Pouvoir au Peuple préconise une sortie de la zone euro en plan A
Propositions économiques du programme Pouvoir au Peuple. Texte rédigé le 19 septembre par Brigitte Bouzonnie
Proposition n°50 : Pouvoir au Peuple préconise de sortir de la zone euro en Plan A. La construction européenne sous la forme d’un Europe supranationale est un diktat de Washington, voulu au lendemain de la seconde guerre mondiale. L’Union Européenne, qui devait s’appelait au départ les “Etats-Unis d’Europe”(sic) consacrent la fin de l’indépendance des états nations. Et leur obéissance servile vis à vis de la puissance états-unienne.
50-1°)-La genèse de la construction de l’Union Européenne :
L’Union Européenne supranationale explique en partie la déchéance de la place de la France dans le monde. Il importe aussi de prendre en compte la volonté des élites américaines de rayer la Franc des pays importants.
-Dans les années 20, la banque JP Morgan donne des millions à Hitler et sa bande, alors parfaitement inconnus, en raison de son bellicisme enragé contre France.
L’historien gaulliste Eric Branca rédige un ouvrage précieux sur le sujet intitulé de façon ironique : “l’ami américain”, édition de poche, où il montre 70 ans de guerres secrètes menées rageusement par les responsables américains, afin de décaniller notre beau pays.
-Ainsi, en 1944, un document est préparé par le Département d’Etat américain. Il s’agit, ni plus ni moins, de partager le territoire français en trois : le Dauphiné est rattaché à l’Italie. Le nord et l’Est de la France à la Belgique et aux Pays Bas. Il ne reste plus que la France de l’Ouest : nord et sud ouest ! A travers ce plan, on voit le grand amour que vouent les responsables us à notre pays.
-La construction européenne supra nationale, téléguidée après guerre par la CIA et le Ministre des affaires étrangères américain, Dean Acheson, avec les traitres rémunérés Monnet et Schuman, participe de la même stratégie visant à pulvériser la place de la France, alors prestigieuse.
-La nomination de Giscard à l’Elysée, agent également rémunéré par la CIA est une autre étape importante explique Eric Branca dans son livre. Il est le premier d’une longue liste de Présidents français imposés par les responsables américains. Idem pour mitterrand, leader de la gauche américaine. Idem pour Sarkosy, analyse Thierry Meyssan dans un article intitulé collector : “opération Sarkosy : comment la CIA a placé un de ses agents à la Présidence de la République”, posté ce jour dans la lettre politique indépendante. Article qui valut à son auteur d’être obligé de quitter la France.
-Sarkosy a sa mère, Andrée, avec qui il s’entend très bien. Qui l’a élevé seule, étant divorcée. Puis une belle-mère, seconde épouse de son père, qui divorce pour épouser une troisième femme. Cette belle-mère épouse ensuite le responsable des services secrets américains et lui vante les qualités intellectuelles de son beau-fils et agent de la CIA : Nicolas Sarkosy. La suite, on la connait : Sarko est élu président de la République.
-Macron est un autre agent de la CIA, promu par Hillary Clinton. C’est grâce à ce titre, qu’il est porté à l’Elysée par fraudes massives, grâce à des serveurs truqués en 2017 et en 2022
Aujourd’hui, la France est tristement au 47ème rang mondial. Dernièrement, un responsable brésilien vient de se moquer de notre pays, disant que “la France était insignifiante (sic). Personne parmi les responsables politiques de “gôche” comme la FI n’a seulement pris la défense de notre pays. Défendu alors qu’il est au fond du trou. Comme dit Vladimir Poutine avec lucidité : “la France va avoir un avenir très triste” (sic).
50-2°)-L'Histoire secrète de la Déclaration du 9 mai 1950 sur la construction confédérale de l'Europe prononcée par Robert Schuman !
Dean Acheson, Ministre des affaires étrangères américain joue un rôle pilote dans la genèse de la Déclaration de l’Union Européenne du 9 mai 1950. Généralement, on présente Robert Schumann comme “le père de l’Europe”(sic). Cette formule œcuménique, dissimule en réalité son putch de 1950 en faveur d’une Europe confédérale : c’est à dire d’une Union Européenne au-dessus des Etats nations, fomentée sans l’avis de ces derniers.
Voilà ce que raconte François Roth, son biographe, européiste, auteur de l’ouvrage : “Robert Schuman, du lorrain des frontières au père de l’Europe”, édition Fayard, 2008.
En septembre 1949, lors d’une réunion informelle à Washington, Dean Acheson, Ministre des affaires étrangères des Etats-Unis confie à Robert Schumann de “faire des propositions et un projet sur l’avenir de l’Allemagne”(sic). Schumann accepte un projet dont il devra rendre compte au printemps 1950. Cela, c’est l’Histoire officielle. Nul doute qu’à l’instar de Jean Monnet, Schumann reçoit une forte rétribution pour ce travail confié par les dirigeants américains. Car, premier constat : la déclaration de l’Europe du 9 mai 1950 est une “commande” américaine : nullement un “besoin” qu’auraient exprimé les européens entre eux.
Lors de la Conférence tripartite qui se tient les 9, 10 et 11 novembre 1949 à Paris, Acheson et Schumann discutent d’un nouveau statut donné à l’Allemagne, avec l’idée d’autoriser son admission au Conseil de l’Europe envisagé en mars 1950.
Schuman défend bec et ongle la position des américains. Le 24 novembre 1949, Schumann déclare à l’Assemblée Nationale : “la confiance entre les Peuples ne s’improvise pas. Nous désirons la rétablir entre les deux pays. Nous ne pourrons y parvenir que par une coopération dans le cadre le plus large (hors étatique), où nous serrons plusieurs à faire preuve de bonne volonté. Ce cadre, c’est l’Europe”(sic). En clair, nous devons abandonner les repères traditionnels, les frontières nationales au profit d’une Europe confédérale voulue par les Etats-Unis.
A ses proches, Schumann, alors Ministre des Affaires étrangères français, parle souvent du mandat qu’il a reçu des alliés anglo-saxons. “J’ai reçu ce mandat : je dois l’exécuter”(sic).
Jean Monnet et Robert Schumann se connaissent. Tous les eux convergent vers la même idée : LE REFUS DU NATIONALISME ET LA NECESSITE DE REINTEGRER L’ALLEMAGNE DANS LE CONCERT DES NATIONS. Banco, ce sont précisément les idées de Dean Acheson et des responsables américains de l’époque.
Monnet réfléchit à un texte sur la création d’une communauté européenne du charbon et de l’acier, pendant ses vacances de ski de mars 1950. Une première version est rédigé le 16 avril par le juriste Paul Reuter. Mais Reuter, trop franc, parle tout de go d’”Europe confédérale”, le but secret de ce texte. Le texte est revu par Monnet et Pierre Uri, son fidèle collaborateur, afin d’euphémiser le caractère confédéral, supranational de la Communauté européenne. Et de ne pas effrayer les nationalistes.
Ainsi, la future “Haute Autorité” (la future Commission européenne), d’abord définie expressément comme “supranationale”(sic), ce qui pouvait inquiéter, devient seulement “commune”.
Le texte est transmis à Georges Bidault, Président du Conseil, et Robert Schumann, Ministre des affaires étrangères. Si Bidault ne lui accorde aucune attention, Schumann donne son accord à son directeur de Cabinet, Clappier.
Schuman juge dépassé le morcellement nationaliste de l’Europe. Il est pour une Europe confédérale, mais souhaite y aller à petits pas.
La neuvième version de la déclaration est terminée le 6 mai 1950. Le 8 mai, Dean Acheson de passage à Paris est informé du contenu de ce texte, ce qui montre la place prépondérante jouée par les américains dans la genèse de cette Déclaration. Il a une longue conversation avec Schumann, ce qui montre là encore l’importance des américains dans la genèse de ce texte.
Le 9 mai, à 18 heures, dans le salon de l’Horloge du Quai d’Orsay, Schuman lit le texte de la Déclaration. Les photographes ne se sont pas déplacés. A deux reprises, Schumann parla de “Fédération”, ce qui montre son souhait de créer une Europe fédérale et non pas une simple “Europe des nations”.
Naturellement, cette initiative est chaudement accueillie à Washington.
Et François Roth d’écrire :”C’ETAIT UN PROJET SUPRANATIONAL. C’ETAIT AUSSI UN PROJET POUR LA PAIX !
50-3°)-Le coup de force scandaleux de la supranationalité européenne, à partir de l'excellent ouvrage préfacé par Jacques Sapir
Jacques Sapir rédige la préface de l'ouvrage intitulé "La grande dissimulation. Histoire secrète de l’Union Européenne". Il dénonce le grand mensonge entourant la construction européenne : "l'Union Européenne a été conçue officiellement comme une ALLIANCE DE NATIONS. Or, elle fonctionne aujourd'hui comme UN ETAT SUPRANATIONAL. Or, jamais cette supranationalité n'a été soumise au vote des français, des italiens, des allemands, etc..." (Sic).
Il s'agit donc d'un pur coup de force dans le champ politique national, dont l'autonomie est le résultat d'une vieille histoire, remontant à plus de 1000 ans, depuis l'avènement des rois de France. Désormais, Bruxelles impose sa règle du jeu : la rigueur à vie, le chômage et la pauvreté de masse (125 millions de pauvres dans l'Union), le primat de la concurrence libre et non faussée,
La supranationalité participe du gel des intérêts populaires. De façon sournoise, souterraine, sans jamais le dire officiellement, on est passé de l'Europe des nations des années 1960, l'Europe des six, pour ceux qui s'en souviennent, à une Europe des 28, où tout est décidé à Bruxelles, comme la sinistre loi Khomri ou le dernier projet de réforme des retraites.
Régulièrement nous évoquons le Peuple français mis au rencart en 2005, les gouvernants ne tenant pas compte de la victoire du NON au référendum européen. A juste titre. Mais notre colère devrait aussi porter aussi sur ce coup d'état lointain et souterrain appelé "imposition de l’Europe confédérale", qui nous a privés de la possibilité de vivre dans une enclave de vie pacifiée, appelée "nation".
L’Europe supranationale initiée et contrôlée par Washington, qu’est ce que c’est, sinon la mort sociale des peuples européens qui la composent :
*La mise en concurrence sauvage des économies, voyant obligatoirement le triomphe des économies les plus fortes comme l’économie allemande sur les plus faibles : la France, la Grèce, etc.
*L’explosion du chômage et la pauvreté de masse, résultant de la délocalisation de notre secteur secondaire français dans les pays européens à bas coût de main d’oeuvre : Pologne, Estonie, Lituanie. Depuis 1974, la France a perdu 2,5 millions d’emplois industriels, dont une partie en Europe de l’Est. Le total des actifs du secondaire est passé de 25% à 10% de la population salariée. Résultat : la France compte 6,5 millions de chômeurs et 15 millions de pauvres. Et un tel désastre humain n’aurait pas pu se faire avec des états nations décidant eux-même, en fonction de leurs intérêts économiques.
*La gestion sauvage du Covid, où Ursula von der Leyen, Présidente de la Commisison Européenne a acheté par sms des centaines de millions de vaccins Pfizer tueurs, pour “soigner” les européens de la pandémie. Un tel scandale n’aurait jamais pu se produire avec des états nations, où Bruxelles aurait eu le rôle secondaire qu’il mérite.
*Les dizaines de milliards données par Ursula von der Leyen au titre du financement de la guerre impérialiste en Ukraine, payés de façon scandaleuse sur nos impôts.
*Les réformes scélérates : projet de loi Khomri, réforme des retraites, voulues au départ par Bruxelles.
Il est évident que seule une sortie rapide de la zone euro sortira la France du corset européenne lui redonnera un nouvel espace des possibles. Et surtout la possibilité de piloter notre nation en fonction de nos intérêts populaires propres. Et pas seulement des intérêts du capital américain défendus par Bruxelles, faux nez de Washington.
Il est évident aussi que seule une sortie rapide de la zone euro sortira le Peuple français de la longue escroquerie intellectuelle et pratique, qu’est une Europe supranationale, imposée sournoisement à l’insu de tous les européens, notamment avec la déclaration du 9 mai 1949.
Il est évident que seule une sortie rapide de la zone euro donnera enfin raison au NON massif au Traité communautaire européen, exprimé en 2005 par le Peuple français : sur lequel se sont royalement assis Sarkosy et Hollande. Commettant ainsi une véritable forfaiture.
Il est évident qu’une sortie rapide de la zone euro doit obligatoirement s’accompagner d’une sortie totale de l’OTAN et de Shengen, consacrant l’hégémonie états-uniennes depuis 1945 sur les autres pays devenus vassaux de l’Empire us.