Les Gilets Jaunes ont été traités pire que des grands délinquants par le dictateur Macron, créant une émotion réelle dans le pays : il ne sera pas réélu !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie
Nous sommes à l’heure des bilans. Deux mois avant le premier tour de la Présidentielle, le moment est venu de parler des Gilets Jaunes. Traités pire que de grands délinquants par la police de Macron. Non pas celle du maintien de l’ordre classique, jugée trop “pacifique”, trop “statique”(sic). Mais par les DARD, équipes mobiles composées de policiers spécialistes de la grande délinquance.
Ce n’est pas moi qui le dit mais Michel Delpech, Préfet de police de la Paris, cité dans l’excellent (et poignant) documentaire réalisé par Yanis Mhamdi, intitulé : “Gilets Jaunes : quand la Police est force de désordre”, pour le site "Les Crises”. Vidéo d’une durée d’une heure postée sur la lettre politique indépendante le 4 février 2022.
La violence contre les Gilets Jaunes, ce sont d’abord 14 décès, dont 11 français et 3 belges; 3 100 blessés, 22 gilets Jaunes qui ont perdu un oeil, 11 qui ont eu une main arrachée (source Wikipedia).
La violence contre les Gilets Jaunes, ce sont aussi les “nasses” de policiers, empêchant les gilets jaunes de manifester pacifiquement, alors que le droit de rassemblement remonte à une loi de 1880. Et qu’il s’agit d’un droit constitutionnellement reconnu dans la Constitution de 1958. Nasses empêchant aussi les gilets jaunes de s’enfuir. Comme raconte le syndicaliste policier Alexandre Langlois, sur les Champs Elysées, on avait bloqué toutes les issues, ce qui obligeait les Gilets Jaunes à de frayer une sortie par la seule violence.
La violence contre les Gilets Jaunes, ce sont aussi les blessures commises sur les Gilets Jaunes. Les chirurgiens, qui ont opéré les gilets jaunes blessés ont découvert de véritables blessures de guerre sur les corps meurtris, faites par la milice du dictateur Macron : ce qui montre sa haine pour le peuple français.
La violence contre les Gilets Jaunes, ce sont aussi bien sûr les tirs abjects de LBD. Comment Jérôme Rodrigues a tristement perdu son oeil, suite à un tir de LBD, Place de la Bastille, alors qu’il recommandait aux autres GJ d’être calmes. Comment Manu a perdu un oeil de la même façon, Place d’Italie, quand il parlait pacifiquement à un policier. Nul doute que l’ordre de tirer venait de très haut, si vous voyez ce que je veux dire. Comme raconte Alexandre Langlois, ex-syndicaliste policier, Macron suivait en direct les manifestations par un téléphone crypté, avec Bénalla sur le terrain. Et donnait lui-même des ordres…!
La violence contre les Gilets Jaunes, ce sont aussi les peines d’emprisonnement ferme, qu’ont subi les Gilets Jaunes. Dans les prisons, l’incompréhension domine. On appelle les détenus GJ les “politiques”, ce qui montre bien qu’ils n’ont rien à faire en prison, dans une démocratie qui fonctionne véritablement.
Comme montre le sociologue Olivier Galland, les jeunes ont été très émus du traitement réservé par la Police aux Gilets Jaunes. Leur regard sur les forces de l’ordre a changé du tout au tout. On peut penser qu’il n’y a pas que les jeunes à d’indigner de pareils traitements.
Ce n’est pas parce que la presse pourrie, les hommes politiques achetés comme Corbière et Mélenchon, n’ont pas défendu sérieusement les Gilets Jaunes victimes de la répression policière, que le reste de la population n’a pas été choquée de ces mauvais traitements. A l’instar de la presse internationale : El pays, Die Welt, le Washington Post, le New York Times : qui se sont mis en colère contre la police de Macron. Denonçant les actes indignes commis sur les “yellow vests”, comme le montre très bien un article de Courrier international de 2019.
Contrairement à ce qu’on peut lire sur le fil d’actu de Facebook, on pense que Macron ne sera pas réélu, au vu, notamment, de son comportement abject vis à vis des Gilets Jaunes. Ce faisant, il s’est grillé définitivement avec le pays réel. Il est certainement le président le plus haï de la Vème République !
.