Les parents, il faut les DE-CUL-PA-BI-LI-SER. Leur dire qu'ils ne sont pas responsables à 100%, de ce que fait (ou non) leur progéniture !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie le 4 septembre 2022
Les parents, il faut d'abord les DE-CUL-PA-BI-LI-SER ! Leur dire qu'ils en sont pas responsables à 100%, de ce que fait ou non leur progéniture ! Tous les adolescents ont une jugeote personnelle. Lorsqu'ils commettent des fautes, ils agissent sciemment, volontairement, en toute connaissance de cause ! Cela suffit de faire porter toute la responsabilité sur une mère ou un père qui n'y sont pour rien !.
Et puis, il faut remettre en cause le bien fondé de l'idéologie de "l'enfant roi". Ce n'est qu'une idéologie, c'est à dire un rideau de fumée, une simple croyance, autrement dit de la foutaise. Pendant des siècles et des siècles, les parents ne s'occupaient pas de leurs enfants, livrés à eux même. On voit des images d'enfants jouant dans la rue au XVIIème siècle. A partir du XIXème siècle, ils ont été obligés de travailler, capitalisme et taux de profit oblige, comme le raconte la chanson de Jean Ferrat (Ma France).
Par exemple, à dix ans, mon arrière-grand-mère a été obligée d'aller ramasser les feuilles chez une marquise. Cela se passait avant la guerre de 1914. C'est un travail très pénible à faire. Je l'ai fait sur le terrain de ma mère. Mon tee-shirt était à tordre...
Après 1945, on a vu arriver l'idéologie bourgeoise et petite-bourgeoise de l'enfant roi. Rien n'était trop beau pour les enfants. Ils pouvaient dire les pires sottises, il avait toujours raison ! Du jour au lendemain, les réprimandes verbales ont été sévèrement interdites, sous peine de passer pour un parent indigne, L'ultra permissivité est devenue la seule règle. Tu veux mettre le feu à la maison, voici les allumettes.
Mais, en réalité, tout cela n'est que de l'idéologie, c'est à dire une croyance collective portée par un certain groupe social historiquement et géographiquement datée. Et qui disparaitra comme une buée matinale aussitôt dissipée.
Comme dit en substance Brassens dans "Mourir pour des idées" : “c'est tout de même triste de mourir pour une idée qui n'a plus cours le lendemain". De la même façon, c'est triste pour un parent, qui ne jure que par la permissivité imbécile, d'avoir non seulement des résultats catastrophiques. Mais aussi de voir que la pédagogie permissive a été remplacée du jour au lendemain par une pédagogie ayant plus de mesure.