Comme écrivait Michel Audiard : "dans la vie, on partage la merde -jamais le pognon- personne..." (Jean-Paul Belmondo : 100 000 dollars au soleil). De la même façon, on le sait : la belle vie dorée sur tranche offerte à Macron, l'argent coulant à flots, l'Eldorado des privilèges XXL, il se les garde jalousement, égoïstement, pour lui tout seul. En revanche, les emmerdes, c'est fou comme il devient soudain partageux, soudain prêt à les vendre à la criée deux euros cinquante au premier passant venu !
Ainsi, tous les bénéfices de la monarchie absolue depuis 2017, "l'Etat, c'est moi", le Président encostardisé les baffre grossièrement sous nos yeux de "riens", blasés d'en avoir trop vu : soirée somptueuse au Palais de Versailles. Utilisation ad nauseum de La Lanterne. Argent versé à flots par les lobbys, notamment un milliard d’euros donné à Macron, pour qu’on ne porte pas de masque en pleine pandémie. Passages média quasi permanent. King Bobard fait les 3 X 8, son cinéma sur l'écran noir de nos nuits blanches, des heures et des heures à jacter, jacasser, palabrer, pour, in fine, ne rien nous dire du tout : surtout pendant le supposé "grand débat" interminable de 2019.
Roulant en avalanche perles et rubis dans sa chaussure, cour de journaleux et pseudo "spécialistes"(sic) serviles, sans culture ni jugeote personnelle, obéissant platement, allant chercher piteusement leurs éléments de langage au service de com" de l'Elysée, comme le raconte Aude Lancelin dans son livre : "Un monde libre", édition Les liens qui libèrent, 2016.
"Opposition" de gauche achetée avec l'argent du financement de la vie politique : par exemple, 22 millions d'euros donnés à la FI. Mais servant en réalité à acheter les prises de position publiques d'un Mélenchon et autres députés de la FI devenus curieusement et du jour au lendemain “macron compatibles.
Résultat : "la démocratie extrêmement solide dans laquelle nous vivons"(sic), dixit la meuf is dead, c'est en réalité un Président dictatorial, agissant à coup d'ordonnances, comme l'ordonnance de décembre 2017 dispersant, façon puzzle, notre beau code du travail vieux de 100 ans. Un Parlement verrouillé, cadenassé, aphone, voyant tous ses amendements mis à la poubelle. Un Sénat que Jupiter envisage de supprimer, le jugeant trop critique. Des Réunions avec les directions syndicales faites de bla bla et de questions hors sujet du litige du moment, comme l'explique Yves Verrier, dirigeant de FO, que l'on ne peut pas taxer de bolchevik !
"La démocratie extrêmement solide dans laquelle nous vivons" étouffe tout véritable débat d'idées pacifique sur les questions qui fâchent, comme la question sociale : finir ses fins de mois. Abolir la misère. Lutter contre les inégalités abyssales. Générant en retour les actions désordonnées, parfois violentes, que nous vivons depuis 15 jours.
Inversement, les ennuis majuscules avec les militants radicalisés, c'est fou comme King. Bobard est prêt à les refiler au premier venu; "Le Figaro" du 20 janvier 2020 n'écrit-il pas en ce sens? : "Il n"empêche, Emmanuel Macron ne dirait pas non à un soutien plus appuyé de la part de ses adversaires politiques, dans sa lutte contre les manifestants radicalises" (sic) !
En clair, King Restauration attend un coup de main actif de la part de Mélenchon, pour le sortir du bourbier social dans lequel il s'est mit tout seul, à force d'arrogance, d'autisme, de parti-pris en faveur des seuls fonds de pension, de mépris inextinguible pour la CGT, SUD. Et l'UNSA RATP, dont nous saluons le courage, l'endurance d'avoir tenu 45 jours sans salaire. Bravo Thierry Babec !
Car, n'en déplaisent aux bobards médiatiques, la grève continue à bas bruit, comme j'ai pu le constater hier, obligée de me rendre à pieds à mon travail.
Tous ces syndicats et surtout la "base" militante se battent réellement pour défendre une population salariée, déjà paupérisée, appauvrie. Et qui va encore perdre 25% de sa de sa modeste pension de retraite, ne suivant déjà pas le niveau de l'inflation. On peut contester ces initiatives parfois violentes. Si un vrai débat d'idées pacifique avait existé dans le pays, débattant notamment d’augmentations salariales substantielles et de créations de millions d’emplois : personne n'aurait penser à y recourir !