économie mondiale a fortement progressé durant la première décennie du XXIe siècle, passant de 16 % du PIB mondial en 2001, à 27 % en dix années précédentes36.
En 2023, le bloc des BRICS contribue à 31,5 % du PIB mondial, dépassant pour la première fois la part du G7 (30,7 % du PIB mondial). Les données fournies par l'institut de recherche Pour 2050, des projections datant de 2012, estiment que l'avènement des pays en développement aura eu lieu et que certaines nations occidentales actuellement dominantes auront été devancées.
Le « E7 » est un sigle regroupant de manière non officielle sept pays parmi les principales puissances mondiales émergentes81. Le E7 n'a pas de statut réel et n'est pas une union entre différents pays, contrairement au G7, au G20, à l'Union européenne ou au groupe BRICS. Il s'agit pour l'instant seulement d'un acronyme utilisé pour regrouper les nations les plus prometteuses de la planète sur le plan économique. Les pays formant le E7 sont : la Chine, l'Inde, le Brésil, la Russie, le Mexique, l'Indonésie et la Turquie.
3°)- Le groupe des BRICS est une alliance impérialiste :
Robert Bibeau, rédacteur en chef de la revue Les 7 du Québec analyse les BRICS en tant qu’alliance capitaliste et impérialiste comme les autres. Il écrit :
Nous savons que les puissances impériales se partagent le monde, ses ressources, ses richesses, ses moyens de production (énergie, matières premières, usines, moyens de transport et main-d’œuvre salariée) et ses moyens d’échanges. Nous savons que dans cette guerre perpétuelle pour accumuler du capital, les puissances impériales complotent les unes contre les autres, seules ou en associations de malfaiteurs – en blocs impériaux sous l’hégémonie d’une superpuissance ou d’une autre (États-Unis contre Chine). Nous savons également que les « maîtres du monde » politique sont sous la gouverne des mégas corporations comme les GAFexproprié le capital russe investit en Occident, et ont forcé le capital russAM, Big Pharma, BlackRock BlackRock, la troisième puissance économique mondiale, fait main basse sur l’Ukraine – les 7 du quebec et autres trusts énergétiques, financiers et du complexe militaro-industriel comme le démontre le politologue Mearsheimer Document exceptionnel. Trajectoire probable de la guerre en Ukraine. Il n’y a aucune issue positive possible. – Strategika.
L’amalgame de toutes ces forces économiques, politiques, juridiques et militaires constitue ce que nous appelons L’IMPÉRIALISME. Poutine se positionne cyniquement comme un anti-impérialiste (sic) – les 7 du quebec transforment le monde et contrôlent son évolution globale du haut de l’Olympe moscovite ou pékinois ou parisien. De fait, le mode de production capitaliste est régi par des lois inexorables dont les moteurs sont les classes sociales antagonistes. Les leaders ne forgent pas les classes sociales, ce sont les classes sociales qui portent tel ou tel leader au pouvoir politique lui assignant la mission de faire fonctionner cet appareillage complexe pour les fins de reproduire l’espèce humaine. Sous le mode de production capitaliste, la jauge d’évaluation du succès ou de l’échec d’un leader est sa capacité à assurer les conditions d’accumulation du capital. Vladimir Poutine a-t-il accru les opportunités de profits et d’accumulation de capitaux de la classe capitaliste russe – intégrée au capitalisme mondialisé ?
Poutine – au nom et sous la supervision de la classe des oligarques – a réussi cet exploit en réorganisant mondialement le capital financier et industriel russe quand les États-Unis et l’Union européenne ont sanctionné et attaqué le capital russe, ont e à se trouver de nouveaux marchés, de nouveaux clients, de nouveaux alliés…
C’est une erreur, Les BRICS+ la CEI, l’organisation de coopération de Shanghai – OCS – sont toutes des alliances impérialistes et/ou tiers-mondistes capitalistes qui se préparent à faire face aux alliances impérialistes occidentales comme l’OTAN, l’Union européenne, L’ALENA, l’AUKUS, etc. L’AUKUS et le QUAD se transforment en une sorte d’alliance…impérialiste sur le front du Pacifique – les 7 du quebec. Le développement « naturel » du mode de production capitaliste le pousse inexorablement vers l’impérialisme (mondialiste) et vers la guerre de partage des richesses et non pas vers le « nationalisme économique ».
4°)-Brigtte Bouzonnie : Nous partageons l’analyse de Robert Bibeau, selon laquelle les BRICS sotn un grue pde pays capitalistes impérialistes. Nul doute que le discours sur la supposée “multipolarité” demandé par les dirigents des pays du BRICS sera oublié, si d’aventure, l’un d’entre eux, -la Chine par exemple-, veut devenir à son tour hégémonique, sur le modèle Etats-Uniens depuis 1991, date de l’éclatement de l’URSS. Le discours revendiquant un monde multipolaire est un discours de circonstance : Pouvoir au Peuple n’a pas la naïveté de le prendre aupremier degré. Les BRICS sont aussi des pays mus par le profit capitaliste à court terme : exactement comme les pays occidentaux.
Ceci dit, le mouvement ouvrier ne se porte pas bien. Tout est à recosntruire. Notamment l’existence de forces politiques et syndicales défendant vraiment et fermement les classes populaires et lers petites classes moyenens françaises. Les dirigeants de la France Insoumise sont corrompus par Macron, achetés 10 000 euros par mois par député LFI, pour tenir une ligne “Macron compatible”. Ils ne défendent pas véritablement le peuple dans ses problèmes de fin de mois ( 80% des salariés ont du mal à joindre les deux bouts, cf Sud Ouest 1er mai 2020. Avec une inflation à deux chiffres, non couverte par une hausse des salaires inexistante, comme le montre un article du site ELUCID du 13 septembre 2023.
Les orgnaisatiosn syndicales ne défendent pas mieuix le Peupel français. Elles bénéficient elles-aussi d’une aide finacière au titre du dispsitf de la vie syndicale, qui accorde un salaire de 13 000 euros par mois au/à la Secrétaire de la CGT (Martinez, Sophie Binet), pour faire échouer les mouvements populaires dans la rue. Ainsi, le 12 octobre 2017, dans le cadre d’une journée de mobilité pur lutter contre la casse du code du travail, La CGT annonce toute la journée 1 millions de manifestants. Suivant minute après minute cette manifestation sur Facebook, on peut confirmer la mobilisation exceptionnelle de cette journée, qui infusent y compris et surtout dans les petites villes comme Tulle et Saintes. Mais à 18 heures, la direction de la CGT annonce qu’il n’y a que 400 000 manifestants, ce qui montre de quelq côté de la barricade ( Bourgeoisie, Classe dominante), elle se situe.
A ce jour, tout le mouvement populaire est à reconstruire. Dans ce contexte, on n’est donc pas dans un supermarché à choisir entre le capitalisme mondialisé occidental et les BRICS pour le déjeuner.
On est obligé d’adhérer aux BRICS, qui représentent tout de même une forme de capitalisme à visage plus humain que le capitaisme mondialisé mortifère occidental, quelles que soient nos critiques légitimes vis à vis de ce groupe de pays.
Nous devons adhérer auxBRICS, qui a des combats communs avec les notres : la lutte contre le chômage et la pauvreté poursuivis avc succès par la Chine et la Russie. La chine a un plan keynésien de relance de l’économie et un plan de lutte contre la pauvreté analyse l’économiste marxiste Vincent Gouysse. La Russie vient de publier ses derniers indicateurs économiques, et parvient à un très haut niveau d’emploi de toutes ses catégories sociales, en particulier sa jeunesse.
En août 2023, lors du 15e sommet des BRICS, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé que l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie et l'Iran ont été invités à rejoindre le bloc1.
« Les BRIC sont des pays à forte croissance, dont, au début du XXIe siècle, le poids dans l’économie mondiale augmente. Ces économies ont adopté l’économie de marché, et ont engagé les réformes leur permettant de s'intégrer dans l’économie mondiale ;
Le groupe des BRIC compte au départ quatre pays faisant partie des dix premières puissances économiques mondiales : Brésil, Russie, Inde et enfin la Chine, future initiatrice de nouvelles routes commerciales.
Période des BRICS (2011-2023)
Le 14 avril 2011, le troisième sommet a lieu à Sanya (Hainan), en Chine. Il est le premier sommet des BRICS, avec l'adhésion officielle de l'Afrique du Sud, qui fait de facto disparaître le « Triangle Brésil - Inde - Afrique du Sud »8.
En 2015, ont lieu le septième sommet des pays du BRICS à Oufa, en Russie, ainsi que l'inauguration officielle de la Nouvelle banque de développement (NDB), institution conçue comme une alternative à la Banque mondiale soupçonnée d'être trop entre les mains des Occidentaux.
Le 4 septembre 2017, le sommet annuel se tient à Xiamen, en Chine. Ces cinq Brics sont rejoints par la Thaïlande, le Mexique, l'Égypte, la Guinée et le Tadjikistan en tant que pays observateurs, pour discuter d'un plan "Brics Plus" prévoyant l'élargissement éventuel du groupe de 20099.
Du 25 au 27 juillet 2018, et à la suite du fiasco occidental marquant le dernier G7, les dirigeants des Brics tiennent leur dixième sommet à Johannesbourg pour mettre en place une coopération économique accrue dans un environnement économique international en pleine mutation. La Turquie y est aussi invitée en tant que présidente de l'Organisation de coopération islamique[réf. souhaitée].
Pour le 11e sommet BRICS du 14 novembre 2019 à Brasilia, le communiqué final annonce : « Nous restons attachés au multilatéralisme et à la coopération des États souverains afin de maintenir la paix et la sécurité ». Il laisse transparaître la volonté des BRICS de lutter pour un multilatéralisme « renforcé et réformé » et « plus ouvert ». Et pour le président brésilien Bolsonaro, la Chine, qui est déjà premier partenaire commercial de Brasilia, fait « de plus en plus partie de l’avenir » de son pays10..
Le 15e sommet des BRICS se tient du 22 au 24 août 2023 à Johannesbourg en Afrique du Sud14. Les pays membres s'y accordent sur le principe d'une expansion comprenant six pays devant rejoindre le groupe au 1er janvier 2024 : l'Argentine, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis
De nombreux pays sont candidats à l'entrée dans le groupe
Le Mexique, la Corée du Sud et la Turquie voudraient, selon le journal Le Monde, entrer dans le groupe17. Le 31 juillet 2022, le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a fait savoir l'intention de l'Algérie d'intégrer les BRICS18. Le 7 novembre 2022, l’Algérie a fait une demande officielle pour rejoindre les BRICS19. Veut également intégrer les BRICS L'Indonésie , pays très peuplé (plus de 250 millions d'habitants), économiquement fort, affichant un PIB de 878 milliards de dollars en 2012. L'Argentine, l'Égypte et l'Éthiopie ont aussi annoncé vouloir intégrer le groupe20.
À la date du 10 août 2023, 23 pays ont officiellement soumis leur demande pour rejoindre les BRICS : l'Algérie, l'Argentine, le Bahreïn, le Bangladesh, la Biélorussie, la Bolivie, Cuba, l'Égypte, le Honduras, l’Indonésie, l'Iran, le Kazakhstan, le Koweït, le Nigeria, la Palestine, l'Arabie saoudite, la Serbie, le Sénégal, la Thaïlande, les Émirats arabes unis, le Venezuela et le Viêt Nam.
En août 2023, les 5 membres s'entendent sur l'élargissement du groupe21. À partir du 1er janvier 2024, les BRICS sont rejoints par 6 pays : l'Iran, l'Argentine, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis
Le fonds de réserve devrait être doté pour sa part de 100 milliards de dollars destinés à servir en cas de crise de balance des paiements. La Chine, principal contributeur avec 41 milliards de dollars, peut puiser dans ce fonds jusqu'à 2,5 milliards de dollars, l'Inde, le Brésil et la Russie à hauteur de leur contribution, soit 18 milliards de dollars. L'Afrique du Sud peut elle puiser jusqu'au double de sa contribution, soit 10 milliards de dollars.
Dirigeants actuels des BRICS
rmément aux principes de justice et d'équité du groupe. Toutes les décisions sont prises à l'unanimité.
Au niveau économique
Les BRICS veulent renforcer leur poids et mieux faire avancer leurs points de vue dans les négociations économiques internationales notamment au Groupe des 20, au FMI et à l'OMC. Lors du sommet du 14 avril 2011 en Chine, ils ont insisté sur la nécessité de réformer le Système monétaire international et de réviser la composition des Droits de tirage spéciaux29. Leur objectif est de sortir de la dépendance du dollar. Pour l'instant, les échanges commerciaux entre les États et avec certains pays partenaires commencent à utiliser les devises locales, tandis que la Chine et la Russie se sont mises d'accord, en mai 2023, pour régler leurs échanges en renminbi (RMB - Yuan), monnaie officielle chinoise.
Poids économique
Ensemble des pays
Les cinq premières économies mondiales en 2050, mesurées en PIB nominal (millions de US$), d'après une étude de Goldman Sachs de 200732 : Chine, États-Unis, Inde, Brésil et Russie. Il faut noter que depuis cette étude menée en 2007, les estimations pour les pays du BRIC ont été revues à la hausse.
Trois des cinq BRICS font partie des dix premières puissances économiques mondiales quant au PIB (Chine 2e, Inde 7e et Brésil 8e ou 9e selon les classements). La Russie est 11e alors que l'Afrique du Sud, qui est l'une des principales puissances du continent africain avec le Nigéria, est entre le 32e et le 35e rang selon les classements.
La place des pays du BRICS dans l'économie mondiale a fortement progressé durant la première décennie du XXIe siècle, passant de 16 % du PIB mondial en 2001, à 27 % en dix années précédentes36.
En 2023, le bloc des BRICS contribue à 31,5 % du PIB mondial, dépassant pour la première fois la part du G7 (30,7 % du PIB mondial). Les données fournies par l'institut de recherche Pour 2050, des projections datant de 2012, estiment que l'avènement des pays en développement aura eu lieu et que certaines nations occidentales actuellement dominantes auront été devancées. Ainsi, le PIB de l'Inde devrait dépasser les 8 000 milliards (soit plus que celui de la France et de l'Allemagne cumulé), installant ainsi le pays au 3e rang des économies les plus riches du monde38.
Le « E7 » est un sigle regroupant de manière non officielle sept pays parmi les principales puissances mondiales émergentes81. Le E7 n'a pas de statut réel et n'est pas une union entre différents pays, contrairement au G7, au G20, à l'Union européenne ou au groupe BRICS. Il s'agit pour l'instant seulement d'un acronyme utilisé pour regrouper les nations les plus prometteuses de la planète sur le plan économique. Les pays formant le E7 sont : la Chine, l'Inde, le Brésil, la Russie, le Mexique, l'Indonésie et la Turquie.
Selon une étude The World in 2050 publiée en 2011 par la société Price Waterhouse Cooper, la crise financière mondiale a accéléré le transfert du pouvoir économique en faveur des pays émergents. Le rapport, baptisé Le monde en 2050, met en exergue un déplacement de la domination économique mondiale des pays du G7 (États-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada) vers ceux du groupe E782 [archive], sur lemonde.fr, 15 novembre 2019 (consulté le 29
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