MACRON EST UN COIN DE SALIVE DANS LES ABYSSES DE LA POLITIQUE FRANCAISE !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie
J'adore : "Macron est un coin de salive dans les abysses noires de la politique francaise"(sic) note Bruno Adrie dans son dernier billet. Au même moment, Domi (Kern) écrivait : "Qui dirige l'Etat ou l'Etat est-il encore dirigé, ou n'est-ce qu'un leurre ? On a l'impression que l'Elysée s'amuse à provoquer : mais est-ce diriger ? Je pense que Macron est sur pilote automatique et qu'il a toujours été. Qu'il est la précisément pour qu'on le haïsse, c'est un puntching Ball tout simplement".
Un coin de salive, un leurre de toc et de truc, un néant dictatorial 2.0 n'existant que par son image autonomisee du réel, un mensonge permanent, un "don-bi" (bidon), comme aurait dit Alphonse Boudard dans le français populaire des années 50. Ses déclarations cyniques "à la graisse de chevaux de bois pour parler" pour parler comme Michel Audiard. Un faux enthousiasme suant le discours libéral de commande : telle est bien l'imposture majuscule, "post-moderne", "désidéologisée", qui, "officiellement", nous gouverne.
Aujourd'hui et pour 4 jours, le petit maquillé se rend aux Antilles, notamment à l'île de Saint Martin tristement dévastée par un ouragan. Face à la souffrance, les larmes, la pauvreté de masse frappant durement les antillais en ce moment. Chacun sait à l'avance que ce voyage ne sert à rien. Qu'il n'est pas "pour de vrai" comme disent les enfants. Le but de la manoeuvre est de s'annexer cyniquement le malheur des femmes et des hommes ultramarins, dont certains ont tout perdu. Se faire un quart de gloire sur le dos des pauvres et des sinistrés. Poster de belles photos léchées, photoshopées dans les magazines aux ordres du pouvoir, avec la complaisance habituelle de l'AFP. Sans aucune empathie réelle pour les antillais, qui, grâce à Macron, notamment sa division par deux du nombre de contrats aidés très aimés aux Antilles, ont tristement basculé dans la pauvreté la plus noire. Des antillais qui en bavent des ronds de chapeau, rien que pour survivre seulement.
Macron est un leurre, une imposture majuscule. Et au lieu de dénoncer frontalement le "don-bi" (bidon), qui nous gouverne, Mélenchon fait dans l'opposition de salon inoffensive. Ainsi, il déclare superficiellement : "aucun Président n'a jamais parlé comme ça aux francais". Mais, à supposer que Macron change de "ton", il n'y aurait plus aucun autre problème. Juste une affaire de "style". Même l'inénarrable Barbier qu'on ne présente plus, est d'accord avec lui, déclarant ce matin : "le temps des sorties cinglantes (de Macron) est terminé"(sic).
Mélenchon nous prend vraiment pour de gros nazes, nous les "crevards à 3 000 euros"(sic) ! Dans son univers ouaté, son petit-bourgeoisisme repu, content de lui, n'aspirant nullement à changer le monde, le manque d'emploi et d'argent, ça n'existe pas.
Non, le problème avec Macron, ce n'est pas seulement une question de style. Il n'y a pas besoin d'être marxiste, pour comprendre qu'avec Macron, la Classe dominante s'est emparée du pouvoir, pour piller le pays à son profit, comme il n'a pas été possible de le faire depuis Pétain. Que Macron, c'est un néo-pétainisme de sous-préfets aux champs. Il n'y a pas besoin d'être marxiste, pour comprendre l'urgence de construire une opposition forte et frontale à Macron : autour d'une nouvelle France insoumise devenue mouvement de masse.
Tout le contraire du mouvement croupion actuel, réduit à son seul groupe parlementaire, sensé être un "commando démocratique"(sic) : un oxymore, jeu de mots illisible !
A nous donc de créer du neuf. Réinventer l'esprit de scission, le goût de la Révolte anti-système. Voilà pourquoi nous avons créé le Rassemblement "Pouvoir au Peuple" en juin 2019. Il rassemble des militants de la France insoumise dégoûtés de Mélenchon et de ses potes, notamment Clémentine Langlois, Dominique Kern et moi. Des membres du Pôle pour une Renaissance du Communisme Français (PRCF) : mon amie Monika Karbowska, Jean-Pierre Combe, Aymeric Monville, Christophe Saulière. Ou anciens militants du Parti communiste comme Alain Kieffer. Militants du Comité National Souverain pour la Justice sociale (CNSJS) avec Jacques Cotta, ex-journaliste de France Télévision, Dominique Bertrand, Marc Lebas. Du PARDEM avec Philippe Meens. Syndicaliste comme Jilles Lazardeux. Pour le Donbass libre, avec Sylvia Castell. Sous le haut patronage intellectuel du philosophe Alain Badiou, de l'économiste Jacques Sapir, et naturellement, des textes de chansons de Brassens, que nous citons souvent.
Le mondialisme agonise. Profitons en pour faire émerger notre programme politique en 35 points rédigé par Philippe Meens, Dominique Kern et moi.
Comme on disait dans les années 70 :
ON A RAISON DE SE REVOLTER !
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Mélenchon nous prend vraiment pour de gros nazes, nous les "crevards à 3 000 euros"(sic) ! Dans son univers ouaté, son petit-bourgeoisisme repu, content de lui, n'aspirant nullement à changer le monde, le manque d'emploi et d'argent, ça n'existe pas.
Mélenchon !!???
Mélenchon ?? :)