Pierre Péan : Plénel honore et discrédite les hommes politiques !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie en 2017, à partir d'une citation de Pierre Péan
Je connaît bien Mediapart. J'y suis abonnée depuis 2013, ayant rédigé 2058 billets. Je le sais depuis toujours : Mediapart ne m'aime guère, me trouvant trop anti système. N'hésitant pas à m'envoyer ses trolls rémunérés notamment le triste "Lancêtre", qui m'insulte en cadence. Me reprochant de ne pas posséder ma carte de presse, ou de ne pas compter assez de "like" et de "commentaires" sous mes articles.
Que l'on me permette de parler de moi, car mon opinion sur Mediapart rejoint 5 sur 5 l'analyse de Pierre Péan dans son ouvrage : "La face cachée du Monde. Du contre pouvoir à l'abus de pouvoir", édition Mille et une nuits, où officiait Plénel, avec les mêmes méthodes de chasse à l’homme : exemple contre Roland Dumas.
Péan écrit en quatrième de couverture : "Du. Soutien à Balladur lors de la campagne électorale pour la présidentielle de 1995 à la "chasse au Messier", en passant par un appui aux nationalistes corses dans le cadre du Processus de Matignon et par les campagnes contre les "nouveaux réactionnaires", la Direction (dont Plénel) peut à loisir honorer ou discréditer homes politiques, patrons et intellectuels selon ses intérêts propres et ses choix partisans. Usant de son pouvoir d'intimidation, Le Monde a insidieusement glissé de son rôle de contre-pouvoir vers l'abus de pouvoir permanent"(sic).
Avec l'affaire de Rugy, les noms ont changé, mais le mode opératoire est le même. Je le dis d'autant plus volontiers que je n'ai aucune sympathie pour l'écolo bobo de Rugy, addict, comme tout bon libéral de choc, à la petite joie de la marchandise ((Haut-Brion, caviar) sensée le "distinguer" pour toujours, au sens ou l'utilise Pierre Bourdieu des sans nom, des sans grades que nous sommes.
7 ans que je connais Mediapart, je sais les yeux fermés que Plénel et Arfi n'oeuvrent jamais pour la "Vérité" (Vitam impedere Viro disait Jean-Jacques Rousseau : "consacrer sa vie à la Vérite"), mais pour de vulgaires règlements de comptes au profit d'un tel (Bloc bourgeois lors de l'affaire Benalla). Ou d'un autre : Macron : par la promotion tapageuse du big bang, nouvelle union de la gauche préconisée par Autain. Sans oublier la promotion indécente de son dernier livre consacré à sa mère intitulé : "Dites-lui que je l'aime", où la députée du 93 est présentée comme une "femme de qualité"(sic) !
Bref, Mediapart fait du journalisme à gages, tout comme il existe des tueurs à gages. S'agissant de l'affaire De Rugy, mon hypothèse est qu'il oeuvre en faveur du bloc bourgeois furieux de la remontada de Macron depuis les Européennes. En aucune façon, l'affaire de Rugy n'est un journalisme de vérité.
Comme écrit Chris Hedges, ex-journaliste au New York Times, le mensonge est la pierre angulaire du journalisme états-unien. Il en est de même en France...!