Le confinement est cette expérience à grande échelle, visant à priver l'être humain de son aspiration à "être avec"
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie le 10 janvier 2021
REPONSE A ROMAIN :
1°)-Pas d'accord avec Romain, qui "euphémise" grandement les arrière-pensées de nos dirigeants. La "stratégie d'obéissance à l'autorité" était déjà la rengaine déployée l'an passé, à propos du confinement de deux mois que nous avons vécu.
Mon hypothèse est que, si on nous avait confinés aussi longtemps. Si on a mis à l'arrêt total toute notre économie, ce n’était pas simplement, pour nous obliger à "obéir"(sic). Cette analyse ne résiste pas même à un examen superficiel. La triste expérience du confinement ‘16 mars 2020-11 mai 2020) n'a pas seulement conduit les français à "obéir" à l'autorité politique. Elle a aussi empêché la mobilisation des Gilets Jaunes, qui inquiétait Macron, au cours du dernier trimestre 2019. Il en va de même de la mobilisation contre la réforme des retraites : 2 millions de salariés dans la rue le 5 décembre 2019.
Cette catastrophe programmée vise surtout à transformer l'être humain en "être dissocié". On modifie sciemment, volontairement, la conscience de millions de femmes et d'hommes de notre pays.
Chaque être humain a deux aspirations :
1°)- "être soi-même" ;
2°)-"être avec".
Déjà, avec l'hégémonie de la culture libérale que nous subissons depuis 40 ans, on assiste à une "déshumanisation" de l'être humain, perdant son aspiration profonde à "être avec" : chômage,pauvreté, isolement obligent !
Le confinement a été cette expérience anthropologique sur grande échelle, visant à priver définitivement l'être humain de son aspiration à "être avec". : préparation psychologique indispensable au Grand Reset. Résultat : aujourd'hui, 15 millions de français souffrent de dépression, comme ledit un article du Figaro, que l’on ne peut pas taxer de bolchevique !
L'expérience d'un algorithme sur le corps, rendu possible par la vaccination, est "une façon de donner des ordres à l'individu" analyse Philippe Guillemant, spécialiste au CNRS en intelligence artificielle. Autrement dit, modifier la conscience de chaque individu. Bien sût, il y a loin entre ce projet et sa mise en oeuvre totalement réussie.
2°)- Par ailleurs, il est incongru d'analyser la politique de Macron, bébé Clinton, comme on pouvait hier analyser la politique d'un Pierre Mendès-France ou du Général de Gaulle, cherchant encore l'intérêt général.
Il faut se référer à l'ouvrage de Jean-François Gayraud : "Le capitalisme criminel", avec une préface de l’économiste atterré Paul Jorion. Nous avons affaire à des gangsters. Et à un Pouvoir qui veut la mort sociale des classes moyennes et des classes populaires, voire la mort tout court des personnes âgées et des malades.
Alors, réduire leur projet à une simple politique d'acculturation à l'obéissance est une façon de minimiser l'incroyable réalité mortifère, que nous sommes en train de vivre. C'est se mettre le doigt dans l'oeil jusqu'à son BCG. Donald Trump a une vision beaucoup plus réaliste du camp démocrate auquel appartient le petit banquier !