LE NOUVEAU WESTERN SPAGHETTI AVEC LE GENTIL MACRON ET LA TRÈS MECHANTE MARINE LE PEN !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie au mois de mai 2017
1)-Un scénario européen avec Macron en guest star à crever de rire !
On le sait : Macron est devenu la nouvelle tête de liste LREM aux Européennes. En remplacement de l'ex-GUD Nathalie Loiseau : le GUD était un syndicat étudiant, que j'ai bien connu à la fac de droit : avec ses étudiants casqués, portant des barres de fer, nous obligeant à courir de toutes nos forces, lorsqu'on voulait coller nos affiches du MAS (Mouvement d'action syndicale proche du PSU , et financé par la CFDT, dont notre ami Michel Tissier était responsable). Et dont le néant intellectuel est tel, que l'on a peine à croire qu'elle ait pu seulement être désignée tête de liste.
Mais l'intérêt de cette campagne est ailleurs : dans le numéro puéril et creux joué en guest star par King Kostard, Marine Le Pen promue méchante numéro une : dans ce nouveau western spaghetti, façon sous-Sergio Leone, il ne faut rien exagérer.
Depuis lundi, on a droit tous les jours à cette sous-série navrante, niveau dispute de cour de récré et de bac à sable : où le petit maquillé, bien qu'il n'ait plus 5 ans, nous la joue avantageusement Lino Ventura l'invincible, dans "Cent mille dollars au soleil", dialogues de Michel Audiard. Crachant dans ses mains, retroussant ses manches, l'oeil noir de l'honnête homme confronté à la très méchante Marine Le Pen. Là, on est sensé crier comme au théâtre de Guignol : "OOUH, OOUH, LA VILAINE ! , tellement la méchante est méchante, et le suspense insoutenable.
Histoire aussi de soutenir le mari de Bri-Bri dans sa dure mais légitime lutte contre le dragon du mal frontiste. Mais ça ne risque rien : ou là là, attention les coeurs : avec le petit poudré, on va voir ce qu'on va voir : nul doute qu'on on va mettre 15 jours à s'en remettre, mais le fascisme ne passera pas, ma Bonne Dame...!
Certes, depuis lundi, "l'intellectuel" Macron multiplie les fanfaronnades, façon Tartarin de Tarascon. Aidé il est vrai par des journaleux obéissants, ovalisants, comme Camille Langlade sur BFMTV parlant hier avec gourmandise de son petit protègé médiatique : annonçant déjà sa victoire historique sur la détestable Le Pen, celle qui nous pourrit l'existence depuis son château de Montretout, comme chacun sait. Celle qui, depuis sa baignoire de star Hollywoodienne (c'est Sophie Montel qui le raconte dans "Bal tragique au FN", 2019) nous fait tous basculer dans le chômage et la pauvreté. Et certainement pas Macron, et avant lui Hollande et Sarkosy.
Et d'ailleurs, si King Kostard ne se fait pas (encore) prendre en photo, portant crânement, triomphalement, la dépouille du RN sur une épaule virile, menton pointé dans un horizon rugueux de cinéma, éclairé par la pâle mais photogénique lumière d'Austerlitz, ; s'il ne montre pas son trophée en triomphe aux caméras serviles, le filmant en gros plan : c'est tout comme : on sait que c'est déjà écrit à l'avance, et qu'on ne va pas pouvoir échapper à la succès Story de Prisunic concoctée par la Meuf is dead (Sybeth Ndaye). Ah ! quelle imagination ! Et dire que je m'inquiétais depuis qu'elle a été promue porte-parole du Gouvernement, me demandant qui allait la remplacer à la tête du service de com' de l'Elysée, où elle a tant oeuvré : j'ai la réponse : elle cumule les deux fonctions : Bonjour le porte-monnaie à la fin du mois, il va falloir lui en fabriquer un spécial, porté par quatre BENALLA !
Certes, avec Marine Le Pen, cela ressemble plutôt à des enfantillages, un mauvais scénario écrit à l'avance. Une dispute où "on va voir ce qu'on va voir", avec ce terrible RN, voulant "déconstruire l'Europe"(sic) : au passage, on ne comprend pas trop bien ce qu'il veut dire, il aurait dit : "le RN veut sortir de la zone euro en plan A", que l'on aurait beaucoup mieux compris le danger immense, que nous sommes en train de vivre. Et Macron de nous jurer la main sur le coeur : "c'est promis, il ne finira pas en tête du scrutin". Réponse de la gamine Marine Le Pen : "si Macron perd le scrutin, il devra s'en aller comme le Général De Gaulle en 1969. Sauf qu'il s'agissait d'un vrai référendum et pas d'une petite élection européenne sans importance, sans véritable enjeu autre que celui, pour les futurs députés européens, de se bourrer d'argent public : chaque député européen touchant 300 euros les jours de vote, quand bien même le vote électronique est effectué par un copain.
2°)- Le coup d'état de Bruxelles nous imposant la supranationalité de ses eurocrates !
Des élections surtout, où personne ne dénonce le grand mensonge européiste : le fait que l'Europe des 6 nations (France, Allemagne, Italie, Espagne, Pays Bas, Belgique)fonctionne aujourd'hui comme un ÉTAT SUPRANATIONAL EUROPEEN existant à Bruxelles, explique Jacques Sapir dans une vidéo de septembre 2016 de BFMTV !
Pire, il s'agit d'UNE SUPRANATIONALITE JAMAIS SOUMISE AUX VOTES DES PEUPLES DE L'UNION explique-t-il aussi dans cette même vidéo...! En clair, il s'agit d'un pur COUP D'ETAT dans le champ politique national, dont l'autonomie est le résultat d'une très longue histoire remontant à plus de 1000 ans : depuis l'avènement des Rois de France avec Hugues Capet. Bruxelles impose sa dictature : la rigueur à vie promue "règle d'or". C'est encore Bruxelles qui nous a imposés la loi Khomri et la casse grossière de notre code du travail, vieux de 150 ans. Ce sont des eurocrates, fonctionnaires non élus, qui décident de nos vies, et surtout de ce que nous percevons ou ne percevons pas chaque mois !
PS: on précise que l'on a absolument aucune sympathie pour Marine Le Pen. Le RN et LREM sont deux écuries financées par Rothschild, dont la fausse opposition vise juste à amuser la galerie. Occulter les vrais débats, comme la mise au rancart de la question sociale (chômage, pauvreté) au profit du clivage national/étranger sensé abusivement résumer toute notre vie politique.