Macron est voué à échouer. Ce n'est pas moi qui le dit, mais Jacques Sapir dans son dernier billet de blog : la politique récessionniste mise en oeuvre par Macron ne peut que déboucher sur une baisse du pouvoir d'achat et un chômage accru.
Mais il n'y a pas que le volet économique. La base sociale de Macron (classes supérieures + classes moyennes) est mince : 13% a peine des électeurs ont vote Macron aux Législatives 2017, où le "vote utile" FN a faiblement joué. Ce qui fait du scrutin des Législatives un vote plus intéressant à déchiffrer que le second tour des Présidentielles, largement préempté par la "nécessité de faire barrage au FN", comme l'hystérie médiatique nous la véritablement imposés.
On peut penser que le chômage et la baisse du pouvoir d'achat influera peu sur l'électorat macroniste aisé, peu touche par ces réformes. En revanche, des polémiques "sociétales" comme l'obligation de procéder à 11 vaccins sur les enfants, histoire d'engraisser les labos, ne passera pas comme une lettre à la poste. Idem pour la "moralisation" de la vie politique, déjà mise a mal par le départ de 4 ministres, des le premier mois du premier gouvernement Macron/Philippe. Si d'autres départs venaient éventuellement à être constatés, c'est toute l'entreprise "en marche" (dégager les vieux notables PS et LR démonétisés, mettre en place un personnel politique neuf) qui serait remise en cause. Or, les médias officiels jouent un drôle de jeu :
1)- d'un cote, c'est une incroyable idolâtrie au service de Macron. Dimanche dernier, Camille Langlade, journaliste de BFMTV a eu le malheur de défendre Mélenchon. Le lendemain, pour la "punir", la chaine la prive d'image : on l'entendait uniquement en off. Résultat : un unanimisme à n'y pas croire. Hier, j'écoutais sur LCI une émission intitulée "Macron en fait-il trop ?" : loin de faire valoir une opinion critique, ce fut un concert de louanges enamourées, totalement disproportionnées avec la réalité !
2)- De l'autre, on voit Le Canard enchainé, France 2, Libération, Le Point, sortir des "affaires" les unes après les autres, de nature à gêner le pouvoir en place. Il est évident que la presse ne digère pas son nouveau statut d'ilote, après avoir fait la pluie et le beau temps avec Hollande. Le bras de fer Médias/Macron (qui t'a fait Prince ? Qui t'a fait roi ?) Va se poursuivre : in fine, il peut en résulter un affaiblissement de Macron. La mince base sociale qui l'a porte au pouvoir ne peut que se déliter, se diviser encore...
Giscard n'est pas "tombé" en 1981 à cause de la hausse du chômage : mais à cause des diamants de Boccassa, menant toute une fraction centriste à voter Mitterrand. C'est le même scénario qui va se reproduire avec Macron : je le dis d'autant plus qu'il faut poursuivre notre combat contre la démolition du code du travail, les deux combats étant complémentaires.
Bravo !! Ne lâchons pas l'affaire... dans chacun de nos pays respectifs...
UN MOT ASSASSIN