1)-Carmina Rougevif ecrit : "Élection fantoche ! L'épouvantail ne sera jamais élue, elle le sait, elle fait son boulot de croque-mitaine, et le rond de cuir exécutera les ordres de la finance, de l'Allemagne et de l'UE. C'est à ça qu'on a assisté.
2)-Brigitte Pascall : "Oui, on a assiste a un jeu de rôles : la croquemitaine, la folle, la violente contre l'énarque, "qui connait ses dossiers, lui !". Au point que je me demande si ce débat n'a pas été truqué. Si M. Le Pen, en échange d'avantages secrets, n'a pas délibérément joué la carte de la violence exagérée. De façon à ce qu'on ne parle ensuite que de la forme, et pas de la triste guerre sociale qui nous attend...
Je ne comprends pas pourquoi, après 12 ans de soigneuse "dédiabolisation", 12 ans à nous jouer le registre "je ne suis pas comme mon père". Après une campagne relativement pacifique, tout a coup, MLP nous sort la sottise incroyable du Vel d'Hiv. Puis ce débat manifestement mal préparé, où elle joue la furie échappée de Saint-Anne... Alors que son intérêt bien compris était au contraire d'être très calme, afin de paraitre "présidentiable"...
Je ne comprend pas pourquoi Macron a accepté le débat de l'entre-deux-tour avec MLP. Alors que Chirac avait refuse de débattre avec le père Le Pen en 2002. Il n'était pas obligé. Sauf a vouloir faire trébucher MLP devant des millions de spectateurs. Et montrer "qu'il n'y a pas d'alternative possible au libéralisme", le célèbre TINA de Thatcher. Comme écrit Badiou, il importe de ne rien opposer de sérieux au "concurrentiel morbide, à la victoire en carton-pate des fils et filles à papa, au ridicule surhomme de la finance déchainée, au héros shooté des Bourses planétaires"(sic) ("De quoi Sarkosy est-il le nom ? Edition Lignes, 2007). Au contraire, il importe de montrer qu'il existe DEUX PROJETS en concurrence et non pas UN SEUL.