LA POLITIQUE DE MACRON FONDEE SUR LE SEUL PARAITRE !
La politique de Macron est uniquement fondée sur la domination du paraitre : Emmanuel et Brigitte Macron déjeunant à la Tour Eiffel avec Trump et Mélanie Trump, Emmanuel et Brigitte M. roulant à vélo au Touquet, Brigitte M et sa nouvelle montre, sa dernière robe. Emmanuel tenant Brigitte par la main et faisant un tour devant les cameras, juste avant la nomination du nouveau gouvernement, Emmanuel et Brigitte Macron recevant Ryhanna et le chanteur Boho, et c'est tout. Comme aurait dit Guy Debord : "la première phase de la domination de l'économie sur la vie sociale avait entrainé dans la définition de la vie humaine une évidente dégradation de l'ETRE en AVOIR. La phase présente de l'occupation totale de la vie sociale par les résultats accumulés de l'économie conduit à un glissement généralisé de l'avoir au PARAITRE" (sic).
Symptomatique est le débat actuel sur le statut ou non de Premier Dame donne à Brigitte M. Il y a ceux qui estime que son rôle, -tout en apparence-, doit être codifié, afin de rendre plus transparent le rôle de l'épouse du Chef de l'Etat Et puis il y a au contraire ceux qui polémiquent avec une pétition qui circule en ce moment, contre la création de ce statut, qui a déjà réuni plus de 220 000 signatures. Réclamant même, au coeur de l'été, un référendum. Au point que le Gouvernement a temporairement fait marche arrière.
Mais l'objet de cette pétition est très ambigu : à supposer que Brigitte M, non élue, ne coûte pas 450 000 euros sur nos deniers publics, son rôle systématique fondé uniquement sur le paraitre, dans presque toutes les apparitions d'Emmanuel Macron n'est absolument pas remis en cause : alors même que Bernadette Chirac ou Carla nous avaient habitués à beaucoup plus de discrétion.
Il en résulte un ras-les-paquerettes comme seul principe de pensée. Le totalitarisme des idées courtes qui se proclament telles, publiées sur Tweeter. Le triomphe du penser plat : notre destin scellé dans le déjà vu, déjà entendu, déjà fait. Dont le règne s'accomplit, alors que parallèlement, les idées nouvelles critiques sont vouées à la seule diffusion underground. Tout le monde est sensé coller à ce conformisme ambiant, fait de pensées courtes, cultes vulgaires du look, du fric, de l'arrivisme et de la petite joie de la marchandise. Tous les sujets importants (Chômage, pauvreté de masse) sont renvoyés dans le déni du réel. Car si Macron disait exactement ce qu'il veut faire, -paupériser la société française-, il en résulterait une colère sociale plus que justifiée. Alors, il se tait et baliverne, trop habitué comme il est depuis toujours à congédier le réel, lui faire débarrasser le plancher. Remplaçant l'insupportable par quelque chose de supportable :
Cette mise en scène grossière et pauvre de la politique de Macron a d'autant plus d'importance qu'il n'y a qu'elle. Du temps de Sarkosy ou de Hollande, ces derniers effectuaient régulièrement des interviews dans la presse écrite ou audiovisuelle sur les sujets du moment : réforme des retraites de 2010 ; défiscalisation des heures supplémentaires ; rapport Gallois, loi Khomri, etc..Au lieu de quoi, Macron a décidé de couper toute relation avec les médias, pourtant on ne peut plus a sa botte. Il la redoute même, Ainsi, au mois de septembre, il s'adressera aux français sur Facebook, afin d'éviter les intermédiaires médiatiques. Ce qui lui permet d'éviter les coups...! Ainsi, la baisse des APL, ce n'est pas lui qui l'a annoncé, mais un ministre inconnu, qui a d'ailleurs refusé d'aller sur BFMTV pour s'en expliquer. Macron donne raison au poète René CHAR, lorsque ce dernier écrivait : "L'essentiel est sans cesse menacé/remplacé par l'insignifiant"...!
La société du spectacle qu'ils disaient. Tout cela pour coloniser l'opinion publique. Mais avec les outils de communication dont le public dispose, il serait temps que le public reprenne le contrôle de l'opinion publique. Le public doit se faire confiance et connaître sa propre opinion sans dépendre des instituts de sondage et autres gadgets du monde médiatique pour créer des écrans de fumée et nous maintenir dans leurs illusions.