Un militant de la FSU a pris ouvertement parti pour l'Ukraine, dans le cadre d'une journée de mobilisation syndicale contre la vie chère !
Récit de Béatrice Mina-Grlt
Récit de Béatrice Mina-Grlt. “J'arrive à la manif devant la préfecture de Moulins (Allier). Les organisations syndicales prennent la parole et le dernier, avec un drapeau FSU, prend ouvertement parti pour l'Ukraine...
A la fin de la mobilisation, je vais lui demander si cette prise de position publique, au micro, devant la préfecture, avec un drapeau, est une initiative personnelle ou la position officielle de l'organisation qu'il représente ?
Il commence de m'expliquer son point de vue anti russes et son analyse de ce qui se passe en Ukraine, je lui demande s'il cautionne le fait qu'une guerre civile ravage une partie de l'Ukraine russophone. Et que ce sont des ukrainiens nationalistes, dont certains pro nazis qui massacrent depuis 2014. Qu'il y a 10 000 morts, des massacres de populations et de crimes contre l'humanité.
Que ce n'était pas le rôle de la France et de l'Allemagne, de pousser à la guerre en fournissant du soutien militaire.
Le type est devenu comme fou, à me hurler dessus, me traitant de poutiniste, de venir faire de la provocation politique et je ne sais quoi encore.... jusque à me menacer physiquement !
Je hurle aussi fort que lui, lui disant qu'il était trop près, qu'il me postillonne dessus, qu'il ne respecte pas les distances sanitaires et je lui redemande si sa position sur l'Ukraine est la sienne ou celle de son organisation ?
Il était hors de lui. Il semble que ce militant soit aussi un prof..!
Misère, voilà comment des gamins français partent faire la guerre comme mercenaires dans des commandos pro nazis et reviennent dans des caisses...”(sic)