Pouvoir au Peuple crée pour tous les salariés un nouveau code du travail, instaurant du « mieux-disant social », c’est-à-dire une situation plus favorable que la législation actuelle
Suite des propositions sociale du Programme de Pouvoir au Peuple rédigée le 23 août 2023 par Brigitte Bouzonnie
Proposition n°32 : Pouvoir au Peuple crée un nouveau code du travail, créant du « mieux-disant social », c’est-à-dire une situation plus favorable que la législation actuelle, pour tous les salariés français. Ce nouveau code compile toutes les conquêtes sociales obtenues par le monde du travail français. Comme disait Ambroise Croizat, il n’y a pas « d’acquis sociaux » mais des « conquis sociaux », tel qu’on peut les lire dans le code du travail.
32-1°)-En effet, le premier code du travail, -Les lois ouvrières- publiées en 1919 est la codification des conquis sociaux des salariés les plus combatifs, les plus conscientisés. C’est-à-dire, les luttes menées par les mineurs du nord, sous la direction dynamique et intransigeante du syndicaliste d’action directe Benoit Broutchoux. S’appuyant sur son journal syndical : le réveil syndical. C'est lui qui avec les mineurs du nord, grâce à leurs combats d’action directe réitérés contre les grandes compagnies minières du nord, obtiennent de haute lutte des augmentations de salaire : 5 francs par jour, ce qui fait l’admiration du reste de la population salariée avant 1914. Une journée limitée à 10 heures. Un repos dominical. Une pension de retraite. Un contrat collectif, ancêtre de la convention collective.
Un projet de code du travail est discuté à l’Assemblée Nationale avant 1914. Il est voté en 1910 par les députés. Mais entre 1910 et 1919, au Sénat, où les groupes de pression patronaux sont puissants, le projet de code du travail est « encarafé. Il faut attendre 1919 et la fin de la grande boucherie de la guerre de 1914-1919, pour que le premier code du travail soit publié : un mince livre appelé les « lois ouvrières" : titre bien mérité.
32-2°)-Inversement, Macron, tireur à gages du patronat, notamment de Rothschild, nouvellement élu en 2017, décide de casser notre vieux code du travail, produit de 150 ans de luttes. A l’automne 2017, on assiste à une forte mobilisation sociale contre cette immense régression sociale. Le 12 octobre 2017, la mobilisation infuse jusque dans les petites villes comme Saintes et Tulle. Dans la journée, la direction de la CGT parle de 1 million de salariés mobilisés. Mais le soir, elle n’annonce plus que 400 000 participants. En effet, Martinez est corrompu. Chaque mois, il reçoit 13 000 euros de salaire versé par l’Etat, au titre du dispositif de financement de la vie syndicale. Donc, il est de mèche avec Macron, pour que toutes nos luttes sociales et mobilisations nationales échouent les unes après les autres.
Résultat : les ordonnances de Macron du 22 septembre 2017 réforment totalement le droit du travail. Elles s’appliquent à compter du 1er janvier 2018. Le droit français du licenciement, qui était jusque-là le droit du licenciement le plus protecteur d’Europe, devient une simple formalité pour l’employeur. Par un simple texto, ce dernier peut licencier toute une entreprise de salariés hautement qualifiés, histoire de faire monter le cours de la bourse, sur le modèle états-uniens. En 2018, les plans sociaux se multiplient. Des milliers de salariés basculent dans le chômage et la pauvreté dans l’indifférence générale.
Proposition 32-3 :voilà pourquoi Pouvoir au Peuple demande deux choses :
1°)- Le retour immédiat au code du travail qui prévalait avant les ordonnances de 2017 voulues par Macron.
2°)-La rédaction d’un nouveau code du travail créant du « mieux-disant social », c’est-à-dire une situation plus favorable encore, que la législation actuelle, pour tous les salariés français : statutaires/précaires. Hommes/femmes. Jeunes/adultes…La rédaction de ce nouveau code sera confié à des juristes de droit du travail, et à des syndicalistes d’entreprise en grève, qui se battent pour obtenir de nouveaux gains sociaux.
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