L’inquiétude commence à gagner les plus lucides aux USA. Biden signe pourtant un dispositif repris de la guerre froide…!
Article rédigé par Danielle Bleitrach le 11 mai
Il n’y a pas que quelques pacifistes vieillissant et supposés suppots idiots utiles de Vladimir Poutine pour dire que ce qui se passe est extremement dangereux . Tne New york times et un éditorialiste prestigieux mettent en garde : “La guerre en Ukraine est de plus en plus dangereuse pour les États-Unis
En se flattant d’avoir contribué à des opérations ukrainiennes contre la Russie, les Américains risquent d’être entraînés dans un conflit direct avec Moscou. Une dérive à éviter absolument”, alerte le chroniqueur Thomas Friedman. Pourtant malgré ces voix le président Biden de plus en plus impopulaire face à son échec économique devient l’otage du système militaro-finacier qui pousse à la guerre et il vient de réactiver un dispositif de la guerre froide.
The New York Times et l’éditorialiste Thomas FRIEDMAN qui est connu pour ses sympathies israéliennes et démocrates mais également pour sa lucidité politique commence ainsi un article traduit par Courrier international:
‘Si vous avez suivi la situation en Ukraine dans les médias, vous pensez peut-être que la guerre s’est enlisée dans un long et laborieux conflit, destructeur et quelque peu ennuyeux. Mais ce n’est pas le cas. Le danger croît de jour en jour.
Plus la guerre se prolonge, plus le risque de voir l’un des protagonistes commettre une erreur d’appréciation aux conséquences désastreuses augmente – et les occasions se multiplient à la vitesse grand V. Prenez par exemple ces deux fuites qui ont fait couler beaucoup d’encre il y a quelques jours : de hauts responsables américains ont divulgué des informations sur l’implication des États-Unis dans le conflit.
Le New York Times a d’abord révélé que, “selon de hauts fonctionnaires américains, Washington avait communiqué des renseignements sur les troupes russes, qui ont permis aux Ukrainiens de tuer de nombreux généraux ennemis sur le terrain”. Puis, suite à un reportage de NBC News et toujours grâce aux informations émanant de sources proches du pouvoir, le quotidien new-yorkais a dévoilé que les États-Unis avaient “fourni des renseignements qui ont aidé les forces ukrainiennes à localiser et frapper” le Moskva, navire amiral de la flotte russe, en mer Noire. Ces informations ont “contribué à la destruction du navire”, coulé par deux missiles de croisière ukrainiens.
Le fond de l’article néanmoins tend à prouver que Biden ne veut pas parce que ce serait folie s’engager plus avant, comme le souligne également la Chine aujourd’hui en commentant ce même article :
Thomas L. Friedman a écrit que les États-Unis ne veulent pas « laisser l’Ukraine se transformer en protectorat américain à la frontière de la Russie ». Il a affirmé que les États-Unis pourraient aider l’Ukraine à expulser les forces russes autant que possible ou à négocier leur retrait chaque fois que les dirigeants ukrainiens estimeront que le moment est venu. Néanmoins, « tomber amoureux de l’Ukraine » d’une manière qui entraînera les États-Unis à s’y empêtrer pour toujours est « le comble de la folie ».
Friedman vient d’exprimer la pensée des États-Unis à l’égard de la crise ukrainienne et a exposé que les intérêts américains proviennent de la position du président américain Joe Biden. En disant que ce que fait l’équipe Biden est de garder une certaine distance entre les États-Unis et l’Ukraine, Friedman essayait d’assurer à ceux qui croient que les États-Unis seraient assez stupides pour se joindre à une guerre pour l’Ukraine: Ne gardez pas l’illusion naïve que les États-Unis verseraient du sang pour cela. Cela n’existe pas. Ce que les États-Unis veulent, c’est maximiser leurs propres intérêts lorsque la Russie et l’Ukraine saignent.
Pourtant la nouvelle qui tombe aujourd’hui est beaucoup moins prudente que ce qu’en dit FRIEDMAN :
En réponse au défilé de Moscou Biden s”engage toujours plus dans la livraison d’armes, ce qui permet de renouveler le stock pour le plus grand profit des trusts dans une économie exsangue.
Le symbole est aussi fort que le geste. Le président américain Joe Biden a adopté lundi un dispositif datant de la Seconde Guerre mondiale permettant d’étendre ses pouvoirs dans le cadre de la défense de l’Ukraine. L'”Ukraine Democracy Defense Lend-Lease Act” reprend le dispositif adopté en 1941 par Franklin D. Roosevelt pour défendre l’Europe à l’époque.
Cet engagement pourrait faciliter l’aide américaine militaire apportée à Kiev, déjà élevée, à quelque 3,8 milliards de dollars depuis le début du conflit. Dans le même temps, les combats s’intensifient ce mardi 10 mai dans le Sud et l’Est de l’Ukraine.“
L’article explique que Biden est à la manoeuvre et effectivement aujourd’hui on découvre que le dit Biden en réponse à la parade du 9 mai à MOSCOU qu’il aurait pris comme une insulte personnelle a signé une loi é une loi permettant d’accélérer l’envoi à l’Ukraine d’équipement militaire. “Les Ukrainiens se battent tous les jours pour leurs vies”, a-t-il déclaré aux journalistes présents dans le Bureau ovale, ajoutant : “Ce combat coûte cher, mais céder face à l’agression serait encore plus coûteux.”
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a vu dans cette signature une “étape historique” : “Je suis convaincu que nous allons à nouveau gagner ensemble. Et nous allons défendre la démocratie en Ukraine. Et en Europe. Comme il y a 77 ans”, a-t-il écrit sur Twitter.
Avec à la manoeuvre ces deux individus nous ne sommes pas loin du docteur fol amour .
Cette loi de “prêt-bail” est “basée sur un programme de la Seconde guerre mondiale destiné à aider l’Europe à résister à Hitler”. Le texte “a été soutenu par presque tous les membres du Congrès” américain, à l’exception de 10 élus de la Chambre des représentants qui ont voté contre, a noté la Maison Blanche. “Je suis convaincu que Poutine croyait qu’il pouvait briser l’Otan, qu’il croyait qu’il pouvait briser l’Union européenne”, a affirmé Joe Biden, lors d’une opération de levée de fonds politique. Depuis le début de l’invasion russe le 24 février, l’administration Biden a apporté une aide militaire de quelque 3,8 milliards de dollars à Kiev.
Pressé de voir passer ce texte, qui doit aussi permettre aux Américains de regarnir leurs propres stocks d’armement, Joe Biden a fait lundi une concession politique. Dans un communiqué, il se dit “prêt à accepter” que le Congrès, que les démocrates ne contrôlent que d’un cheveu, vote “immédiatement” sur ce financement, mais ne valide que plus tard une autre enveloppe consacrée à la lutte contre le Covid-19.