La "relance" de l’économie française : un mot qui a de l’avenir !
Article rédigé par Dominique Kern et Brigitte Bouzonnie
1°)-Il n’y a pas de solutions crédibles de survie dans “le monde d’avant” :
Excellentes remarques rédigées par notre ami Dominique Kern :
1-1°)-Ce que personne ne veut voir.
Les gens ne veulent pas comprendre que la situation qui se développe ne peut trouver de solutions dans le cadre du "monde d'avant" ...
LE MONDE D'AVANT A ATTEINT UN PAROXYSME DANS SON FONCTIONNEMENT MÊME ...!
1-2°)-LE CAPITALISME A VENDU SON AVENIR DEPUIS BIEN LONGTEMPS et il le sait. Il ne survit que par des artefacts de plus en plus sophistiqués et de plus en plus frauduleux.
Le marché bancaire n’est plus qu’une vaste fraude. C'est pour ça qu'ils s'orientent ouvertement vers la barbarie tout azimut et dans tous les domaines.
2°)- Brigitte Bouzonnie : D’abord, on remercie Dominique pour la qualité de ses analyses. Le ton mobilisé fait penser à des commentaires de Guy Debord, dans son célèbre livre : “La société du spectacle”; édition Folio, 1969.
Sur le fond, Dominique met le doigt là où ça fait le plus mal : le “monde d’avant”, les concepts qui le font vivre, sont condamnés.
Le monde d’avant, c’est quoi ? Le grand cycle libéral, apparu au cours des années 80. L’arrogance triomphante et mortifère des “zélites” mondiales”, à qui il en faut toujours plus : toujours plus de profits. Toujours plus de grandiose et de Volonté de Puissance au sens Nietzschéen du terme. Toujours plus de part de marché internationale. Le triste spectacle de la courbe du chômage de masse, montant de façon inflexible depuis le début des années 80 : croissance du chômage (et de la pauvreté) voulue hélas sciemment, volontairement, de façon cynique, par un capitalisme vampire.
Rien que pour la France : 1 million de chômeurs en 1980. 2 millions en 1988. 3 millions en 1997. 6 millions en 2021, selon les chiffres officiels de la DARES. 9 millions, selon nos calculs.
La dictature sanitaire, que nous subissons tous depuis le début de l’année 2020 : Covid ayant fait plus de 100 000 morts en France. Absence de Chloroquine, médicament populaire, simple et éprouvé depuis les années 20 : à l’époque, on soignait les gens à la “quinine”. Confinements à répétition, ayant stoppé net notre économie. Généré un million de chômeurs et de pauvres supplémentaires. 15 millions de dépressions nerveuses, dont de très nombreux suicides d’enfants, devenus hélas monnaie courante, comme le raconte le Professeur Perronne chez Bercoff. Vaccins tueurs, etc.
Il est évident que le monde d’avant est condamné, à commencer par ses paradigmes libéraux d’une grande brutalité sociale.
Certes il faut les voir, tout ce personnel politique “d’avant”, continuer à vaquer à leurs occupations misérables comme si de rien n’était. On croit halluciner. Il faut les voir, tous ces “partenaires sociaux” (coucou Martinez, responsables syndicaux corrompus au titre du dispositif de financement de la vie syndicale, pour ne pas défendre véritablement les français qui souffrent), être reçus hier en grandes pompes à l’Elysée, afin de parler d’une énième réforme des retraites. Dans une routine de bon aloi. Comme si, à cause de la dictature sanitaire, la France n’était pas passé du 6ème au 30ème rang mondial. Comme si le chômage n’avait pas explosé pire, que suite à la crise des subprimes de 2008.
Le seul moyen de survivre seulement est de populariser de nouveaux concepts économiques :
2-2°)-La relance de l’économie française : un mot qui a de l’avenir :
Heureusement, Donald Trump a créé du neuf. Les Etats-Unis ont mis en place deux grands plans de relance keynésienne de l’économie. Ils prévoient notamment une injection de l’argent public dans les revenus des ménages américains les plus pauvres. Le premier au mois de décembre 2020, d’un montant de 900 milliards de dollars, sous la houlette de Donald Trump. Le second, officiellement sous Joe Biden au mois de mars 2021, tout en sachant que c’est l’armée américaine qui prend les grandes décisions depuis le 20 janvier 2021.
D’autres pays ont suivi le modèle américain keynésien : Emirats arabes unis, République tchèque, Espagne.
En France, le mot de “relance” commence à être repris désormais dans la bulle médiatique des sujets dont on parle (si, si !). Ainsi hier sur BFM-Business, on apprenait que les ‘partenaires sociaux étaient reçus à l’Elysée , afin de parler de “relance” (sic). De plus et dans son interview pour le journal “Le Parisien” du 2 juillet 2021, le Ministre de l’économie Bruno Le Maire a pointé “la nécessité d’investissements publics, afin de relancer les secteurs (de l’économie française) les plus innovants” (sic). Et Amélie de Montchalin, Ministre de la Fonction Publique, vient d’acter une augmentation des salaires des catégories C de la Fonction Publique : de 40 à 100 euros par mois.
Il faut bien se le mettre dans la tête : le débat entre “libéralisme” et “keynésianisme” n’est pas un débat d’experts. Un pur échange entre techniciens en blouse blanche, regardant la société française 2021 par la vitre de leur microscope. Concrètement, cela signifie que si le keynésianisme prévaut comme je le pense, (tandis que le libéralisme est mis au rancart) : alors, c’est toute toute notre vie quotidienne, celle de nos enfants, le montant des retraites de nos parents : tout sera chamboulé ! Après 40 ans d’immobilisme, le niveau de nos salaires et de nos retraites sera enfin relevé. Le nombre d’emplois créés en CDI chaque année démultiplié. Nos impôts à payer moins élevés.
On connait le mot de Michel Audiard : “l’argent : à partir d’un certain chiffre, tout le monde écoute”(sic).
De la même façon, avec le keynésianisme, à partir d’un certain relèvement du niveau des salaires, retraites, création d’emplois en CDI doublé par quatre, tout le monde écoutera. Tandis qu’avec le libéralisme, personne n’écoute, car c’est uniquement les actionnaires qui se gavent.
En tout état de cause, le simple fait que les médias aux ordres, les hommes politiques du moment se remettent à parler de relance keynésienne : c’est du jamais entendu depuis 40 ans, et je pèse mes mots !
Lors du débat entre les trois économistes, la semaine du premier tour des élections présidentielles du 23 avril 2017, débat opposant Jean Pisani-Ferri (pour LREM), Jacques Généreux (pour la FI) et Thomas Piketty (pour le PS d’Hamon) : on n’a pas oublié le mépris souverain de Piketty, qualifiant le programme de le France insoumise de “blabla keynésien” (sic).
Que le sieur Piketty se le dise. Que celui qui a failli être prix Nobel d’économie pour son ouvrage :”Le capital au XXIème siècle”, vendu par conteneurs entiers se fasse une raison. Depuis les deux plans de relance keynésien américains, (décembre 2020, février 2021), dont j’ai parlé dans mon article intitulé : “Comme Donald Trump va convertir au keynésianisme l’ensemble de la planète” : depuis peu, “le blabla keynésien” (sic) a de l’avenir, qu’on se le dise !
C’est lui, l’économiste doré sur tranche, qui a faux du tout au tout.
Nous changeons totalement de paradigme idéologique. Il faut que chaque facebookien en prenne bien conscience.