Mitterrand, Ministre de la Justice en 1956, envoie à la guillotine 45 nationalistes algériens !
Texte rédigé par Christophe Saulière
1°)- Christophe Saulière : "Lorsqu'il entre pour la onzième fois , le 1er février 1956 , dans une combinaison ministérielle , le ministre de la Justice de 39 ans , François Mitterrand , proche de Pierre Mendès France , pourrait incarner la figure libérale du maintien de l'autorité française en Algérie . Or , observent les auteurs , à partir de là , tout change . Non seulement le troisième personnage du gouvernement s'associe publiquement à toutes les décisions prises par le président du Conseil , Guy Mollet , mais il n'est pas le dernier à pousser à la rigueur dans les délibérations ministérielle . François Mitterrand laisse sans broncher aller à la guillotine des nationalistes algériens : 45 décapitations en 500 jours .
Les dossiers sont préparés à la chancellerie où le garde des Sceaux donne un avis de poids . René Coty a rejeté 45 fois la grâce , pour laquelle Mitterrand s'est prononcé 8 fois seulement . Parmi les guillotinés , un nom est attaché comme une macule à celui de Mitterrand : Fernand Iveton , militant du Parti communiste algérien , exécuté le 11 février 1957. "
2°)- Brigitte Bouzonnie : Le Ministre de la Justice, François Mitterrand a d’autres agissements à se reprocher. Le Général Ausaresse raconte comment il torturait les nationalistes algériens de la main droite, tout en étant en contact téléphonique de la main gauche avec un conseiller de Mitterrand, histoire de le couvrir en cas de bavure…!