Pierre Cormary publie dans « Causeur » un article d’une violence inouïe contre ceux qui refusent la vaccination !
Article rédigé par Radu Portocala, Serge Rivron, Chloé Khoupiguion
1°)-Radu Portocala : Notre « ami FB » Pierre Cormary publie dans « Causeur » un article d’une violence inouïe contre ceux qui refusent la vaccination et sont contre le laissez-passer. Ils sont tous, pour l’auteur de cette invective, des « factieux », des « losers », des « blaireaux de l’ultra-droite », des « trouillards » - comme si c’était faire preuve d’un quelconque héroïsme que de participer à une expérience qui a fait des milliers de morts en quelques mois. L’auteur nous suspecte d’appartenir à une « secte obscurantiste » parce que nous nous refusons de papillonner autour de la lumière des grands laboratoires.
J’apprends, sous la plume fiévreuse de M. Cormary, que nous sommes la « partie la plus basse [de l’humanité], imbécile, asociale, anomique d’elle-même, tombant dans l’idéologie la plus éhontée sinon la plus délirante ». Nous sommes « la droite révolutionnaire » qui « peut tourner au fascisme ». Je ne ferai pas à M. Cormary l’injure de lui rappeler que le fascisme n’a pas été inventé par la droite. En revanche, quand je lis que M. Cormary envisage la nécessité de « protéger les gens contre eux-mêmes - que ce soit sur le plan sanitaire comme intellectuel », je ne peux empêcher ma mémoire de passer en revue les crimes monstrueux dont une « bienveillance » identique s’est rendue coupable. (Comment, d’ailleurs, la rédaction du journal a pu laisser passer une si terrible phrase ?)
« Impossible de mettre leur "doute", "questionnement" et autre "réflexion" au niveau des nôtres » s’exclame M. Cormary, révolté de nous voir vivre quelque part à la périphérie des certitudes saines du groupe auquel il appartient. Dégoûté, il assiste au débat qui oppose le « savant » (celui qu’il écoute) à l’« ignorant » (celui que nous écoutons). Il invente même une catégorie, dans laquelle il se place fièrement : le « sanitairement correct ». Nous sommes, nous, des « intégristes manipulateurs », coupables de « dinguerie », de « connerie », d’« incompétence [et] charlatanisme pervers ». Nous souillons le monde pur de M. Cormary, qui voudrait y voir régner « nos vérités » - c’est-à-dire les siennes et celles de ses amis.
J’ai lu avec stupeur cet écoulement où les certitudes se mélangent à la haine. Il y a un peu plus d’un mois, j’ai publié dans « Politique Magazine » un article dans lequel je soutenais que la maladie et son utilisation politique ont créé en France une sorte de lutte de classe. M. Cormary, sans le vouloir, m’a offert une parfaite, triste, lamentable illustration. On peut, par ailleurs, se désoler que M. Cormary n’ait pas eu la chance de vivre en URSS dans les années 30. Il aurait été un excellent éditorialiste de la « Pravda ». Il semble en avoir toutes les qualités.
2°)-Serge Rivron : Je souscris totalement à votre indignation, Radu Portocala. Mais elle fait trop d'honneur à ce type tellement dévoyé, qu'il est prêt à tuer son ombre s'il s'aperçoit bientôt qu'elle le suit. Pierre Cormary (c'est un pseudonyme car, comme tous les foireux, il se dissimule) est un malade, un gravement malade. Ce qui est le plus pénible, dans l'histoire de cet article que je n'ai pas besoin de lire pour pouvoir l'écrire par télépathie guignoleuse, c'est que Causeur l'ait accepté. Grandeur et décadence de l'intelligence, qui, comme l'écrivait justement Dominique de Roux, "souvent n'est qu'une saloperie à la surface de l'âme". Pierre Cormary vendeur de la sienne a entraîné la chute dans sa folie de celle d'Elisabeth Lévy. Grand Mal leur fasse !
3°)- Chloé : Causeur compte plusieurs "rédacteurs" sur la même ligne que Cormary, et à peine moins puants....
Rien de surprenant, donc.