Les médias aux ordres et les politiques corrompus entretiennent l'amnésie des horreurs sociales et sanitaires, que le gangster Macron nous a imposées entre 2017 et 2022 !
Version 2 : Article rédigé par Brigitte Bouzonnie
La campagne présidentielle nous impose son brouet. Insipide. Fade. Ennuyeux. Inoffensif. Insignifiant. On nous ballade de faux débats en faux débats, où le passé n’est jamais convoqué : passé récent : 2017-2022, comme passé remontant aux années 80. Pourtant, remonter aux années 80 est prépondérant pour comprendre l’envolée constante du chômage depuis cette date. 1 millions de chômeurs en 1980. 2 millions en 1988. 3 millions en v1997. 6,6 millions aujourd’hui, selon les chiffres de la DARES. 9 millions selon mes comptes. Et la perte de dix points, dans le partage de la valeur ajoutée, pour le facteur travail au profit du facteur capital.
1°)-Silence radio des candidats sur la dictature sanitaire et vaccinale que nous subissons tous depuis deux ans :
On nous impose de faux débats, où les graves fautes du gangster Macron ne sont jamais dénoncées. Où, à aucun moment, les autres candidats ne tirent à boulets rouges sur les gestion calamiteuse de la pandémie de Covid-19. Sa dictature vaccinale abjecte avec des injections tueuses, comprenant de l’oxyde de graphène très toxique, justement dénoncées dans une très belle vidéo par Philippe Jandrock.
Sans parler de la gabegie économique et sociale du premier confinement (perte de 32 milliards d’euros, selon Bruno Le Maire) opéré par le candidat Macron. 1848 plans sociaux, un million de chômeurs et de pauvres supplémentaires en 2020.
Personne pour dire comme l’avocat Reiner Fuelmich le 23 janvier à Btuxelles : “Nous ne pouvons pas croire ce que les politiques et les médias traditionnels nous disent par rapport à cette dite pandémie. Pandémie qui était prévue, et qui a fait l’objet d’une longue planification, faisant partie de leur agenda depuis des années. Cette panique a été conçue par des psychologues, des psychiatres. Une propagande a été relayée par les médias traditionnels”(sic).
Oui, cette pandémie était prévue depuis 2002. Depuis les exercices de simulation militaire appelés “dark winter” initiés par les criminels de guerre Dick Cheney et Georges Bush, comme le montre excellement mon amie Monika Karbowski dans un article intitulé : “Comment en 20 ans la « pandémie grippale » Covid a été gérée comme une guerre bioterroriste”. postée sur la lettre politique indépendante du janvier 2022.
J’ai écouté Mélenchon contre Zemmour chez Hanounah sur C8. De quoi nous parlait-il en plein mois de janvier 2022 ? De Philippe Le Bel et de la bataille de Valmy, si, si ! Il voudrait nous prendre pour des billes, qu’il n(‘agirait pas autrement ! il voudrait sauver le soldat Macron, qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Tout comme il préfère parler d‘agriculture biologique, “désobéissance” illusoire au cas par cas des traités européens, alors que Bruxelles est une dictature. Planification écologique : autant de propositions inoffensives, qui ne mangent pas de pain. Et ne sont en aucune façon une critique sérieuse des tristes années d’hiver, que nous venons de subir avec Macron !
On voit que Mélenchon fait du cabotage petit bourgeois, au lieu de prendre le grand large et la reconquête en haute mer des Classes populaires trahies par le PS depuis 40 ans...!
2°)- Silence radio des candidats sur la politique anti sociale de Macron !
Sur France Inter, Adrien Quatennens se défendait dimanche 30 janvier, en disant que Macron n’était pas encore candidat, ce qui ne permettait pas de débattre avec lui. Débattre certainement. Mais dénoncer son bilan social et sanitaire catastrophique, rien ne s’y oppose. Impitoyablement, y aller au lance-flammes contre toutes ses décisions ignobles. Pourtant, lorsqu’on écoute Mélenchon et Quatennens, on sent qu’ils n’ont aucune colère, aucune rage, non pas contre la personne Macron : mais contre sa politique pourrie depuis cinq ans. Ils ont été corrompus par le dispositif de la vie politique, qui a donné à la France insoumise, et donc dans la poche des députés LFI, 22 millions d’euros entre 2017 et 2022 (info Wikipedia)..
On n’a pas besoin de la présence du petit marquis, pour dénoncer aujourd’hui sa politique anti sociale, digne de celle de Charles X et de la Restauration de juillet : casse de notre beau code du travail en décembre 2017, permettant de licencier du jour au lendemain, des salariés anciens et qualifiés de l’entreprise. Casse des contrats aidés ramenés à seulement 100 000 contrats, alors que bien souvent le CAE/CES/CEC était le principal employeur de la région. Par exemple, pour la seule région de Nord-Lille, il y a eu jusqu’à 80 000 contrats aidés.
Personne au sein de la FI pour dénoncer aujourd’hui la suppression de l’impôt sur les grandes fortunes par Macron, soit un manque à gagner, pour le budget de l’Etat de 4 milliards. 4 milliards d’euros qui pourrait être distribués en enveloppes sociales pour le Peuple qui souffre. Personne pour dénoncer aujourd’hui les 130 milliards d’euros donnés aux employeurs en exonération de cotisations sociales entre 2017 et 2021. 130 milliards perdus pour le budget de la sécurité sociale, alors qu’elle est obligée de financer des milliards de vaccins anti Covid !
Personne pour dénoncer aujourd’hui l’odieuse vente des bijoux de famille : Alsthom. L’aéroport de Blagnac. Les vignobles bordelais. Personne pour dire qu’avec Macron, la France est passée du 6éme au 30éme rang mondial !
Personne pour dénoncer aujourd’hui l’odieux traitement des Gilets Jaunes réservé par la milice de Macron. Gilets Jaunes traités pire que les peuples colonisés par les métropoles avant 1914. Lorsqu’ils les ont opérés, les chirurgiens ont découvert de véritables blessures de guerre sur leur corps.
3°)-Silence radio des candidats sur la régression salariale depuis les années 80 !
Sur la question du pouvoir d’achat, certes, il y a eu des débats médiocres entre Valérie Pécresse, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Anne Hidalgo. Des interventions de journalistes ignares sur le sujet sur BFM-TV et LCI. Mais, curieusement, le débat s’est limité à un échange technique de petites “recettes” : Pécresse proposait une augmentation de +10% pour les salaires inférieurs à 2000 euros, puis 3% aujourd’hui. Xavier Bertrand proposait une prime à l’emploi. Mélenchon un relèvement du SMIC. Hidalgo le relèvement du salaire des profs.
*Mais à aucun moment, il n’y a eu une analyse sérieuse de l’évolution des salaires depuis 2017, qui a vu une érosion des salaires, à cause de l’inflation. De l’absence de relèvement général des salaires. Et du gel du point d’indice des traitements des fonctionnaires depuis 2009. Des millions de salariés ont perdu du pouvoir d’achat au cours de ces dix dernières années, par la seule cause de l’inflation. On peut évaluer cette baisse à 10% minimum.
*Mais à aucun moment, il n’y a eu une analyse sérieuse de l’évolution des salaires depuis 1980 : alors que depuis cette date, ils ne cessent de stagner, alors qu’ils avaient augmenté rapidement entre 1947 et 1979.
En tout état de cause, aucun candidat n’a osé parlé de l’évolution des salaires sur longue période, quand des gouvernements de droite et de gauche étaient au pouvoir.
Qu’apprenons-nous ? Selon le tableau ci-dessus, on apprend que les salaires diminuent depuis 1980, alors que la productivité augmentent. Après avoir augmenté de +72% entre 1945 et 1979, soit +2,25% par an, le salaire moyen n'a augmenté que de +7%, soit +0,7% par an : soit une diminution réelle à cause du coût de l'inflation.
Une grande régression salariale qui dure depuis quarante an, et dont aucun candidat ne parle. Mais aussi aucun intellectuel de “gôche” recroquevillé dans son silence !
Sur Youtube, j’écoutais un sketch de Jean Yanne et Daniel Prévost à la télévision de 1970 intitulé : “le manifestant professionnel”. Daniel Prévot était ce “manifestant professionnel”, qui avait fait l’IDEM,” l’institut des hautes études de manifestation”. Deux années passées à réaliser une banderole, rédiger un slogan, apprendre à lancer les pavés correctement, faire un cocktail molotov…
Parmi les slogans cités, il y avait : “REHAUSSER LES SALAIRES”, ce qui veut dire que les salaires avaient déjà été augmentés. Mais qu’il fallait encore les revoir à la hausse. Toute une belle époque hélas disparue ! Tout le contraire d’aujourd’hui, où les seules timides doléances consistent à hausser symboliquement le salaire à deux mois de la Présidentielle, afin que l’(électeur vote “bien”.
Voilà pourquoi le programme du Rassemblement Pouvoir au Peuple propose le retour de l’échelle mobile (indexation des salaires sur les prix) et un grand plan de rattrapage salarial, afin de compenser progressivement la perte salariale nette observée au cours de ces 41 dernières années.