La pandémie du Covid est le prétexte, pour nos zélites, pour liquider la petite bourgeoisie !
Extrait de l'article de Vincent Gouysse : "Notions d'économie politique. Les contradictions internes du Capitalisme et ses implications contemporaines sur le site : "Les 7 du Québec", 08 janvier 2021
1°)- Résumé de l’article : Cet extrait d’article, rédigé par le marxiste-Léniniste Vincent Gouysse, analyse la pandémie du COVID comme une façon, en Europe occidentale, d’écraser la classe moyennes et les classes populaires.
Vincent Gouysse publie régulièrement sur le site “Les 7 du Quebec”, où je publie une fois par semaine.
Sur la forme, le problème est que ces articles sont très longs, très copieux. Dans un premier temps, on préfère donc publier des extraits assez courts, afin de faire connaitre sa pensée à un maximum de lecteurs.
Sur le fond, V. Gouysse développe exactement la même analyse que celle que je défends (modestement) sur cette lettre politique indépendante. Je vous renvoie notamment à mes articles intitulés : “Comment les actionnaires ont liquidé la classe moyenne”. Et :“A la faveur de trois confinements, la finance internationale a liquidé une partie de l’appareil productif français”
2°)- Vincent Gouysse : Avant la mi-mars 2020, « nos » élites avaient encore l’espoir que l’arme du COVID-19 les aiderait à mettre à terre leur grand rival stratégique, la Chine, en établissant un blocus sanitaro-diplomatico-économique destiné à créer chez elle des troubles économiques et sociaux majeurs et ainsi peut-être à reprendre la main sur une Histoire qui leur avait échappé. « Nos » élites escomptaient alors un « Grand Reset » complètement en leur faveur, mais une fois leurs espoirs douchés (avec la fin pandémie en Chine et sa reprise économique rapide, il leur à fallu se rendre à l’évidence : il n’y aurait pas de « Grand Reset » mondial en leur faveur. Mais pourquoi pas au moins à l’échelle « locale » ? (nationale…)
La pandémie du COVID-19, devint alors pour eux le prétexte idéal pour laminer la petite bourgeoisie, en la prolétarisant via les « aides » financées par la dette publique, et en redonnant à leur prolétariat si longtemps embourgeoisé un train de vie beaucoup plus spartiate.
Les élites occidentales mettent depuis lors en œuvre des pratiques « d’ingénierie sociale » de type eugéniste… Le « Grand Reset » (excluant la Chine) aura bien lieu, au bénéfice des puissants lobbys des GAFAM qui vont au moins partiellement en tirer les ficelles…
Quant au reste du tissu économique des « économies de bazar » d’Occident qui est encore soutenu par la dette publique dont la bulle menace d’exploser, il est devenu inutile et doit péricliter… On laisse ainsi « insouciamment » filer la dette publique (après une décennie d’austérité passée à faire de grands efforts pour tenter de juguler son explosion) car on sait que c’est fini : alors autant faire « open bar » avant l’apocalypse…
Une fois les anciens états nations impérialistes occidentaux liquidés, « nos » élites pourront repartir sur une nouvelle « base économique » et un nouveau cycle d’accumulation du Capital, mais sans doute pas en tant que bourgeoisie internationalement dominante. Mais avant ce nouveau « cycle vertueux » (qui laissera de nombreuses victimes sur le carreau), il y aura d’abord une dévaluation massive de l’épargne et du coût de la main d’œuvre…
En résumé, le processus de distribution des marchandises n’impacte que la valeur d’échange de la production sociale matérielle et ne lui ajoute aucune valeur d’usage. Son coût vient en défalcation du produit social dont il s’approprie et consomme une fraction. Plus les intermédiaires entre le producteur et le consommateur final sont nombreux, plus les frais de circulation des marchandises augmentent et plus le profit moyen de tous les acteurs tend à baisser… Voilà pour le fétichisme de la marchandise.