La CIA a promu une éducation ultra permissive, pour que les jeunes ne se rebellent pas. N’aient aucune pensée critique vis à vis du système capitaliste mondialiste.
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie et de Günther Anders
1°)- Brigitte Bouzonnie : Comment expliquer le développement et la promotion de la permissivité imbécile de nombreux parents vis à vis de leurs enfants ? On le sait : nous avons trois cerveaux : le cortex (l’intellect), le limbique (les émotions) et le reptilien (le sexe). Donc, le seul accent mis sur le reptilien ne va pas de soi.
La CIA, l’américanisation de la société française hélas bien avancée, prenant appui sur la culture libérale/libertaire post-68 arde, ont promu la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. C’est la réalisation d’un vieux rêve de dictature, analysé déjà avec lucidité par le philosophe Günther Anders dans son ouvrage : “l’obsolescence de l’homme. Sur l’âme à l’époque de la deuxième révolution industrielle”, édition de l’encyclopédie des nuisances, 1956.
De la même façon, la CIA a promu une éducation ultra permissive, pour que les jeunes ne se rebellent pas. N’aient aucune pensée critique vis à vis du système capitaliste mondialiste.
Pourquoi pointer le rôle de la CIA ? Parce que Dominique m’a racontée comment, dans les années soixante-dix, à des fins de paix sociale, la CIA a fait circulé dans les banlieues françaises de la drogue bon marché. Le mode opératoire est le même.
Lorsqu’on sait que c’est la CIA qui est à la manoeuvre derrière l’idéologie permissive, on ne peut que s’inquiéter du danger extrême de cette ultra permissivité, hélas largement diffusée dans bien des manuels pédagogique et sur le net.
Résultat : toute pensée un peu structurée est systématiquement bannie. Raillée. Alain Badiou raconte comment Gilles Deleuze et lui s’envoient des lettres d’injures, car ils ont entre eux des désaccords idéologiques importants. Dans ces lettres, Deleuze traite Badiou de “stalinien”(sic), uniquement parce que Badiou a une pensée construite, très argumentée. Cette anecdote me touche, car moi aussi, au PSU, je me faisais traiter de “stalinienne”(sic), dès que je parlais de chômage et d’économie. Dans le cadre d’une certaine permissivité, on était “stalinien” à peu de frais. Implicitement, cela montre combien toute pensée construite était systématiquement mise au rancart. Il n’y avait place que pour le sexe.
Je n’aime pas la permissivité, car je sais les yeux fermés, qu’elle est synonyme de défaite de la pensée.
Les résultats sont pires que catastrophiques, car ils ne sont pas seulement politiques.
"L'abstention de donner des directives" (sic) aux enfants : on retrouve toute la permissivité imbécile des parents post-68 ards inconséquents. Permissivité que j'ai bien connue au PSU. Je ne vous dis rien du résultat : des jeunes incapables de gagner leur vie par eux même. Juste bons à écouter de la musique, prendre du shit, se rouler par terre, comme le fils Bouchardeau ! Une masse d'affects comme aurait dit le philosophe SPINOZA !
Aux Guyons, près de GAP, où nous faisions nos stages annuels, je les ai bien connus, ces enfants gâtés, pourris, qui n'avaient jamais reçu un seul ordre de leur vie. A qui on n'avait jamais dit "non".
Et puis, le temps a passé. Un jour à la télévision, j'entends l'humoriste Christophe Alévèque. Il raconte que lorsqu'il était jeune, il allait chaque été aux Guyons. Et que les gosses, livrés à eux même, étaient hyper mal élevés. Exactement ce que je viens de vous dire. Son public ne comprend pas. Moi, devant ma télé, je me bidonne de rigolade !
Ne dites jamais de mal de mon pote, ex-locataire des Guyons : Christophe Alévèque : il en est sorti. Il gagne correctement sa vie. Il a beaucoup de mérite, car il revient de loin... !
PS; En revanche, je n'ai pas du tout aimé, qu'il accepte de faire un spectacle pour la traitre Hidalgo !
2°) -Gunther Anders : Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté.
Pour autant, doit on bannir de l'existence tout ce que notre bon Rabelais honorait, sexe, ripaille,gaudriole,etc...car incompatible avec une pensée libre et non asservie aux thuriféraires du N.O.M. ?
Depuis le Protocole de Toronto, le NOM
a fait de gros dégâts sur les jeunes générations dans le conditionnement de la pensée unique
Mediocratie à tout les niveaux