ME TOO, BASSE IDEOLOGIE AU SERVICE DE MACRON, N'A PAS REUSSI A DECANILLER MELENCHON ET QUATENNENS, YES !
Article rédigé le 15 octobre par Brigitte Bouzonnie, mis à jour le 1er novembre 2022
ME TOO, BASSE IDEOLOGIE AU SERVICE DE MACRON, N'A PAS REUSSI A DECANILLER MELENCHON ET QUATENNENS, YES !
Article rédigé le 20 octobre 2022 par Robert Bibeau et Brigitte Bouzonnie.
Deux ou trois choses que l’on doit savoir sur le wokisme ! (Voir: Le Wokisme: doit-on s’en inquiéter ? Le « Wokisme » est une secte petite bourgeoise! – les 7 du quebec
1°)-Robert Bibeau : Quant à nous, nous pensons que le « wokisme« , fortement soutenu par l’appareil étatique bureaucratique au service du Grand capital et de sa vaste machine de propagande et de désinformation, a comme objectif de confondre et de diviser la mouvance petite bourgeoise et populiste de gauche comme de droite.
Le « wokisme » a pour objectif de détourner la rage de la petite bourgeoisie en cours de paupérisation et de prolétarisation dans les sociétés capitalistes avancées décadentes. L’objet du « wokisme » est de semer la zizanie et la confusion parmi « la populace » en dévoyant les mouvements de résistance spontanée.
Le « wokisme » ne vise pas à « déconstruire » la culture « blanche occidentale » (sic) mais il vise à RECONSTRUIRE UNE IDEOLOGIE BOURGEOISE REACTIONNAIRE MONDIALISÉE et expansionniste dissimulée sous la peau gauchiste des luttes contre les inégalités et la supposée défense des minorités. En cela le « wokisme » réalise peu à peu la fusion entre la gauche, le centre et la droite des politiciens larbins au service du capital.
2°)-Brigitte Bouzonnie : Oui, le wokisme vise à « diviser » la gôche et le Peuple français, afin de le rendre moins dangereux pour les intérêts du capital. Et que ses luttes, ô combien justifiées, ne soient jamais victorieuses.
Le wokisme est aussi un « syncrétisme », c’est à dire un patchwork, une compote d’idéologies disparates, cousues à la va-vite entre elles, histoire de donner un supplément d’âme au capitalisme mondialisé, dont l’idéologie libérale agonisant sur le bord du chemin, ne permet plus de « justifier » le primat du capital aux yeux du Peuple français.
On met ensemble la défense des noirs, s’appuyant sur une histoire de la colonisation largement réécrite : coucou Bugeaud, jugé seul "responsable », « coupable » (Ah ! comme la culpabilisation de certains dans cette histoire joue un rôle essentiel, surtout pour le collectif Me Too !), de tous les crimes commis par les colonisateurs américains au Vietnam, en Syrie, Irak, Serbie et ailleurs. Et français (Algérie, Indochine) depuis plus de deux siècles. L’écologisme bobo. Un « pseudo féminisme » petit-bourgeois à la Me Too, nullement représentatif de la cause de toutes les femmes en France. Et qui ne vise nullement à obtenir leur émancipation. Et de façon générale, une condition meilleure faite à la femme.
Pseudo féminisme fondé sur le seul « lynchage public » de certaines personnes politique trainées à la guillotine de l’opinion publique, où nos supposées « féministes » chantent la Carmagnole devant l’échafaud, qu’elles ont dressé pour la circonstance.
Pseudo féministes autoproclamées « juges » : elles qui n’ont jamais vu un seul article du code pénal de leur vie. Ignorant superbement les deux principes, qui fondent toute justice digne de ce nom : le respect du principe du contradictoire : on écoute les deux parties. Le respect d’une justice inquisitoriale, c’est à dire, fondée sur le secret. Et non l’affichage public toujours unilatéral, comme on a pu le vivre hélas avec l’affaire Quatennens, où tous les médias, tous les réseaux sociaux, nullement compétents pour le faire, étaient à feu et à sang contre ce pauvre Adrien.
En clair, ME TOO CREE UNE JUSTICE PARALLELE PRIVEE, qui se substitue à la justice classique, sans que personne en France n’y trouve rien à redire.
3°)- Robert Bibeau : via le « wokisme » – rejetant la lutte des classes – la petite bourgeoisie exprime sa rage et son désespoir de se voir écarter de ses rôles sociaux traditionnels (courroies de transmission et chien de garde des organismes d’élaboration et de rediffusion idéologiques), son dépit de se voir rejeter des centres de pouvoir de la société du capital. Avec les médias sociaux, largement répandus parmi les populations riches et pauvres, il n’est plus nécessaire d’entretenir une couche intermédiaire (classe moyenne) de laquais spécialisés dans l’élaboration, la diffusion et l’inquisition des mantras sociaux. Le « wokisme » diffuse l’idéologie individualiste-narcissique qui culpabilise les masses populaires pour la décadence de la société bourgeoise. Ici gauche et droite se confondent ce qui désorientent les intellectuels au service du capital.
4°)- Brigitte Bouzonnie : oui, le wokisme PERMET A DES AGENTS MINORITAIRES DU CHAMP POLITIQUE, prenant appui sur les médias du capital, DE PRENDRE TOUS LES POUVOIRS, décanillant les agents majoritaires les plus hauts placés, les mieux installés. Les plus riches en capital social, notamment en savoir économique.
Je donnerai l’exemple de Obono et Quatennens, que je connais un peu en tant qu’ex militante du PG et de la FI pendant dix ans.
Quatennens était, jusqu’à une période récente numéro 2 de la France insoumise. Député du Nord. A la télévision, on le voyait en compagnie de Mélenchon assister à des réunions où les partis politiques étaient conviés. Donc, il « représentait » la France insoumise : ce n’est pas rien. C’est lui qui a dénoncé avec succès la casse abjecte de notre vieux code du travail, au cours de l’été 2017, dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale
Il était « tout ». Aujourd’hui, il n’est presque « rien ».
Curieusement, les origines obscures de Obono dans le champ politique ne sont jamais révélées par des médias macroniens « totalement in love » avec elle, France Inter par exemple. Je me permets donc de rappeler brièvement la genèse obscure du succès politique de Obono.
Au départ, c’est une fille d’un riche banquier gabonais, qui n’a donc rien à faire dans un parti de gauche critique, voulant l'émancipation du Peuple. Militante du NPA, sans qualité aucune. Elle réussit, à force de magouilles, à se faire nommer au Bureau National du NPA avec Olivier Besancenot. En tant que noire, une béquille, qu’elle transforme ensuite en canne de golf tout au long de sa vie politique.
Mais ce n’est pas tout. Elle milite aussi dans un courant du NPA, le seul favorable au Front de gauche de l’époque (PG+PCF) : «convergences et alternatives » animé par le regretté Yann Cochin. Très brillant intellectuellement parlant.
Je l’ai bien connue à ce moment-là. Et bien connu "Convergences et Alternatives". En effet, furieuse d’avoir été virée de mon poste de Responsable de la commission « chômage, précarité » du PG par le sieur Coquerel, je vais militer au NPA huit mois en 2010. Ensuite, je reviens au PG.
Naturellement, au NPA, je milite dans le seul courant favorable au FDG, c’est à dire ; « Convergences et alternatives », soit le même courant que celui de Obono. Participant activement aux réunions de courants, où Obono et Leïla Chaïbi ne viennent jamais. Ce n’est pas assez « chic ». De plus, il y a un certain niveau théorique, dans ces réunions animées par l’intellectuel Yann Cochin, que, visiblement, nos deux pimprenelles ne maitrisent absolument pas.
Et puis, je reviens au PG. Et là, ô surprise, j’apprends que la greluche Obono est nommée responsable des cahier du programme de la France Insoumise en 2017. Une promotion inattendue ! Cette fille n’a jamais rédigé un seul texte théorique de sa vie ! Alors, comment expliquer cette nomination ? C’est très simple : elle a ressorti son baratin classique : « je suis « une pauvre noire », « exploitée » (alors qu’elle est fille de la grande bourgeoisie gabonaise !). J’ai « droit » à tel ou tel poste. Et cela a super marché. Ensuite elle est nommée députée de la FI, toujours avec le même « raisonnement ». Cela roule pour elle, merci la pensée woke !
Arrive l’affaire Quatennens. Sans complexe, elle s’autoproclame « "juge » de cette affaire. Cela marche à fond la caisse : France Inter lui tend le micro, écoute précieusement ses « avis » de gourde en matière juridique, qui n’a jamais vu un procès de sa vie ! J’ai rédigé pendant 5 ans des contentieux de droit du travail devant le Conseil d’Etat et la Chambre criminelle de la Cour de Cassation. Je crois assez bien connaitre les grands principes en matière juridique : les mêmes, qui n’ont jamais été observés dans cette triste histoire par cette même Obono. Le principe du contradictoire, où le point de vue d'Adrien a la même valeur que celui d'Obono, ce qui, manifestement, n'a pas été le cas. Le principe de l’instruction secrète, alors que tout fut étalé sur la place publique, de façon obscène.
Obono réclame pour Quatennens, toutes les sanctions, y compris les plus brutales : qu’il perde son mandat de numéro deux. Qu’il perde son titre de député de la FI. Et Quatennens est sommé publiquement de s’expliquer. De quel droit ?
Malheureusement, Quatennens perd son titre de numéro deux. Trop rapidement à mon avis. Comme je l’ai déjà écrit, il faut attendre l’avis d’un juge professionnel pour démissionner. Et ne pas obéir craintivement à cette justice parallèle de Me Too de truc et de toc.
En revanche, sa femme ayant porté plainte devant le parquet du Nord, c’est désormais, et je m’en réjouis, un véritable juge professionnel, respectueux du contradictoire et d’une procédure secrète, qui est en charge de l’affaire. Résultat : comme chacun peut le constater, depuis deux semaines, l’affaire Quatennens a sérieusement dégonflé. Ce dont bien sûr, on ne peut que se réjouir. Il s’en est fallu d’un cheveu d’enfant, pour que Obono ait la tête de Quatennens.
Voilà comment un agent, au départ totalement illégitime et ultra minoritaire du champ politique (Obono) réussit presque à décaniller Quatennens, agent majoritaire du champ politique, s’il en est. En faire un paria de la politique, rejeté de ses pairs.
Pourtant, personne ne moufte. Tout le monde trouve cela « normal ». « Allant de soi », alors qu’il s’agit, ni plus ni moins du lynchage public d’Adrien, forme de « justice » détestable s’il en est. Au surplus, téléguidé par macron, sur le modèle de la perquisition de la FI de 2018 : histoire de démonétiser, décaniller les responsables de la France insoumise : Quatennens, et si possible ce « vieux »(sic) de Mélenchon. Car naturellement, Me Too roule pour macron, exécutant, au nom d’un pseudo « féminisme » de Prisunic, les basses besognes politiques d’élimination de tel ou tel adversaire politique.
Souvenons-nous des effets désastreux de la perquisition de la FI sur l'image de Mélenchon : Un mois après, en novembre 2018, un sondage est effectué : MELENCHON PERD PLUS DE 10 POINTS DE POPULARITE. Il est vrai que la présence de Chikirou à son domicile à 7 heures du matin l'a vraiment sali pour toujours.
Naturellement, pour l'affaire Quatennens, bien sûr téléguidée par macron, "on" convoque les sondages. "On" nous dit que Mélenchon chute lourdement (radio). En fait, IL PERD 4,5 POINTS. PASSANT DE 21,5 A 17% DE BONNES OPINIONS (cf sondage IFOP pour le JDD du 30 octobre 2022). Ce qui, comparé à l'opération perquisition téléguidée par macron (-10 points), est un moindre mal.
Bref, le buzz fait autour de la gifle de Quatennens donnée à sa femme n'a pas si bien "marché" que cela dans l'opinion. Intuitivement, les gens ont pensé que le procès de Moscou fait à l'élu LFI était tout de même exagéré. Surtout le choix de confier ce litige à un juge professionnel et donc à une justice sereine a en quelque sorte "dessaisie" Obono (et macron) de sa proie. Il faut garder la leçon pour la prochaine fois.... !
OBONO .... La maladie du : " MONKEY(singe) COVID " ? ! Et mélangeon "WOKE ? ! "