Non à Chikirou qui porte les valeurs de la culture libérale !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie le 20 octobre 2018
1°)- Brigitte Bouzonnie : "Je ne m'en prends pas à Mélenchon, mais à l'arriviste Chikirou, à cause de qui tout notre malheur arrive. Car, ce que nous venons de vivre cette semaine n'est qu'un hors d'oeuvre par rapport a ce qui nous attend, judiciairement parlant !
2°)-Jean Sogol :Difficile d'attaquer l'une sans l'autre .
3°)-Brigitte Bouzonnie : Ce n'est pas du tout la même chose. Chikirou porte les valeurs de la culture libérale : individualisme conquérant, agressif, transmuant la société en champ de bataille, sans surmoi, aimant férocement l'argent. Mélenchon est un homme politique plus humaniste.
Le libéralisme, en clair, c'est la loi du plus fort légalisée, officialisée. C'est une idéologie fausse, reposant sur l'individu poursuivant avec acharnement son propre intérêt. Il est toujours dans l'excès voulu -consommatoires, sexuelles ou autres ; sans surmoi, sans idéal du moi autre que l'argent et le pouvoir explique Nicole Aubert dans son article : "L'individu hypermoderne et ses pathologies", l'information psychiatrique, 2006/7 volume 82.
“L'individu conquérant n’a plus de surmoi” analyse le psychiatre Eugène Enriquez. Le libéralisme nie les nécessaires relations de coopération, dont a besoin toute société pour survivre. Pierre Bourdieu a raison de dire que le libéralisme ne tient pas compte de l'environnement social : "Le néolibéralisme est une idéologie avec une "théorie pure", qui ne prend pas en compte l'environnement social dans lequel il s'applique et qui fait abstraction de tout ce qui est nécessaire pour "faire une société"(sic) (cf Le Monde diplomatique). Le libéralisme feint de croire qu'une addition d'individus conquérants et sans surmoi suffit "pour faire société".
C'est toutes ces valeurs libérales que porte indument Sophia Chikirou dans notre mouvement, la FI, fondé sur la solidarité et le partage, c'est à dire tout le contraire.