Le rôle des parents, c'est d'apprendre à leur enfant, que le Bien est mieux que le Mal !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie et Alain Kieffer
Nous avons 3 cerveaux : le cortex (l'intellect), le limbique (les émotions), le reptilien (le sexe). D'abord, les émotions, c'est naturel, inné. Si les parents ont un rôle là-dessus, c'est d'apprendre que "le Bien est mieux que le Mal". Comme disait Brassens dans les années soixante : "je n'ai pas la foi, mais je ne me conduis pas plus mal que si j'avais la foi"(sic). La position de Brassens, c’est la position de tout un humanisme déchristianisé à la Montaigne.
A ce moment-là, les années 60, tous les enfants étaient éduqués, en sachant que le Bien était mieux que le Mal. Malheureusement, américanisation de la société française oblige, "élites" politiques, journalistiques, intellectuelles..., qui vouent leur existence au Mal (cf très bel article de notre regretté ami Alain Benajam), le Mal est devenu une chose courante. "Normale". "Allant de soi".
Aujourd'hui, à cinq ans, les enfants ne détestent plus le mal. Pire, ils font le mal. Résultat : "l'enfant -roi" est presque toujours un enfant méchant, uniquement préoccupé de faire le Mal. Tout le contraire de mon éducation, où, d'instinct et d'éducation rigoureuse, je détestais le Mal, indépendamment de toute religion ! Les russes se moquent de nous et parlent 'd'Occident décadent"(sic). Et leur analyse a pour elle quelque apparences.
Aujourd'hui, le rôle des parents est de prendre des distances avec cette idéologie à la mode scandaleuse, produisant des effets catastrophiques. Leur rôle est d'apprendre très sérieusement aux enfants à aimer le seul Bien, détester le Mal.
PS. Incroyable ! Philippe Jullien a rédigé un excellent post, disant que l'enfant roi, une fois adulte devenait un pervers narcissique. Facebook a supprimé le post !
2°)-Alain Kieffer : J'ai passé 8 ans de ma vie chez les curés, de l'école primaire, jusqu'au collège en 3ème. Je remercie les soutanes, de m'avoir appris, et à mes petits camarades, à nous comporter en société avec les autres. Savoir où est la limite où on commence à emmerder nos semblables.
Je ne suis pas croyant, bien au contraire, ces années d'enseignement catho, ayant eu l'effet d'un vaccin.