Le Peuple tristement mis au rancart !
Version 3 : Article rédigé par Brigitte Bouzonnie en 2017, actualisé au 5 février 2022
LE PEUPLE TRISTEMENT MIS AU RANCART...!
Les "affaires" Fillon, Macron, Le Pen ont un intérêt. Un seul. Pendant que les télévisions hystériques balivernent jusqu'à plus soif, sur l'argent volé par Fillon ou Le Pen, dans le cadre de faux emplois fictifs, LE PEUPLE EST MIS AU RANCART...! On pratique le gel des intérêts populaires. Le seul "suspense" de la campagne 2017 est de savoir qui de, Fillon ou Macon, nous fera avaler des couleuvres. Qui, de Fillon ou Macron, nous obligera a serrer la ceinture, tant les projets d'austérité à vie portés par les deux candidats sont les mêmes.
A nous parler des millions de Fillon, on ignore les centimes et les euros, que n'ont plus les Classes populaires : le Peuple dérouille comme jamais. Du jamais vu depuis les années noires de la Collaboration. Pour beaucoup de gens, dont Mélenchon, la "pauvreté", ce serait “uniquement” les 400 000 SDF qui gèlent dehors. La réalité est malheureusement pire : on compte 7,4 millions d'allocataires (chiffre de la Drees) d'un minima social, allant entre 400 et 800 euros, dont personne ne moufte. Un tiers de la société vit dans la pauvreté estimait le regretté Julien Lauprêtre, Président du Secours Populaire.
Chacun peut constater intuitivement cette hausse vertigineuse de la pauvreté de masse : par exemple, dans les supermarchés, jusque la, nous étions "tapes" une fois par an au mois de novembre par la Banque alimentaire, pour donner des aliments. Aujourd'hui, nous sommes sollicites 5-6 fois par an, au mois de novembre, mais aussi à Pacques, au mois de juin, à la rentrée scolaire, pour les touts petits, etc...
La charité est devenue la pierre angulaire de survie des pauvres, tellement l'Etat keynésien, l'Etat redistributeur a été racle jusqu'à l'os. Toutes les enveloppes sociales pillées pour fabriquer le CICE de ces Messieurs-Dames les patrons.
Il existe beaucoup de misères, de souffrances dans ces vies minuscules, ignorées de tous, et qui n'intéressent pas le champ politico-médiatique. Mais de cela, les télévisions ne parlent jamais. On préfère nous abreuver de publicités de maisons extraordinaires, dans un décor paradisiaque, que chaque français moyen est sensé posséder, depuis qu’il ou elle a 25 ans !
Revenons sur la gaffe de Dame Taubira. Et sur le traitement médiatique de cette petite affaire. Le journal “Le Monde” du 2 février 2022 estime que l’ex candidate a trébuché sur “une question technique”(sic) : à savoir la hausse du RSA de 30%, soit un montant de 650 euros inférieur au seuil de pauvreté (1000 euros par mois). On pouvait très bien ignorer le montant du RSA : 500 euros par mois et le seuil de pauvreté : environ 1000 euros par mois.
Mais, intuitivement, lorsqu’on est véritablement du côté du Peuple, et qu’on vous interroge sur une hausse du RSA, du SMIC, des salaires, le réflexe minimal est d’en demander toujours plus. Si Taubira étit aussi gênée de répondre, c’est qu’en réalité , c’est une ultra-libérale : européiste supranationale, contre l’imposition des patrons, voulant piquer le salaire différé de tous les salariés, pour la loi Khomri et pour la retraite par capitalisations : comme le montre excellement la vidéo réalisée par Jacques Cotta, intitulée : “Et elle est où la gauche ?”, postée le 4 février 2022, sur la lettre politique indépendante. Et qu’elle ne souhaite nullement une augmentation du RSA, en bonne libérale hautaine et méprisante pour le Peuple.
La vérité est que Taubira est une candidate LREM bis, qui n’a pas sa place à gauche. C’est une imposture politique, à l’image d’un Mitterrand, de culture d’extrême-droite venu défendre les couleurs de l’”union de la gauche” !
Taubira pratique le gel des intérêts populaires, à l’image des autres candidats de “gôche” : Mélenchon, Hidalgo, Jadot, Roussel. Ces derniers non plus n’ont pas leur place dans le champ réservé à la défense des intérêts des classes populaires qui souffrent. Ce champ est en profonde déshérence….!
CA NE PEUT PLUS DURER COMME CA !
Comme on disait dans les années 70 :
ON A RAISON DE SE REVOLTER !