Un groupe de centre gauche, formé de députés ultramarins, corses et socialistes indépendants veut créer le groupe UTILES, afin d’éviter un blocage de l’Assemblée Nationale !
Article de l'AFP du 25 juin 2022 + commentaires Brigitte Bouzonnie
1°)-Brigitte Bouzonnie : Macron sortirait-il de sa crise de gouvernance ? En tout cas, l’histoire s’accélère. A l’Assemblée Nationale, un groupe de centre gauche, formé de députés ultramarins, corses et socialistes indépendants veulent créer le groupe UTILES, afin d’éviter un blocage de l’Assemblée Nationale. Devenir indispensable à la majorité présidentielle (info trouvée sur le mur Facebook de Brigitte Dominguez da Silva, que je remercie). Combien de députés compte le groupe UTILES ? Un groupe parlementaire peut être crée avec 15 députés. A-t-il atteint le chiffre fatidique des 44 traitres nécessaires à macron, pour avoir la majorité absolue ?
Comme écrit mon ami Alain Kieffer : “j’attends avec impatience de voir le comportement des députés communistes”(sic). Moi aussi, j’attends avec impatience de voir le comportement de certains députés de la FI comme Autain, ex-giscardienne !
Olivier Renault analyse sur le site “Arrêt sur images” : “Emmanuel Macron reprend assez fidèlement un des slogans d’Angela Merkel, en se plaçant au-dessus des partis politiques lors de la création de sa grande coalition: «La grande coalition doit être une « coalition de nouvelles opportunités » qui s’occupe de la création de nouveaux emplois», a déclaré Angela Merkel. La volonté du président français est de mener jusqu’au bout ses plans politiques sans tenir compte du vote des urnes en muselant l’opposition politique renaissante dans le pays après plus de deux ans de situation d’urgence et de lois antidémocratiques”(sic).
En tout état de cause, parler “honneur”, “respect du suffrage universel” à Macron, c’est parler à un mur ! La seule chose qui compte pour le dictateur macron, c’est d’avoir la majorité arithmétique, en prenant à droite à à gauche. En constituant une majorité de trucs et de toc.
Or, Macron charge Elisabeth Borne de sonder les groupes parlementaires, des communistes aux LR, afin de former un nouveau gouvernement.
Interrogée par France info le 25 juin, Mathilde Panot, responsable du groupe LFI répond à ces manoeuvres politiciennes : “ Nous sommes prêts à gouverner, nous l'avons montré pendant cette campagne et nous avons un accord programmatique avec 650 mesures. Je crois que le président de la République essaye de diviser la Nouvelle union populaire. Or, lors de notre réunion d'intergroupe cette semaine, les quatre groupes parlementaires étaient tous d'accord pour dire que nous voterions contre la confiance à ce gouvernement. Le jeu de la division ne fonctionnera pas sur la Nupes.
Question : Si un membre de la Nupes venait à accepter cette offre présidentielle, serait-il immédiatement désavoué ?
Réponse Mathilde Panot : Oui. Je crois que ce que porte la Nupes, c'est justement une alternative à la vision du monde et au projet de maltraitance écologique que porte Emmanuel Macron et que, au contraire, nous portons une société de l'entraide. Nous portons la retraite à 60 ans, l'augmentation des salaires à 1 500 euros pour le SMIC. Nous portons la garantie d'autonomie à 1 063 euros pour les jeunes. Bref, nous portons un tout autre monde que celui que nous propose Emmanuel Macron.
On comprend la manoeuvre : Macron veut débaucher tout ce qui est débauchable. Obtenir une majorité de bric et de broc, grâce à son groupe croupion UTILES + députés PS, écolo, LR, etc…, prenant appui sur des députés arrivistes, sans honneur, prêts à tout pour se payer un tour de piste politique…!
Députés on le rappelle élus au suffrage universel par le Peuple contre macron
Dans cette magouille sordide, la morale est secondaire pour un Macron sans surmoi. Toute la question est de savoir s’il parviendra ou non à cette majorité de circonstances. Suspense.
2°)- Article Microsolft Edge : Emmanuel Macron annoncera début juillet un « nouveau gouvernement d'action »
Source AFP - Hier à 23:38
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Sous le feu des critiques, la Première ministre trouve soutien auprès du chef de l'État. Emmanuel Macron a indiqué à l'Agence France-Presse, samedi 25 juin, avoir « décidé de confirmer (s)a confiance » à la Première ministre actuelle pour « mener l'action du gouvernement dans la durée », à l'issue d'un premier cycle de consultations des forces politiques mené par l'exécutif.
Emmanuel Macron annoncera début juillet un « nouveau gouvernement d'action »
© GONZALO FUENTES / POOL / AFP
Emmanuel Macron annoncera début juillet un « nouveau gouvernement d'action »
La cheffe de gouvernement est chargée durant la semaine prochaine de sonder les groupes politiques à l'Assemblée nationale sur un « accord de gouvernement », leur participation même à un gouvernement, leur position sur le vote de confiance à Élisabeth Borne et aussi sur le vote du budget de l'Etat à l'automne prochain, a ajouté le président de la République.
« A mon retour du G7 et de l'Otan (qui se tient jusqu'à jeudi, ndlr), la Première ministre me soumettra des propositions pour une feuille de route pour le gouvernement de la France sur les prochains mois et les prochaines années, et également pour la composition d'un nouveau gouvernement d'action au service de la France que nous mettrons en place dans les premiers jours du mois de juillet », a-t-il ajouté. Ce gouvernement pourra être rejoint par des représentants de forces politiques prêtes à coopérer avec la majorité.