Macron nous prépare-t-il à un nouveau quinquennat sans vote ?
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie
Je veux répondre à mon ami Dominique Kern. Pour une fois je ne suis pas d’accord avec lui. Ainsi, il écrit : “Maintenant : qui a des chances d'être élu ? Trois candidats ont quelque chance d'être au deuxième tour ...Jean Luc Mélenchon, Eric Zemmour et Marine Le Pen ... Cela se joue entre ces trois contre éventuellement Macron, mais je n'y crois pas du tout “(sic) (extrait de l’article du 5 mars 2022 : “Comment vont-ils, cette fois-ci encore, nous voler les élections ?”).
D’abord, je rappelle que le 2 mars 2022, Macron a parlé de convoquer les chefs d'états au mois de juillet 2022 à Versailles, c'est à dire, "après" les élections. C'est fort tout de même ! Avec lui, on a l'habitude qu'il torde la réalité, mais inventer un quinquennat qui fait 66 mois au lieu de 60 : il faut le faire !
Je ne suis pas la seule à avoir remarqué le petit jeu de Macron.
Le Canard enchainé, dans son édition du 2 mars 2022, page 2, sous le titre “Macron en treillis” relaie les propos du poudré à ses visiteurs : “On ne peut pas, à la fois s’indigner de l’agression russe, rester dépendant en matière énergétique, et ne pas avoir les moyens financiers et militaires de réagir au niveau européen (…) Ce qui est en train de se passer, renforce l’idée que l’on doit fortifier, à l’avenir, notre indépendance énergétique, ainsi que notre stratégie de sécurité et de défense. Cela prendra du temps. Mais cela doit être au centre de notre action dans les années qui viennent” (sic).
Et le Canard de conclure : “Macron ne va quand même pas exiger une modification de la Constitution et un troisième quinquennat ?”
Je fais rigoureusement la même analyse que celle du Canard : à un mois du premier tour des Présidentielles, tranquillement, l’escroc Macron est en train de faire des projets sur le futur. La longue durée. Nous promettre un développement “autocentré”, comme feu le Président Mao Tsé Tung. Notamment en projetant une autosuffisance énergétique (pétrole, gaz), que nous sommes très loin de posséder. La réalisation de ce seul objectif mettra quinze ans à se réaliser. Au bas mot. Y compris si on y travaille d’arrache pieds dès aujourd’hui.
Autre promesse, dont la réalisation se compte en décennie (s) : la promesse qu’a faite le sieur Macron mardi 2 mars à la télévision, nous promettant la relocalisation de toutes nos activités. Or à ce jour, notre secteur industriel ne regroupe plus que 11% de la population salariée. Il a perdu 2,5 millions d’emplois depuis 1974. Cela signifie donc en clair que le gangster Macron veut être Président à vie de notre pays. Sinon, on voit mal comment il pourrait réaliser un tel chamboulement total de notre appareil productif, qui a hélas perdu notre industrie, pour cause de “mondialisation heureuse” !
En clair, Macron lance des ballons d’essai pour voir notre réaction. Mais son projet est clair : RESTER A L’ELYSEE INDEPENDAMMENT DES RESULTATS DU SCRUTIN !