L'AFFAIRE QUATENNENS, UNE FACON POUR MACRON DE SALIR L'IMAGE DE LA FI, COMME LORS DE LA PERQUISITION DE 2018 !
Aricle rédigé par Brigitte Bouzonnie
Par bien des aspects, bien des ressemblances, l'affaire Quatennens (un débat hystérique autour d'une gifle), ressemble à la perquisition lancée contre Mélenchon et les cadres de la FI, en octobre 2018. Soi-disant pour apurer les comptes de la campagne présidentielle de 2017. Même volonté d'affaiblir et de salir durablement l'image de la France Insoumise, par un Macron incapable de se battre à la loyale. Même justice spectacle. Même hystérie médiatique. Même absence d'analyse raisonnée élémentaire. Tout se règle devant les caméras partiales. Les journalistes viscéralement anti-France Insoumise, comme les journalistes de France Inter, ne cachant pas leur jubilation de monter exagérément les faits en épingle. Même justice dérisoire sur les réseaux sociaux à feu et à sang : autant d'instances nullement habilitées à juger ce genre d'affaire.
Même façon tronquée, truquée, de "dire le droit", où on a droit à ce style de commentaire à la sauvette, ras-les-pâquerettes : "une gifle, c'est grave"(sic). Ou au contraire : "une gifle, c'est moins grave que des coups répétés" (coucou Bompard).
Sauf que j'ai analysé des licenciements pour faute grave. On m'a appris que la faute ne devait pas être appréciée "in abstracto", comme une idée détachée de la réalité. Mais qu'elle devait au contraire être appréciée "in concreto", c'est à dire en comparant la faute commise par Quatennens avec des situations voisines : par exemple, avec les coups portés par Thomas Piketty sur sa femme, sans que ce dernier ne perde son titre de Professeur à l'Ecole d'économie de Paris. On le voit : deux poids, deux mesures !
Depuis quinze jours, il n'est question que de GIFLE DONNEE. Mais le mot gifle est un mot valise. Il recouvre des réalités très différentes. Ce n'est pas du tout la même chose de donner une petite gifle sans importance. Où une gifle magistrale, comme Lino Ventura en filait dans ses films. Ou une gifle donnant lieu à un oeil au beurre noir, laissant des marques. Depuis quinze jours, on cause, on cause : mais on ignore tout de la gravité de la gifle donnée. Le policier qui a pris la main courante aurait pu être un peu plus curieux. Poser des questions sur la gravité de la gifle donnée. Mais, visiblement, il était plus pressé de faire fuiter l'info, que d'en savoir plus sur la réalité des griefs commis.
De même, le travail de recherche d'une jurisprudence voisine n'a jamais été mené, afin de trouver une solution équitable, à l'occasion du geste de Quatennens. Inversement, la première semaine a généré un Himalaya de commentaires tous plus hystériques les uns que les autres. Un peu plus, et nos pseudos féministes autoproclamées de Me Too réclamaient la guillotine pour Adrien. Dansant la carmagnole au pied de l'échafaud.
Je soutiens que si Adrien à commis un geste grave (donner une gifle), il a aussi fait l'objet d'un traitement d'une violence inouïe. Encore plus grande. Pire encore, violence, lynchage public, mais que, curieusement, tout le monde trouve "normal". "Allant de soi". Tout comme on trouve " normal", que les FEMINISTES BOBOS EXERCENT PUBLIQUEMENT UNE JUSTICE PARALLELE, alors qu'il s'agit d'un sombre procès de Moscou. L'élimination, à grands coups de pieds rageurs d'un cadre de la FI, dont le poste de coordinateur est convoité par 50 prétendants, tous plus arrivistes les uns que les autres.
Féministes bobos exerçant une justice parallèle, en lieu et place des vrais juges, ce qui ne choque personne sauf moi. N'en déplaise à la grande prêtresse Rousseau, ce n'est pas à elle à "dire le droit" , mais au juge des affaires matrimoniales, qui instruira le divorce de Quatennens et de sa femme. Inversement, ces féministes hystériques manipulées par Macron pour salir l'image de la FI, sont totalement illégitimes à apprécier, juger de la faute commise par Adrien, qu'on se le dise !
Le "féminisme" de Me Too/Rousseau/Obono défend les seules femmes bourgeoises parisiennes et lilloises. En aucune façon, il ne vise à tirer par le haut toutes les femmes. Améliorer concrètement leur difficile condition, notamment celle des invisibles, dont Me Too se contrefiche. Tout le contraire des chansons de la chanteuse Anne Sylvestre, qui savait mieux que personne, parler avec empathie des anonymes, dont le travail épuisant et non reconnu fait tourner et "tenir" la maison.
Le pseudo féminisme Me Too est une activité de chantage public contre certains hommes jetés en pâture à l'opinion publique. Intuitivement, beaucoup de femmes savent que la mise au pilori de Monsieur Untel ou de Monsieur Truc n'améliorera pas leur situation quotidienne. Que ce "féminisme" apparent n'est qu'un simple prétexte pour macron qui est derrière, de décaniller des ennemis politiques. Exercer tout seul sa dictature... !
Il faudrait que plus de voix de femmes,libres,indépendantes,plus emplies de raison que de haine,s'expriment pour ne pas laisser la place aux seules pseudo féministes bobos