Macron et l'exécution de sa feuille de route : au prix de nos libertés !
Article rédigé par Régis De Castelnau, Vu du droit, janvier 2019, mais toujours d'actualité et Brigitte Bouzonnie
1°)- Régis De Castelnau : Dans un billet de blog "Vu du droit" intitulé "Macron et l'exécution de sa feuille de route : au prix de nos libertés", de janvier 2019, Régis de Castelnau, ex-bâtonnier du Barreau de Paris, raconte la sociogenèse de cette privation, hélas bien avancée, de toutes nos libertés publiques :
"D'abord, il y eut les élections truquées de 2017, qui ont porté Macron au Pouvoir (sic). Ensuite et pour rester au Pouvoir, accomplir le mandat donné par l'oligarchie financière, Macron dispose de deux outils :
1-1°)-"L'idéologie liberticide consistant à dire que la fin justifie les moyens : que s'il faut basculer dans une société autoritaire, voire dictatoriale, il n'y a aucun problème" (sic).
En l'espèce, et s'agissant de la durée de l'Etat d'urgence, on n'a pas hésité à basculer dans une société dictatoriale, où l'exécutif a tous les pouvoirs.
1-2°)-- "Le deuxième outil est l'empressement de la Justice à mettre en oeuvre une politique exigée par Macron aussi illégale qu'antirépublicaine (sic).
2°)- Brigitte Bouzonnie : Depuis 2017 et avec la justice, on assiste à un scandaleux "deux poids, deux mesures" : des Gilets Jaunes condamnés à de la prison ferme, pour avoir manifesté contre le petit banquier. Ce n'est pas un hasard si, dans la prison, on les surnomme "les politiques"(sic). Balkany et autres chouchous du pouvoir libérés, exécutant quelques pas de danse devant la caméra, ce qui montre le cynisme de cette société 2020, où les malfrats sont en haut de l'affiche...!
Sans oublier le triste rôle joué par la Police. Outre l'oeil lâchement arraché de Manu et de Jérôme Rodrigues, un autre exemple : les CRS ont dit à l'équipe médicale présente lors de la dernière manif de gilets jaunes : " si on vous revoit la semaine prochaine, on vous matraque un maximum et la semaine d'après, on vous bute" (sic).
En clair, nous sommes en dictature, celle de l'approfondissement de la domination de la Classe dominante sur les Classes populaires, les gueux, les sans nom, les sans grade que nous sommes, à travers le seul usage de la violence d'Etat. Et personne ne moufte !
En ce moment, le bloc bourgeois se fissure, entre les partisans de Macron. De la ruine totale de notre pays, du grand reset, faisant de nous des esclaves à vie. Et ceux qui (le Sénat, le MEDEF, l'AMF) défendent l'ouverture des commerces et la fin du télétravail 5 jours sur cinq. Et ce faisant la survie de notre économie nationale.
A nous de les soutenir activement sur les réseaux sociaux.
Comme on disait dans les années soixante-dix : ON A RAISON DE SE REVOLTER !