1°°- Brigitte Bouzonnie : Avec lucidité, Valérie Bugault, Docteur en droit constitutionnel, pointe la stratégie de la provocation menée par Macron, depuis son entretien dans Le Parisien. Dans cette interview, Macron pyromane insulte gratuitement le groupe des non vaccinés.
Hier, il a remis le couvert.
A juste titre, Valérie Bugault s’inquiète de tels agissements. Ses provocations répétées ne viseraient-elles pas en réalité à mettre le Peuple dans la rue ? Ce qui lui permettrait ensuite de prendre des mesures exceptionnelles : mise en place de l'article 16 de la constitution permet au Président de déclarer l’état de siège et de s'accorder des pouvoirs exceptionnels. L'article 36 permet à l'exécutif de rétablir l'autorité militaire. L'article 49-3 permet de subordonner le Parlement.
L’analyse de Valérie Bugault est stimulante, et nous y adhérons. Du moins partiellement. Nul doute que Macron, familier des provocations prolophobes (antipopulaires), - les ouvrières d’un abattoir qualifiées “d’illettrées”, “le pognon de dingue” dépensé en minimas sociaux, “il suffit de traverser la rue pour trouver un emploi”-, est comme un toréador/picador, qui énerve constamment la muleta ( le Peuple français), cherchant à le provoquer un maximum.
Mercredi matin, il suffisait de lire le fil d’actu de Facebook, à feu et à sang contre la sortie de Macron dans “Le Parisien”, pour voir que nous étions tous largement tombés dans son piège grossier. Vendredi après midi, après sa nouvelle sortie, nous étions heureusement plus calmes.
il est évident que Macron cherche la provocation, comme les provocateurs cherchaient la castagne avec les CRS, dans les manifs de Mai 68. Et pendant les “années rouges’ : 1968-1978. “Provocateurs” neuf fois sur dix manipulés par la Police. Le provocateur était tellement intégré à la société française des années 70, qui ont connu un nombre record de journées de grèves et de manifestations : que le Coluche de la fin des années 70 en avait fait un sketch, d’ailleurs fort bien informé sur la vraie nature de ces crapules. Un sketch qui faisait rire aux éclats son public complice : vu que c’était le même qui manifestait pacifiquement contre Giscard et Barre. Manifestations pacifiques démonétisées par ces casseurs rémunérés par la Police. SOUVENIRS ATTENTION DANGER !
De la même façon, la plus grande prudence s’impose, le plus grand calme vis à vis des propos débridés du pyromane Macron.
En revanche, et à la différence de Valérie Bugault, je ne pense pas que l’objectif soit seulement, étroitement, d’obtenir l’application de l’article 16 de la Constitution.
Que nous dit l’article 16 ?
“Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés (1) d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.
Il en informe la Nation par un message.
Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel est consulté à leur sujet.
Le Parlement se réunit de plein droit.
L'Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l'exercice des pouvoirs exceptionnels”(sic).
Comme écrit avec franchise Lekouacre Tolstoïen : En fait, il (Macron) a déjà inventé un "Etat de guerre sanitaire" qui n'existe nulle part dans la loi ...Il n'a aucun besoin d'un "prétexte" , il peut se passer de l'article 16 : il peut maintenant mettre le couvre-feu n'importe où , dès qu'il y a un éternuement, sous prétexte "sanitaire" . Malheureusement, tous les partis et syndicats se sont déjà soumis depuis Mars 2020. Et maintenant , il y a une foule de "jurisprudences" pour étayer cet état de FAIT ACCOMPLI. Ils ont même poursuivi des gens en hélicoptère sur des plages désertes ! C'est hallucinant qu'on ait simplement accepté cela une seule journée, pour une pneumonie . Quel scandale inouï !”(sic).
Oui, je partage 5 sur 5 l’analyse de Lekouacre Tolstoïen : Macron n’a pas besoin de l’article 16. Il a déjà une classe politique corrompue à ses pieds : responsables politiques de droite et de “gôche” achetés à prix d’or en 2017, afin de faire silence sur l’arrivée surprise de Macron à l’Elysée, en siphonnant toutes les listes de ses adversaires, y compris les petites listes. Classe politique achetée à prix d’or, pour laisser faire Macron dans ses grandes oeuvres à venir : 2017-2022.
Dès avril 2017, il n’y avait pas besoin de s’appeler Madame Soleil, pour comprendre, que Macron ne venait pas au sommet de l’Etat pour chouchouter le Peuple français. Le couvrir de pétales de roses blanches. Les 17 députés de la France insoumise ont reçu 22 millions d’euros dans le cadre du dispositif de financement de la vie politique (voir fiche Wikipedia sur le sujet).
Macron n’a pas besoin des pleins pouvoirs : il a déjà tous les médias d’information à sa botte. Comme le raconte Aude Lancelin dans on ouvrage “Un monde libre”, édition des liens qui libèrent, 2016, les journalistes de l’OBS vont chercher leurs éléments de langage à l’Elysée, ne produisant aucun contenu original. Même chose de tous les journalistes professionnels achetés, corrompus au même titre que les responsables politiques.
Malgré deux ans de gestion ignoble de la pandémie de Covid, les “intellectuels”, qui hier encore jouaient à l’intellectuel critique soucieux de défendre nos Libertés Publiques, comme les enfants jouent à Zorro, entretiennent aujourd’hui un silence proche du néant, qui leur interdit à l’avenir de se prétendre “penseurs” de quoi que ce soi. A force de silences réitérés devant tout ce qui s’est passé depuis 2017, les intellectuels se sont suicidés, en collaborant à Macron par leur silence. Personne ne peut plus valablement les considérer comme des penseurs intègres.
Quand, en 1958, Michel Debré rédige l’article 16, afin d’ouvrir des pouvoirs exceptionnels au Général De Gaulle, le cas échéant, il ne se doute pas, même dans ses rêves et pensées les plus sombres, que la Cinquième République va devenir un jour cette mafia. Ce système de corruption généralisé, infaillible. Sans autre trou de respiration que les réseaux sociaux. Nous facebookiens, on paie d’ailleurs assez cher nos posts écrits avec notre seule jugeote.
Et puis, l’article 16 est bien trop respectueux du Parlement et du Conseil Constitutionnel, qu’il faut réunir à l’occasion, comme le montre le texte de cet article :
La vérité est que le Macron/pyromane veut accélérer la stratégie du chaos apparue avec le Covid-19 en mars 2020 et le premier confinement strict. Passer à la vitesse supérieure avec l’obligation vaccinale de tous.
Comme écrit très justement Noam CHOMSKY : “Le confinement vise à briser psychiquement le mental des Peuples”. De la même façon l’obligation vaccinale à marche forcée vise à nous briser psychologiquement. Sans parler de l‘oxyde de graphène et de la spike très toxique inoculés dans le corps, générant thromboses et crises cardiaques.
Nous dire que nous allons mourir est devenu la seule raison de vivre de Macron et Castex. Le pire est que personne ne moufte. Personne ne dénonce ce régime pourri, qui n’a que la mort de son Peuple, son chaos, dans le rétroviseur !
2°)- Jean-Pierre Combe : Cet article est assez juste dans l'ensemble. Mais je pense que la conclusion à laquelle il aboutit est erronée: il me semble faux et injuste de dire que "personne ne moufte": des gens qui mouftent, il y en a des centaines de milliers si l'on veut bien n'oublier personne, des savants les mieux fondés à parler de science aux personnels infirmiers et soignants de tous statuts, aux médecins et aux travailleuses, aux travailleurs et aux retraités accablés d'une misère que rien ne soulage depuis des décennies C'est l'universelle censure, la censure totalitaire qu'il faut briser!...
3°)-Brigitte Bouzonnie : quand j'écris "personne ne moufte", je ne parle pas des sans nom, des sans grade comme nous. Je parle des "responsables politiques", "intellectuels", journalistes dorés sur tranche, qui se taisent honteusement ! Tous ceux qui forment en principe les "corps intermédiaires" entre le Pouvoir et la société civile. Ces corps intermédiaires ont failli : il faut les jeter par dessus bord tous et proclamer le Pouvoir à la base !