Manif des Gilets Jaunes du 18 février 2022, cortèges toujours aussi denses et nombreux, yes !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie le 20 février 2022 , photos de Jean-Paul Devos
Les journaux bien sûr n’en ont pas parlé. Ce fut même un embargo féroce des images. Idem pour le sujet pendant tout le samedi 18 février 2022 après midi. Les médias aux ordres choisirent de nous faire peur avec la “guerre en Ukraine” (sic). Création médiatique de bric et de broc, inventée par un camp mondialiste. Biden, qui n’a plus les moyens de faire une sale guerre comme en Irak ou en Afghanistan. Qui n’a plus que les moyens de nous faire peur. Ce n’est pas moi qui le dit mais Thierry Meyssan, dans un article publié le 12 février sur le site “Réseau International”. Pour lui, l’affrontement USA/Russie, c’est du bluff, histoire d’obliger la “vieille Europe” et la “nouvelle” à obéir à l’OTAN, une structure à bout de souffle.
Pourtant, force est de le reconnaitre : les cortèges était nourris, denses, importants. Les militants anti vaccins et les Gilet Jaunes toujours nombreux à défiler contre le pass vaccinal, générateur de thromboses et de morts. La note des Renseignements Généraux avait raison : les convois de la liberté, même mal structurés, ont donné un nouveau souffle au mouvement des Gilets Jaunes. Et j’ajouterai : “aiguisé leur conscience de classe”. Macron a peur que ces mobilisations ne débouchent sur une explosion sociale, en pleine campagne électorale, comme écrit le journal L’Anticapitaliste. Voilà pourquoi il fait “encadrer” les manifestants par une armée de CRS, comme le montre la photo n°4. Voilà pourquoi les journaux n’en parlent pas, de risque de donner des “idées” à ses lecteurs.
Voilà pourquoi Macron réinvente un monde virtuel, une société française virtuelle, où chacune, chacun est devant sa télévision : à écouter Hanouna ou les horribles faits divers. Une société française sans Gilets Jaunes, sans militants anti Macron violentés, ce qui a le grand mérite de ne pas diffuser les “bavures” policières de sa milice, à trois jours de l’annonce de sa candidature.
Et nous, militants de contre information, comme aurait dit Proust : “ il vaut mieux ne pas savoir. Penser le moins possible. Ne pas fournir à la jalousie le moindre détail concret” (sic). Ne pas dire tout haut que les gilets Jaunes sont bien vivants. Le temps est aboli, par delà les victoires et les échecs. Nous vivons un très long Mai 68. Et le camp mondialiste, pris en tenaille entre les peuples et les armées de Donald Trump, maintenant que le Covid est fini, s’est replié à Siegmaringen : enfin, c’est tout comme : d’où il crache ses dernières cartouches. Les pires.