MACRON, OU COMMENT LE VIEUX MONDE LIBERAL SURVIT ARTIFICIELLEMENT !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie
Macron Président, le vieux monde liberal se donne quelques mois de survie. Et pourtant, dans les têtes et dans les coeurs, nous vivons la fin du vieux monde.
1)-Plus personne pour accepter "cette maltraitance structurelle de l'humain par le capitalisme" (sic), pour reprendre un mot du regretté Lucien Sève, philosophe marxiste.
2)- Plus personne pour accepter au fond de lui-même ce monde cadenassé par des inégalités abyssales. Alain Badiou donne les chiffres suivants :
- 10% de la population possède 86% des richesses mondiales.
-40% des classes (moyennes) ont 14% des richesses mondiales.
-50% de la population mondiale n'a rien du tout.
(Extrait de son livre "Penser les tueries du 13 novembre 2015, Notre mal vient de plus loin", edition Fayard, 2016).
3)-Plus personne pour accepter le coeur léger la règle du "toujours plus" de l'Ogre capitaliste. C'est ce qu'expliquait Roger Carey, responsable du fonds de pension Saville-Gordon : "nous étions excédentaires de partout. Nous avions des rendements fantastiques, une croissance terrible : IL NOUS EN FALLAIT TOUJOURS PLUS" (sic) : extrait de Frederic Lordon, "Et la vertu sauvera le monde ?" , edition Raison d'agir, 2008).
4)-Plus personne pour accepter un Etat social raclé jusqu'à l'os : par exemple, les enveloppes de contrats aides diminuées de 85%. Résultat concret : la pauvreté et les larmes pour les Classes populaires abandonnées de tous.
5)-Plus personne pour accepter de plein gré l'hégémonie de la culture libérale, cette fausse conscience nous transmuant en guerrier avide de réussite personnelle et de fric, hostile a toute preoccupation collective : transmuant la société française en abattoir des plus faibles.
Le grand mouvement idéologique liberal apparu au cours des années 80 est en situation de mort cérébrale. La nomination de Macron President n'y change rien. Personne en France, sauf les patrons, ne veut la casse du code du travail, qui revient à nous faire rétrograder à l’époque de la brutalité dictatoriale du début du capitalisme au 19ene siècle.
Inversement, le projet du Rassemblement “Pouvoir au Peuple” propose une vie décente et joyeuse à chaque française et français, dans une démarche anti système, anti capitaliste. La rédaction d’une Constitution aux ronds points par les Gilets jaunes et les manifestants anti pass vaccinal, esquisse d’un pouvoir à la base qui gouvernera seul à terme le pays.
Comme on disait dans les années 80 :
ON A RAISON DE SE REVOLTER !