LE PEUPLE DEROUILLE COMME JAMAIS : ET PERSONNE POUR DIRE : "CA NE PEUT PLUS DURER COMME CA !"
Article rédigé le 5 décembre 2016, mis à jour le 5 décembre 2021
Le Peuple dérouille comme jamais. Du jamais vu depuis les années noires de la Collaboration. On compte 7,4 millions d'allocataire d'un minima social allant entre 400 et 800 euros. N'en déplaise au dernier chiffre truqué de l'INSEE de la pauvreté (9 millions), cette dernière explose, aggravée encore par la crise sanitaire. Un tiers de la société française vit dans la pauvreté estime le Secours populaire. Chacun peut constater le nombre record de repas servis par les Restos du Coeur : 1,5 millions, chiffre annoncé lors de l’ouverture de sa 37ème campagne. Ou la multiplication de demandes de dons dans les supermarchés effectuées par les bénévoles de la Banque alimentaire : nous ne sommes plus sollicités une fois, mais 4 ou 5 fois par an. Tandis que les 190 000 jeunes débarquant chaque année sur le marche du travail ne trouvent pas d'emploi durable.
Chacun peut constater que les chiffres du chômage et de la pauvreté sont des faux grossiers : un mensonge voulu sciemment depuis 40 ans, afin de mettre la question sociale au rancart. Hors champ.
Il existe beaucoup de misères, de souffrances dans ces vies minuscules, ignorées de tous, et qui n'intéressent pas le champ politico-médiatique. Car de cela, les télés sont muettes. Comme le fil d'actu de Facebook. Pire encore, à la question "les responsable politiques se préoccupent-ils de ce que pensent des gens comme vous ?", la réponse "pas du tout" est passée de 15% de l'ensemble des réponses en 1978 a 42% en 2010 (cf la revue "La Pensée" titrée "Le Peuple, la crise et la politique" réalisé par Guy Michelat et Michel Simon). Le Peuple, on s'en tape : on préfère parler de la nomination de Valérie Pécresse, Zemmour ou l’affaire Jubillar.
"Les jeunes commencent leur vie en étant constitués par la société comme un problème". Il y a une obscénité à présenter par des moyens médiatiques discontinus la vie des ultra riches (belles femmes, voitures splendides, villas inouïes...”(sic) Il y a un déversement continu de ces images dans le monde entier. Un monde qui fait un nombre maximal de frustrés, qui n'ont même pas le minimum pour vivre, court à sa perte. 62 personnes possèdent autant que 3 milliards d'individus. Et personne ne proteste" (sic), (cf Alain Badiou sur "Clique" du 1er février 2016).
Personne dans le champ politique pour dire : CA NE PEUT PLUS DURER COMME CA, IL FAUT QUE CA CHANGE...!
Le Rassemblement “Pouvoir au Peuple” a élaboré une nouvelle proposition politique, où chacun aura une vie décente : soit par un emploi correctement rémunéré, soit par un revenu minimum de 1100 euros par mois (cf son programme en 35 points). Ce qui importe, c'est la définition d'un nouvel horizon des possibles en faveur de tous les crèves-la-faim du libéralisme, que l'oligarchie mondialisée fabrique hélas à la chaine. Encore et encore.
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