Macron, une pensée de trucs et de toc... !
Article rédigé en février 2017, mis à jour le 15 février 2022 par Brigitte Bouzonnie
Macron est à la Politique, ce que Bernard-Henry Lévy est à la philosophie : une image de trucs et de toc. Un personnage flottant au gré des récits médiatiques, dernièrement son "grand meeting"(sic) Porte de Versailles : Sans que jamais le porte-parole d'"En Marche" n'accède au réel, au "pour de vrai" pour parler comme les enfants. Tant, chez lui, le mauvais spectacle, les cinquante mots de vocabulaire, - même un journal peu critique à son égard comme "Le Figaro" affirme qu'il "hurlait littéralement"(sic)-, a pris le dessus sur la pensée et l'action politique véritable.
Toujours selon “Le Figaro”<, que l'on ne peut pas accuser de partialité, "il a égrené ses propositions de façon fastidieuse"(sic), tandis "que les gens commençaient à partir avant la fin" (re-sic). La voilà, la médiocrité Macron. Renvoyant à la profonde vacuité du personnage : addict à la "com", intellectuellement son seul bagage. Ne lisant pas. S’exprimant par Tweets de 140signes. Et dont on n'a pas oublié le discours timbre poste à crever de rire en hommage à Jeanne D'Arc. Durée : 10 minutes : ne retenant de notre héroïne nationale que son "énergie entrepreneuriale"...! Et avec ce pseudo discours, faisant un coup de force dans le champ des idées, une opération de basse police symbolique miteuse, pouilleuse, malhonnête, afin de récupérer au profit du Capital la libératrice d’Orléans.
Quoiqu'il dise, quoiqu'il fasse, Macron sera toujours le gratte-petit de la banque Rothschild. Le petit bras armé de la CIA et de la Classe dirigeante : ou plutôt, pour reprendre le mot d'Emmanuel Todd, la classe dirigée par Bruxelles et Berlin : rien de plus.
15 000 personnes avaient fait le déplacement, selon son équipe de campagne. 10 000 selon LCI ce matin et le journaliste de RT qui connait la salle : surtout des étudiants d'HEC venus en foule, ce qui montre à quel point son auditoire était peu représentatif de la société française dans sa diversité.
En mettant le seul accent sur le "travail"(sic), Macron nous l'a joué candidat Sarkosy 2008, lorsque ce dernier nous promettait son célèbre : "travailler plus pour gagner plus", la gouaille en moins. En somme, un vrai candidat de droite, dont la seule proposition concrète se résume à un allègement des charges sociales pris impunément sur les enveloppes sociales. Véritable pactole en milliards donné chaque année aux grands patrons, creusant hélas le déficit du budget de la sécurité sociale.
Surtout, ce qu’il propose, c’est une politique vieille comme Hérode, suivie depuis Juppé 1995, puis Raffarin, Fillon, Ayrault et Valls. Et qui, malgré les milliards distribués à la volée aux patrons, n'a créé que très peu d'emplois, comme l'explique Philippe Askenasy dans son ouvrage "Les décennies aveugles, Emploi et Croissance, 1970-2010, 2011.
Et si je prends le temps d'analyser la médiocrité Macron, c'est, justement, parce que nous, militants de contre information sur les réseaux sociaux, gilets jaunes, militants anti pass vaccinal, soit l’opposition extra parlementaire à Macron, sommes le contraire absolu de ces mensonges sponsorisés, coachés par le MEDEF.
On le sait : les Gilets Jaunes ont réussi à entrer dans Paris le 12 février, malgré les blindés de Macron. Mener jusqu’au bout cinq manifestations (sur les Champs Elysées, parties de la Place d’Italie, du Ministère de la santé, de Palais Royal, et du métro Alésia), dont une manif majestueuse, imposante, se dirigeant vers Nation. A présent, les Gilets Jaunes sont en route vers Bruxelles, plus combatifs que jamais. Pour info, la manif prévue le 14 février à Strasbourg à 14 heures a été interdite par la préfecture. En ce moment, il y a un embargo des images sur les convois de la libertés par les médias au ordres, mais on suit ces défilés par des murs Facebook solidaires.
Modestement, nous avons rédigé le programme politique du “Rassemblement Pouvoir au Peuple”, prévoyant notamment que la Constituante soit écrite par les gilets jaunes sur les ronds points. Amorce de double pouvoir puis ensuite de pouvoir à la base, où le Peuple décidera des choix de production et de consommation. Loin des politiciens professionnels. En offrant aussi à chacun une vie décente : soit par un emploi correctement rémunéré, soit par une allocation de 1000 euros par mois.
Face à la marionnette Macron, NOUS SOMMES LES NOUVEAUX RESISTANTS !