"Macron démission", "Macron en prison" : ou comment la pression populaire s'amplifie contre Manu 1er !
Soyons factuels. Les faits, rien que les faits. Hier, 1er septembre 2021, à Marseille, Macron a été accueilli par de violents slogans : “Macron démission”, qu’on a pu entendre sur la chaine LCI. Ou peut être que la chaine LCI, malgré son statut de média aux ordres du pouvoir, a laissé filtrer volontairement, sentant le vent tourner. Pour notre plus grand plaisir.
Ce n’est pas la première fois que Macron est accueilli avec des noms d’oiseau. Au cours du dernier 14 juillet ( 2021), il a été copieusement sifflé sur Les Champs Elysées (voir vidéo postée sur ma lettre politique indépendante le même jour). De même, le 17 avril 2021, il fut reçu par le même slogan “Macron démission” à Montpellier, quartier de La Paillade. Mais aucun média national ne relaya la colère populaire. Une seule vidéo circulait sur Facebook, qui fut bien sûr très vite supprimée. L’impact fut donc limité. Certes, j’avais rédigé un article intitulé “Macron démission”, mais il n’eut bien sûr qu’une petite audience militante.
Mais ce n’est pas tout : samedi dernier 28 août, dans le cortège parisien de la mobilisation anti pass sanitaire, ils étaient aussi une centaine de milliers de militants à crier : “Macron démission”.
Slogan d’une grande maturité politique, puisque le mot d’ordre initial (non au pass sanitaire) est oublié au profit d’un mot d’ordre politique, qui enveloppe toutes les voix disparates. Faisant l’accord de tous : “Macron démission”. A ce moment, là, et comme analyse Alain Badiou, “on est clairement dans l’émeute historique” (sic) (cf “Le réveil de l’Histoire”, édition Lignes 2012).
Sans oublier le slogan crié par les manifestants anti pass sanitaire de Saint-Pierre de la Réunion le 24 juillet : “Macron en prison”. Slogan également entendu le 31 juillet à Saint Brieuc, dans la manif anti-dictature vaccinale.
On le voit : de même que la mobilisation progresse chaque semaine avec 3 609 200 manifestants le 28 août 2021, septième jour de mobilisation, contre 3,5 millions le 21 août : soit des chiffres hors pair, de mémoire de facebookienne couvrant toutes les manifs depuis 2009. De même, la colère populaire s’amplifie et se politise.
La question du départ de Macron est posée par des centaines de milliers de manifestants. Et se substitue à la seule question du pass sanitaire obligatoire.
Sur Tweeter, un militaire qui a servi 4 Présidents de la République témoigne sur #Macron : "il n'est pas tranquille. C'est un homme qui ne va pas bien. Sa courtoisie de façade masque une grande perversité"(sic). En clair, et comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire sur cette lettre : Macron a peur, pris entre la tenaille populaire et l’armée qui forme un shadow cabinet.
Mon hypothèse est que bien sûr Macron ne cèdera pas. Mais que, devant la crise sociale ouverte entre lui et le Peuple, un tiers (l’armée ?), peut intervenir au mois de septembre. Prendre quelques temps la place de Macron, afin d’organiser des élections sincères….