Cette nouvelle journée de manifestations "anti.pass" qui s'est déroulée en France à connu ce 22 août une flambée de violences organisées par le théâtre politico-médiatique pour discréditer un mouvement citoyen défendant les libertés fondamentales et qui ne faiblit pas, bien au contraire !
Il fut un temps et pas si lointain où, face aux manifestations ouvrières ou étudiantes on voyait venir de nulle part ces crétins circulatoires de l'Etat, que les médias appelaient alors "hooligans" ou "skinheads"....
Et si les temps, les pouvoirs et contre pouvoirs ont changé sur fond de radicalisation des violences médiatiques, politiques et policières, les crétins circulatoires du système sont toujours là, sauf qu'aujourd'hui on les appelle et beaucoup plus hypocritement "antifas".
A Montpellier par exemple, où les manifestations populaires prennent également plus en plus d'importance et qui.plus est dans un spectre politique et sociétal allant des nationalistes aux syndicats ouvriers en passant par les régionalistes et même les migrants, des "antifas" sont apparus aujourd'hui en tête du cortège, provoquant dans un premier temps des heurts avec les manifestants de la "Ligue du Midi" (régionalistes), qualifiés à l'occasion d'extrême droite par le mainstream médiatique pour qui tout ce qui est "identitaire" est obligatoirement fasciste (alors qu'en réalité ces mouvements régionalistes sont violemment combattus idéologiquement par les nationalistes jacobins).
Peu après tard les heurts se sont étendus avec les forces de l'ordre qui, dans une logique feinte, avaient dans un premier temps bloqué la manifestation "d'uriner sur le centre ville"(sic), avant de disparaitre lorsque les manifestants s'y sont réformés laissant ainsi libre cours aux casseurs qui s'en sont donnés à cœur joie, entre autres, sur des magasins.
Bilan de la journée à Montpellier : 17 blessés et de nombreux dégâts,
On pourrait toujours discuter pendant des heures et des jours pour savoir qui "a lancé la première pierre", car cela fait justement partie de la manœuvre consistant à briser une contestation populaire globale qui commence à échapper aux chiens de garde médiatiques et politiques du pouvoir.
Face au peuple qui descend dans la rue le pouvoir réagit toujours dans une même suite logique, simple mais, il faut le reconnaitre, efficace :
1 / Caricaturer médiatiquement les manifestants en les accusant par exemple hier d'être tous trotskystes ou aujourd'hui des fascistes et si possible des "homophobes" ou mieux, des "antisémites" !
2 / Envoyer ses "crétins circulatoires" ensauvager les rassemblements, quitte à déguiser certains flics, pour faire peur aux participants et dresser la majorité jusque là silencieuse contre eux.
3 / Organiser une focalisation médiatique et en boucle sur les violences et vandalismes observés pour discréditer tout le mouvement, apeurer populations et manifestants, et détourner la critique verticale du pouvoir vers des querelles politiciennes et sociétales stériles.
Car ceux qui veulent sombrer dans un manichéisme réactionnaire droite / gauche en accusant cette dernière de saboter le mouvement de contestation ne font que céder à un discours politique provoqué et une paresse intellectuelle qui les font rejoindre indirectement le troupeau des "crétins circulatoires du théâtre de la marchandise".
Cependant, cette radicalisation du pouvoir, via ses idiots utiles factuellement bien plus "pro" que "antifas", démontre autant sa haine du peuple que la crainte de ne plus pouvoir maîtriser sa colère légitime.
La rentrée risque de voir toutes ces pulsions individuelles et collectives s'exacerber sur fond de campagne présidentielle de dictature sanitaire et de crise économique....
La balle est dans le camp des manifestants qui doivent, par un service d'ordre interne, évacuer de leur revendication tout discours et symbole politique cherchant à la détourner pour son compte, ainsi que tout provocateur cherchant à discréditer la fronde et entraver sa révolution en devenir.