Les Restos du Coeur ont de graves difficultés financières
Les Restos du Coeur ont de graves difficultés financières liées directement à l’explosion du nombre de chômeurs et de pauvres depuis les années 1980 : 1 à 2 millions de pauvres en 1980. 15 millions aujourd’hui, selon nos calculs : qui est elle même due à la stratégie du grand patronat français de diminuer de façon gignatesque la masse salariale ; soit en n’augmentant pas les salaries. Soir en licenciant des salariés du secondaire, l’activité étant délocalisée dans les pays européens à bas coût de main comme la Pologne et l’Estonie.
1°)- A partir de là, “offrir” aux Restos du Coeur 10 millions d’euros aux Restos du Coeur, comme le fait Bernard Arnault, c’est d’une profonde et totale hypocrisie. Si les patrons n’avaient pas provoqué sciemment la pauvreté de masse régnant en France depuis les années 1980, les organisations caritatives comme Les Restos du Coeur ne devraient pas servir de repas à autant de bénéficiaires. Ce que l’on devrait dire à Aranult, c’est le mot de Michel Audiard/Bernard Blier : “des faux culs, j’en ai vu, mais vous, vous êtes une synthèse” (sic) !
2°)- Par ailleurs, dans cette histoire, les médias aux ordres occultent le principal : c’est, historiquement, de 1945 à 1983, le budget de l’Etat, qui redistribue des plus riches vers les plus pauvres : avec, au titre de l’impôt sur le revenu, la taxation des plus hauts revenus à hauteur de 40%, dixit l’économiste Thomas Piketty, dans son livre : “Histoire des hauts revenus”, édition de poche, 2009. A compter des années 1980, l’état social est raclé jusqu’à l’os, mais tout le monde s’en tape, à commencer par les responsables de gauche.